Paul Colize - Back Up

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Quel rapport entre la mort en 1967 des musiciens du groupe de rock Pearl Harbor et un SDF renversé par une voiture à Bruxelles en 2010 ? Lorsque l’homme se réveille sur un lit d’hôpital, il est victime du
, incapable de bouger et de communiquer. Pour comprendre ce qui lui est arrivé, il tente de reconstituer le puzzle de sa vie. Des caves enfumées de Paris, Londres et Berlin, où se croisent les Beatles, les Stones, Clapton et les Who, à l’enfer du Vietnam, il se souvient de l’effervescence et de la folie des années 1960, quand tout a commencé…
Paul Colize est né en 1953 et vit près de Bruxelles. Quand il n'écrit pas, il est consultant, amateur de badminton et joue du piano. Biographie de l'auteur

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Dominique le suivait des yeux lorsqu’il entendit Marie-Anne Perard l’interpeller.

— Dominique !

Elle se précipitait dans sa direction.

— Vite, Dominique, suivez-moi, c’est Bernier !

Ils pressèrent le pas.

— Qu’est-ce qui se passe ?

— Il est arrivé quelque chose.

Ils perçurent de l’agitation et des éclats de voix lorsqu’ils débouchèrent dans le couloir.

Ils pénétrèrent de front dans la chambre. Le chariot de réanimation était installé et un médecin était penché sur X Midi. On lui avait mis un masque à oxygène sur le visage. Le médecin pratiquait le mouvement spécifique de la réanimation cardiaque, les mains jointes sur la poitrine de l’homme. Deux infirmières l’assistaient.

D’un signe de tête, Marie-Anne Perard interpella l’une des infirmières et l’interrogea du regard.

L’infirmière prit l’air désolé.

— Je crois qu’on le perd.

99

Les yeux

Une ombre se profile derrière lui. Il se relève. Je distingue la silhouette de Birkin dans la pénombre. Il avance. Il a retrouvé son allure d’antan. Il est jeune, souriant et bien habillé. Il regarde derrière lui, tend la main. Mary approche. Sa beauté explose dans la lumière. Elle hausse une épaule et sourit à Birkin. Ils ont l’air complices. Mary passe une main dans mes cheveux. Elle fait un signe derrière elle et ma mère apparaît. Elle sourit. Tous trois ont l’air de me jouer un bon tour. Je sens leurs mains sur ma poitrine. Maman m’embrasse sur le front. Je respire son odeur. J’ai attendu si longtemps. Je ne veux plus te blesser. Elle pose une main sur mon visage et me ferme les yeux.

Épilogue

Dominique et Léna sortirent de l’aéroport JFK le mercredi 22 juin 2011 à midi.

Contrairement à ce que les oiseaux de mauvais augure leur avaient prédit, le vol ne leur avait pas paru interminable et les formalités d’entrée ne leur avaient pris qu’une vingtaine de minutes.

Ils montèrent dans un taxi et prirent la direction de Manhattan. L’autoroute et le pont de Queensboro étaient encombrés et ils ne parvinrent à leur hôtel que vers quatorze heures.

À cette époque de l’année, les touristes n’avaient pas encore envahi New York. En surfant sur quelques sites de réservation en ligne, Dominique avait trouvé un hôtel confortable à un prix abordable dans l’Upper West Side, en face du Lincoln Center.

Ils prirent possession de leur chambre, défirent leurs bagages et décidèrent de se dégourdir les jambes dans Central Park.

Depuis leur week-end de février au Coq, Dominique et Léna étaient devenus inséparables. Tous deux parlaient d’un fulgurant coup de foudre. Outre leur joie de vivre communicative, ils s’étaient trouvé de nombreux points communs et s’entendaient à ravir. Ils projetaient de s’installer ensemble dès septembre, lorsque le bail de l’appartement de Léna prendrait fin.

Comme ils devaient s’y attendre, leur union avait fait les gorges chaudes à la clinique, mais le temps, leur attitude professionnelle et leur enthousiasme avaient mis fin aux bavardages.

Ils se promenèrent durant près de deux heures dans Central Park, émerveillés par la fraîcheur et la quiétude qui y régnaient, malgré l’effervescence de la ville toute proche. Ils remontèrent jusqu’au Réservoir, sortirent du parc par l’est, flânèrent sur la Cinquième Avenue et firent un tour dans le centre commercial de Colombus Circle avant de rentrer à l’hôtel pour se rafraîchir.

Vers dix-huit heures, les effets du décalage horaire commencèrent à se faire sentir. Ils prirent un repas rapide au restaurant attenant à l’hôtel et se mirent au lit vers vingt heures où ils s’effondrèrent de sommeil.

Ils se réveillèrent de concert, frais et dispos, alors que le jour se levait. Ils firent l’amour et prirent une longue douche. Ils sortirent de l’hôtel aux environs de huit heures et avalèrent un petit déjeuner dans l’un des nombreux Starbucks Coffee qui parsemaient les rues de la ville.

Ils entamèrent ensuite le programme qu’ils avaient élaboré. Ils descendirent Broadway à pied vers l’Empire State Building dans le but d’échanger un baiser sur la terrasse du quatre-vingt-sixième étage, comme ils s’étaient promis de le faire en regardant Nuits blanches à Seattle .

Dominique faisait une halte tous les dix mètres pour prendre des photos ou s’extasier sur la moindre scène de la vie quotidienne. Léna s’en amusait et renchérissait sur ses propos.

C’étaient leurs premières vacances à deux et New York les fascinait.

Le décès de Jacques Bernier avait été enregistré le mardi 22 février 2011 à 13 h 08. Le rapport du médecin légiste concluait que la mort était survenue à la suite d’une embolie pulmonaire. Selon lui, il ne pouvait y avoir de lien entre les causes de la mort et un choc émotionnel consécutif à la visite du docteur Taylor.

Dès le lendemain, Dominique avait organisé une collecte au sein du personnel de la clinique. Il avait joué de son pouvoir de séduction pour réunir la somme nécessaire à la réalisation de son objectif. Malgré cela, il avait dû solliciter Marie-Anne Perard et Gérard Jacobs pour surmonter certains obstacles administratifs.

Son combat avait duré près d’une semaine et avait été auréolé de succès. Le lundi 28 février, Jacques Bernier avait été enterré au cimetière d’Ixelles, près de la tombe de sa mère.

Outre Dominique, Léna, Marie-Anne Perard, Gérard Jacobs et deux infirmières avaient assisté à la cérémonie. Lors de la mise en terre, Dominique avait été invité à prononcer quelques mots.

Pris au dépourvu et peu à l’aise dans ce genre de situation, il s’était contenté d’une phrase très sobre.

— Repose en paix, Jacques, mon ami.

Ils repassèrent à l’hôtel en fin de matinée et dévorèrent les sandwiches qu’ils avaient achetés. Vers quatorze heures, Léna prit la direction de Times Square afin d’y faire quelques achats et Dominique partit dans la direction opposée.

Il traversa Central Park et remonta la Cinquième Avenue en direction du Metropolitan Museum.

Il s’acquitta du prix conseillé de l’entrée, jeta un coup d’œil à sa montre et consulta le plan du musée. La salle 915 était située au premier étage, au niveau de la mezzanine.

Il parcourut un dédale de salles chargées d’œuvres prestigieuses, de sculptures et de vitrines remplies d’objets. Il traversa ensuite un immense patio entouré de colonnes de marbre et descendit un escalier monumental.

Dominique s’était penché sur le dossier de Jacques Bernier durant plusieurs semaines. Il avait analysé la chronologie des événements, étudié les faits et décortiqué les conclusions que les médecins avaient tirées.

Certains détails l’avaient intrigué. Quelques faits ne concordaient pas ou se contredisaient. Il s’était refusé à prendre contact avec le docteur Taylor ou à importuner Gérard Jacobs avec ses questions et ses doutes. Pour eux, l’affaire était classée.

Il s’était longuement penché sur les deux derniers mots de X Midi.

Que signifiaient FINK et MAYBE ? Ces noms, s’il s’agissait de noms, étaient absents dans le dossier.

Il avait pris contact avec le responsable du personnel du Palace de Montreux pour connaître les dates d’arrivée et de départ de Jacques Bernier, alias René Schnegg en leur établissement. L’homme lui avait appris que Bernier avait quitté Montreux le 11 mars 1968 et non le 18. À toutes fins utiles, il lui avait demandé si les mots Fink ou Maybe lui disaient quelque chose. C’est ainsi qu’il avait appris qui était Fink.

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