Paul Colize - Back Up

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Back Up: краткое содержание, описание и аннотация

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Quel rapport entre la mort en 1967 des musiciens du groupe de rock Pearl Harbor et un SDF renversé par une voiture à Bruxelles en 2010 ? Lorsque l’homme se réveille sur un lit d’hôpital, il est victime du
, incapable de bouger et de communiquer. Pour comprendre ce qui lui est arrivé, il tente de reconstituer le puzzle de sa vie. Des caves enfumées de Paris, Londres et Berlin, où se croisent les Beatles, les Stones, Clapton et les Who, à l’enfer du Vietnam, il se souvient de l’effervescence et de la folie des années 1960, quand tout a commencé…
Paul Colize est né en 1953 et vit près de Bruxelles. Quand il n'écrit pas, il est consultant, amateur de badminton et joue du piano. Biographie de l'auteur

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Les analyses sanguines établirent que le taux d’héroïne présent dans son flux sanguin était de 1,52 milligramme par litre.

Deux mois plus tard, les parents de Steve Parker, accablés par sa mort, engagèrent un détective privé. Ils l’informèrent des événements qui entouraient la mort de leur fils et lui firent part de leur scepticisme quant aux conclusions tirées par la police allemande.

Celui-ci se rendit à Hambourg et mena une enquête au terme de laquelle il mit en avant quelques éléments qui discréditaient la thèse du suicide.

Le premier indice était la quantité de drogue trouvée dans le sang. Selon le détective, une telle dose d’héroïne l’aurait rendu incapable de se suicider.

En deuxième lieu, le canon du fusil qu’il avait utilisé était à ce point long qu’il aurait dû actionner la détente à l’aide de son orteil. Or, Steve portait des chaussures lorsqu’on l’avait retrouvé. De même, la provenance de l’arme restait une énigme. Il était avéré que Steve ne l’avait pas emmenée de Berlin. Même s’il était facile d’acheter une arme à Hambourg, comme le prétendait la police, il fallait connaître les filons. Or, Steve n’était jamais allé à Hambourg auparavant.

En troisième lieu, la faible quantité d’empreintes trouvées dans la chambre, et surtout sur l’arme, rendait la mort de Steve suspecte aux yeux du détective.

Enfin, les quelques mots qu’il avait griffonnés sur le bout de papier laissé sur la table de nuit étaient équivoques et semblaient lui avoir été dictés.

Les parents de Steve firent part de ces observations à la police. Malgré cela, le rapport et les conclusions qui avaient été tirées ne furent pas modifiés, la police classa l’affaire en actant que Steve Parker était mort des suites d’un coup de feu qu’il s’était tiré dans la tête.

Le message énigmatique d’adieu de Steve Parker disait qu’il valait mieux exploser en plein vol que de s’écraser au milieu de la foule.

11

Cet inconnu

Le 25 mars 2010, six semaines après l’accident, la direction des opérations de la police judiciaire sollicita le procureur du Roi pour lancer un avis de recherche au travers des médias.

Deux photos de l’homme, l’une avec barbe, l’autre sans, furent diffusées quelques minutes avant le journal télévisé du soir sur les deux principales chaînes nationales, la Une et la VRT.

La diffusion des photos de l’homme ne provoqua que peu de réactions.

Hormis les quelques appels fantaisistes habituels, trois pistes furent retenues. Après vérifications, l’une concernait un habitant de Furnes décédé en 1999, aucun doute ne pouvant être émis quant à son décès. Les deux autres pistes menaient à des hommes en vie, rapidement identifiés.

Les photos de X Midi et la description des faits furent également affichées sur le site Internet de la police judiciaire, sous la rubrique des personnes inconnues.

Malgré cela, les chances d’aboutir à une identification s’amenuisaient de jour en jour.

Lors de la réunion de débriefing, l’inspecteur chargé de l’enquête délivra sa conclusion en haussant les épaules.

— Si vous voulez mon avis, à part lui-même, s’il se réveille un jour, personne ne sait qui est cet inconnu.

12

Le plus brillant de la planète

Après Maybellene , les disques se sont succédé, Sweet Little Sixteen, Roll over Beethoven, Johnny B. Goode , et d’autres encore. Tout mon argent de poche y passait.

La disquaire chez qui je me rendais de plus en plus fréquemment me présentait les nouveaux titres et me pressait de les acheter. Selon elle, ils auraient bientôt déserté les rayons de sa boutique. Elle pronostiquait que cet élan d’enthousiasme pour le rock’n’roll ne durerait pas et qu’un autre courant ne tarderait pas à prendre la relève.

En attendant l’avènement hypothétique de son successeur, Chuck Berry était devenu mon dieu. Ses disques tournaient en boucle dans l’appartement les jeudis après-midi et les dimanches, lorsque mon père rejoignait ses amis au café.

En plus de scander ses rythmiques implacables en remuant les fesses, je mimais son jeu de guitare, armé d’une latte en bois. Je le secondais dans ses solos épileptiques, les jambes en canard, les cheveux rabattus sur le visage.

Un jour, alors que j’étais dans la cuisine et que Chuck officiait dans le salon, l’idée m’est venue de l’accompagner en tapotant sur un verre avec un crayon. Le résultat était convaincant. J’ai pris un second crayon et me suis mis à tambouriner en cadence.

J’ai remarqué que la hauteur du son s’élevait à mesure que le niveau du liquide baissait. Pris d’une subite inspiration, j’ai pris plusieurs verres et les ai remplis de manière inégale pour varier les timbres.

Par la suite, j’ai peaufiné ma technique en ajoutant quelques ustensiles de cuisine. J’ai placé un saladier, une casserole et une poêle en demi-cercle autour des verres, le couvercle de la casserole étant posé en équilibre précaire sur un bougeoir.

Au début, c’était une belle cacophonie, mais ma dextérité s’est développée au fil des semaines, stimulée par les encouragements de ma mère et ceux, quelque peu hypocrites, de mon frère à qui mon occupation offrait l’opportunité de s’enfermer dans la chambre avec sa nouvelle petite amie.

À Noël, le cœur battant, j’ai découvert une batterie au pied du sapin. Les yeux de ma mère brillaient. Ceux de mon père aussi, mais pour des raisons différentes. Il m’a pris à part et m’a ordonné de ne jamais en jouer, en tout cas jamais en sa présence.

C’était une batterie de fabrication italienne destinée aux enfants. Le tabouret était fourni dans le lot. Elle était composée d’une grosse caisse, d’une caisse claire et d’une espèce de cymbale ride.

Ignorant du jargon adéquat, je les avais baptisées boum, tchac et dzing. Le son qu’elles produisaient était calamiteux, mais je m’en accommodais, eu égard aux ersatz dont je faisais usage jusqu’alors.

Je me suis rapidement familiarisé avec les caractéristiques propres à chacune des pièces. À force d’exercices, j’ai commencé à réaliser certaines boucles. Je m’appliquais, je ne voulais pas jouer n’importe quoi, n’importe comment, contrairement à l’un de mes camarades de classe qui possédait une batterie identique.

Ce devait être le jouet à la mode cette année-là. Il m’avait invité chez lui pour comparer nos compétences. Nous jouions à tour de rôle, en accompagnant Elvis Presley, son dieu à lui, dans Tutti Frutti , une chanson qu’il avait piquée à Little Richard.

Quand c’était à mon tour de jouer, je cherchais à me démarquer du tintamarre qu’il générait et m’efforçais de produire des effets aux bons moments.

Autour de moi, on parlait de plus en plus de cet Elvis Presley. Pour moi, ce n’était qu’un camionneur aux cheveux gras qui se dandinait de manière obscène en faisant mine de jouer de la guitare. Je n’imaginais pas un instant qu’il eut pu se présenter comme la relève de Chuck Berry, d’Eddie Cochran ou de Buddy Holly.

Je répétais dès que l’occasion se présentait, principalement le jeudi et le dimanche, mais aussi à la faveur des maux de tête que je m’inventais pour rester à la maison.

Mes progrès étaient encourageants. Ma vitesse d’exécution et ma précision en épataient plus d’un, même s’il me restait de la maîtrise à acquérir pour obtenir une plus grande régularité dans l’intensité des battements. Jour après jour, j’assimilais les notions essentielles que sont le contrôle, la coordination et l’indépendance des membres.

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