Paul Colize - Back Up

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Quel rapport entre la mort en 1967 des musiciens du groupe de rock Pearl Harbor et un SDF renversé par une voiture à Bruxelles en 2010 ? Lorsque l’homme se réveille sur un lit d’hôpital, il est victime du
, incapable de bouger et de communiquer. Pour comprendre ce qui lui est arrivé, il tente de reconstituer le puzzle de sa vie. Des caves enfumées de Paris, Londres et Berlin, où se croisent les Beatles, les Stones, Clapton et les Who, à l’enfer du Vietnam, il se souvient de l’effervescence et de la folie des années 1960, quand tout a commencé…
Paul Colize est né en 1953 et vit près de Bruxelles. Quand il n'écrit pas, il est consultant, amateur de badminton et joue du piano. Biographie de l'auteur

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Les curieux s’étaient multipliés. Les témoins de l’accident livraient en aparté leur version des faits aux nouveaux venus. La pluie s’était mise à tomber et quelques parapluies s’étaient déployés. Des ados en jeans et blouson de cuir fendirent la foule en jouant des coudes. L’un d’eux franchit le périmètre délimité, considéra la scène et toisa le policier.

— Font chier, ces clodos ! Qu’il crève, ce con !

Le policier le dévisagea sans sourciller. Le face-à-face se prolongea durant quelques instants. Le meneur roula un crachat, l’expulsa puis rebroussa chemin, suivi comme son ombre par sa clique.

Les urgentistes transportèrent l’homme dans l’ambulance. Lorsqu’il fut à l’abri dans l’habitacle, le policier en faction s’approcha.

— Vie en danger ?

Le médecin acquiesça.

— Je vous donne ses papiers dans une minute.

Il pénétra dans l’ambulance, prit une paire de ciseaux, découpa les vêtements de l’homme et fouilla ses poches. Il en sortit deux mégots, un briquet jetable, deux ou trois billets de banque et des pièces de monnaie.

Il héla le policier et lui présenta les objets.

— C’est tout. Pas de papier.

Le médecin ausculta le thorax et les poumons de l’homme et fit part de ses observations à l’infirmier.

— Abdomen souple, bassin stable.

— Les jambes ?

— Pas de fracture à première vue, mais sa tête a heurté le sol ou une autre bagnole, il saigne un peu. Je checke la neuro.

Il pinça l’homme au niveau des deltoïdes.

— Pas de réaction. Il n’ouvre pas les yeux.

— Pas de flexion des bras, pas de mouvements des jambes non plus.

— Mets-lui une perf, on va l’intuber.

L’infirmier prépara l’anesthésie pendant que le médecin appliquait des électrodes sur les épaules et le ventre de l’homme. Il ajusta le saturomètre sur l’un des doigts et referma le brassard du tensiomètre autour d’un des biceps.

D’un geste assuré, le médecin ouvrit la bouche de l’homme et inséra le tube endotrachéal.

Il jeta ensuite un coup d’œil aux instruments.

— Tu as raison, il pue la rage. Il devait être bourré, c’est un vrai tonneau de gnôle.

Le médecin prit contact avec le service de réanimation de l’hôpital.

— Jacques ? C’est Guy, j’arrive avec un trauma crânien intubé et ventilé.

— Ok, je te prépare ça.

Les véhicules s’ébranlèrent et descendirent l’avenue Fonsny en direction de la rue Haute et de l’hôpital Saint-Pierre, distant de moins de deux kilomètres. En convoi serré, ils se faufilèrent dans les embouteillages de fin de journée, franchirent le portail de l’hôpital et s’engouffrèrent dans l’entrée des urgences.

Deux internes vinrent leur prêter main-forte. Ils posèrent l’homme sur un brancard et l’emmenèrent dans un box de déchoquage. L’un des infirmiers le déshabilla et ne put réprimer une grimace.

— Vous l’avez trouvé dans une décharge ?

Il brancha le monitoring, replaça le saturomètre et le tensiomètre.

Le médecin fit la moue.

— Je n’ai pas trouvé de papiers, tu as quelque chose ?

— Rien.

Ils pratiquèrent un scanner de la colonne cervicale et du cerveau suivi d’une injection de produit de contraste pour explorer l’abdomen et le thorax.

Le médecin émit son diagnostic.

— Contusions cérébrales, deux côtes cassées, une plaie à la tête. Il y a un peu de sang dans le tube. Il est stable, regarde s’il y a de la place aux soins intensifs.

À 18 h 57, l’homme fut transféré au service des soins intensifs. L’équipe de garde le réexamina complètement. Deux aides-soignantes le lavèrent des pieds à la tête, mais l’odeur nauséabonde qu’il dégageait s’estompa à peine.

Le neurochirurgien lui rendit visite en milieu de soirée, consigna ses observations et se rendit chez le responsable du service.

— Arrêtez les médocs, on va voir s’il se réveille.

Aux environs de minuit, un policier vint aux nouvelles. Aucun papier n’avait été trouvé. Seule l’une des aides-soignantes avait relevé un indice, quelques données griffonnées au marqueur sur sa main gauche : A20P7 .

Le policier haussa les épaules.

— Avec ça, on n’ira pas loin. On va attendre quelques jours pour voir s’il y a un avis de disparition qui correspond, à part ça, il n’y a pas grand-chose à faire.

Le lendemain, à l’ouverture du secrétariat, l’employée administrative remplit la fiche d’enregistrement et mentionna que le sujet avait été admis à l’hôpital le jeudi 11 février 2010, à 18 h 45.

À l’emplacement du patronyme, elle inscrivit X Midi .

4

Il faut que je reprenne le fil

Je ne pensais pas que Grand Funk serait de la partie. Le chaos, les sirènes. Paranoid. L’entrée de la guitare, pédale fuzz à fond, le grondement de la basse et l’entrée de la batterie monolithique de Don Brewer.

Grand Funk, c’était du bon bruit.

À présent, il faut que je me prépare, que je remonte le cours des événements. J’expliquerai à Dieu le pourquoi de ces morts. Il comprendra que c’est le destin qui m’a envoyé dans cette cave à Berlin, en cette nuit d’apocalypse.

Hiroshima.

C’est là que tout a commencé. C’est de là qu’il faut que je reprenne le fil.

5

Un sans-abri

Une semaine après son admission à l’unité de soins intensifs, l’homme n’avait pas repris connaissance.

L’équipe médicale avait suspendu l’administration de substances anesthésiques et s’était livrée à une surveillance rapprochée. Aucune réaction n’avait été observée et les résultats de l’exploration électrophysiologique ne laissaient espérer aucune évolution favorable à court terme.

Le rapport de l’examen tomodensitométrique cérébral mentionnait la présence d’une hémorragie sous-arachnoïdienne limitée dans la région sylvienne droite, sans œdème cérébral ni déviation du système ventriculaire.

La résonance magnétique avait détecté des lésions axonales diffuses dans le mésencéphale et une lésion stratégique touchant les deux pédoncules cérébraux.

Enfin, les analyses sanguines avaient indiqué que l’homme était dans un état de santé satisfaisant. Seuls des signes de diabète avaient été dépistés. Le tensiomètre avait établi qu’il souffrait d’un peu d’hypertension et les stigmates d’une ancienne blessure avaient été relevés sur son épaule gauche.

Assez curieusement, il ne présentait aucune avitaminose, comme c’était souvent le cas chez les SDF.

Avant que l’équipe de nuit ne s’en aille pour laisser place au personnel de jour, le médecin-chef s’empara du rapport médical de X Midi, appela les infirmières et se rendit avec elles au chevet de l’homme.

Il consulta le document et s’adressa à l’infirmière de nuit.

— Avez-vous observé une réaction au cours des dernières heures ?

Elle répondit par la négative.

— Non, aucune réaction. Pas de sueur, pas d’agitation non plus.

Le médecin se pencha et examina les pupilles de l’homme.

— Il est stable, je vais l’extuber.

L’opération prit moins d’une minute. Lorsque le tube fut retiré et le masque à oxygène mis en place, il s’adressa à la seconde infirmière.

— Prenez contact avec la neuro et demandez-leur de préparer une chambre. Nous allons le garder ici ce matin et s’il n’y a pas de complications, nous le monterons en fin de matinée.

— Bien, Monsieur.

— Surveillez-le pendant la prochaine heure. Refaites un Glasgow avant de le transférer. En attendant, continuez la Fraxiparine et le Perfusalgan.

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