Paul Colize - Back Up

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Back Up: краткое содержание, описание и аннотация

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Quel rapport entre la mort en 1967 des musiciens du groupe de rock Pearl Harbor et un SDF renversé par une voiture à Bruxelles en 2010 ? Lorsque l’homme se réveille sur un lit d’hôpital, il est victime du
, incapable de bouger et de communiquer. Pour comprendre ce qui lui est arrivé, il tente de reconstituer le puzzle de sa vie. Des caves enfumées de Paris, Londres et Berlin, où se croisent les Beatles, les Stones, Clapton et les Who, à l’enfer du Vietnam, il se souvient de l’effervescence et de la folie des années 1960, quand tout a commencé…
Paul Colize est né en 1953 et vit près de Bruxelles. Quand il n'écrit pas, il est consultant, amateur de badminton et joue du piano. Biographie de l'auteur

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Dominique s’engagea à son tour à lui transmettre les éventuelles informations qu’il recueillerait.

Le lendemain, Dominique se précipita dans le couloir et fit irruption dans la chambre.

X Midi le fixait avec curiosité.

Dominique s’assit sur le lit.

— A20P7.

L’homme referma les yeux. Des larmes troublèrent son regard.

— C’est ce que tu attendais de moi, n’est-ce pas ? Tu es prêt à m’en dire plus maintenant ?

X Midi sembla hésiter quelques instants, puis cligna des yeux.

Dominique se dirigea vers l’armoire et sortit l’abécédaire.

— Tu te souviens ? Tu sais encore comment ça fonctionne ?

L’homme acquiesça.

Il plaça l’abécédaire bien en vue et laissa X Midi examiner le document durant quelques instants.

— On y va ?

L’homme continuait de fixer l’affiche.

— Voyelle ?

Pas de réaction.

— On y va pour les consonnes ? S ? T ? N ? R ? L ? D ? C ?

L’homme cligna.

— C ? Ok ? C est ta première lettre. Voyelle ?

L’homme semblait troublé.

— Voyelle ?

Il approuva.

— E ?

Affirmation.

— CE, c’est noté.

L’homme ferma les yeux et les tint clos. L’exercice semblait l’épuiser. Il resta un long moment immobile avant de rouvrir les yeux.

Dominique embraya aussitôt.

— On continue ? Voyelle ? Non ? Ok, S ? T ? N ? R ? L ? D ? C ? P ? M ? Ok. M est la troisième lettre. CEM ?

L’homme ferma une nouvelle fois les yeux.

Dominique sentit qu’il se repliait à nouveau. Il se pencha et lui prit la main.

— Tu dois m’aider, mon ami. Je ne connais aucun mot qui commence par CEM. Tu veux bien m’aider ?

L’homme semblait s’être assoupi.

Dominique patienta quelques minutes, figé au pied du lit, l’abécédaire dans les mains.

X Midi rouvrit enfin les yeux.

— On continue le mot ?

L’homme resta sans réaction.

— Tu veux commencer un nouveau mot ?

Il acquiesça.

— Voyelle ? Non ? Consonne.

Il dut aller jusqu’à la lettre X.

— Tu es sûr ? X ? CEM X ?

L’homme cligna.

Dominique ne se découragea pas.

— Voyelle ?

X Midi commençait à transpirer.

— Consonne ?

Dominique entama la série de consonnes. L’homme l’arrêta à la lettre L.

— CEM XL ?

L’homme acquiesça, referma les yeux et les tint clos.

Dominique lui épongea les yeux, lui parla doucement.

— CEM XL. C’est tout ?

L’homme rouvrit lentement les yeux. Dominique y lut une grande détresse.

61

Mon pouvoir de disposer de moi-même

Plus jamais je ne pourrai communiquer avec ce monde. Ces exercices me demandent un effort surhumain. J’ai lu tant et tant de livres, mais je ne suis plus capable de construire le moindre mot. Consonnes et voyelles se livrent un combat sans merci.

Ils ont atteint leur objectif. Je suis réduit au silence. Je ne représente plus de danger pour eux. Mon histoire tombera à jamais dans les oubliettes.

Peu importe à présent s’ils retrouvent ma trace. Je dois remplir le devoir que je me suis imposé, ma raison d’être pendant ces années d’errance.

J’aurais pu partir en paix s’ils ne m’avaient privé de ma dernière liberté, mon pouvoir de disposer de moi-même.

62

Dans son calepin

Lorsqu’il apprit que Hilde Bachmann, l’étudiante qu’il avait recrutée, avait eu un échange prometteur, Michael Stern se rua sur le téléphone et réserva un billet d’avion pour Berlin.

Le week-end approchait et son escapade passerait inaperçue. L’obstination dont Stern avait fait preuve à propos de cette enquête avait irrité son rédacteur en chef. Ce dernier lui avait demandé récemment s’il avait fait une croix sur cette affaire et Stern avait répondu par l’affirmative.

Depuis, une partie des rentrées d’argent du journaliste disparaissait dans cette aventure sans qu’un indice probant atteste que ces morts obéissaient à un mobile commun.

Sa femme montrait également des signes de contrariété à son égard. Après avoir engagé des étudiants pour lancer des centaines d’appels téléphoniques depuis leur domicile, son mari partait à Berlin pour mener une enquête personnelle, le tout financé par leurs économies.

De plus, elle le trouvait nerveux ces derniers temps, il était irascible et semblait obsédé par cette affaire.

Michael Stern débarqua à l’aéroport de Tempelhof le samedi 25 novembre 1967, en milieu d’après-midi. Il prit un taxi, fit un rapide crochet à l’hôtel qu’il avait réservé et se rendit au Viktoria Bar.

Fred Weiss se souvenait de l’appel téléphonique de la soirée de mars. L’homme qui l’avait appelé semblait fébrile et sous pression. Il était à la recherche d’un musicien pour assurer un back up le soir même. Il savait qu’un groupe de rock officiait au Viktoria et souhaitait louer les services du batteur.

Il était près de minuit, l’ambiance était à la fête et la clientèle nombreuse. Pour Weiss, il était hors de question de mettre un terme à la session du groupe pour libérer le batteur. L’homme au téléphone avait insisté et proposé une somme d’argent pour le faire changer d’avis, mais il avait tenu bon.

Il avait alors pensé à l’un de ses clients ponctuels. L’homme était canadien. Il racontait qu’il était de passage à Berlin et que sa petite amie chantait dans un groupe. Il était batteur. Il se disait prêt à accepter une affectation temporaire et lui avait laissé sa carte de visite.

L’homme au téléphone s’impatientait et il ne parvenait pas à remettre la main sur cette carte de visite. Il lui avait demandé de laisser un numéro d’appel et lui avait promis de contacter l’homme en question pour lui demander de reprendre contact avec lui.

Weiss confia à Stern qu’il lui avait fait cette proposition dans le but d’avoir la paix plutôt que pour rendre service à ce client qui ne passait qu’épisodiquement, qu’il trouvait bizarre et peu sympathique.

Le batteur en question était venu le remercier le lendemain et avait déclaré que la soirée s’était bien passée. C’est par cette visite qu’il avait appris que le back up avait bien eu lieu.

Stern lui demanda s’il avait gardé la carte de visite de cet homme. Weiss lui répondit qu’il n’en était pas sûr. Des dizaines de cartes étaient punaisées sur le fronton de son bar. Comme Stern insistait, Weiss fit un tour rapide de celles-ci en maugréant.

Il mit finalement la main sur la carte et la tendit à Stern.

Elle contenait peu d’informations.

Jacques Berger
Drummer — Batteur

Un numéro de téléphone était crayonné au verso.

Weiss précisa que c’était le numéro qu’il avait formé. Son appel avait abouti à un club dont il ne se souvenait pas du nom. Il avait eu l’un des barmen en ligne. Par chance, le batteur était présent à ce moment-là. Il avait laissé le numéro de l’homme, avait jeté le papier où il l’avait inscrit et avait raccroché.

Michael Stern déposa un billet de vingt marks sur le comptoir et le pria d’appeler le club où se trouvait Jacques Berger ce soir-là.

À contrecœur, Weiss se plia à sa demande.

Stern prit aussitôt la direction du Graffiti où il arriva vers dix-neuf heures.

Il se présenta d’abord au restaurant où il interpella les différents serveurs en tentant tant bien que mal de se faire comprendre, mais aucun ne voyait de qui ou de quoi il parlait. L’un d’eux le dirigea vers le night-club situé à l’étage.

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