Marc Levy - Vous revoir
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*
Paul avait, discrètement, récupéré sa voiture sur le parking du Mission San Pedro, après une halte dans une boulangerie française sur Sutter Street et conduisait maintenant en direction de Pacific Heights.
Il se rangea devant l’immeuble où vivait une vieille dame au charme ravageur. Hier soir, elle avait sauvé la vie de son meilleur ami. Miss Morrison promenait Pablo. Paul descendit de sa voiture et l’invita à partager des croissants chauds et quelques nouvelles rassurantes d’Arthur.
*
Une infirmière entra sans faire de bruit dans la salle 102 du service de réanimation. Arthur dormait. Elle changea la poche qui recueillait les derniers épanchements de l’hématome et vérifia les constantes vitales de son patient. Satisfaite, elle reporta ses relevés sur un feuillet rose qu’elle rangea dans le dossier d’Arthur.
*
Norma frappa à la porte du bureau. Fernstein prit la doyenne des infirmières par le bras et l’entraîna dans le couloir. C’était la première fois qu’il s’autorisait un geste complice dans l’enceinte de l’établissement hospitalier.
— J’ai une idée, dit-il. Allons prendre un petit déjeuner au bord de l’océan, et puis nous irons piquer un petit somme sur la plage.
— Tu ne travailles pas aujourd’hui ?
— J’ai fait mon quota cette nuit, je prends ma journée.
— Il faut que j’informe le planning que je prends la mienne.
— Je viens de le faire à ta place.
Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent devant eux. Deux anesthésistes et un chirurgien orthopédique en pleine conversation saluèrent le professeur qui, contrairement à ce qu’avait pensé Norma, ne quitta pas son bras en entrant dans la cabine.
*
À dix heures du matin, un officier de police entra dans la cellule où Lauren s’était endormie. Le docteur Brisson avait retiré sa plainte. Le Mission San Pedro Hospital ne souhaitait pas la poursuivre pour « l’emprunt » d’une de ses ambulances. Une dépanneuse de la fourrière avait rapatrié sa Triumph sur le parking du commissariat. Lauren n’avait plus qu’à s’acquitter des frais d’enlèvement et elle serait libre de rentrer chez elle.
Sur le trottoir devant le commissariat, le soleil l’éblouit. Autour d’elle, la ville avait repris vie, et pourtant Lauren se sentait étrangement seule. Elle monta à bord de sa Triumph et reprit le chemin dont elle s’était écartée pour faire un détour au milieu de la nuit.
*
— Je pourrai lui rendre visite ? demanda Miss Morrison en raccompagnant Paul au bout du palier.
— Je vous appellerai dès que je l’aurai vu.
— Passez plutôt me voir, dit-elle en s’accrochant au bras de Paul. Je lui aurai préparé une boîte de sablés, vous pourrez les lui apporter demain.
Rose rentra chez elle, prit le double des clés de l’appartement d’Arthur et alla arroser ses plantes. Son voisin lui manquait beaucoup. À son grand étonnement, Pablo décida de l’accompagner.
*
Norma et le professeur Fernstein étaient allongés sur le sable blanc de Baker Beach. Il lui tenait la main et regardait une mouette virevolter dans le ciel. L’oiseau déploya ses ailes pour jouer avec les courants ascendants.
— Qu’est-ce qui t’inquiète ainsi ? demanda Norma.
— Rien, répondit Fernstein.
— Tu feras plein d’autres choses quand tu arrêteras l’hôpital, tu voyageras, tu donneras des conférences, et puis tu t’occuperas de ton jardin, c’est ce que font les retraités, non ?
— Tu te moques de moi, là ?
Fernstein se tourna pour regarder attentivement Norma.
— Tu comptes mes rides ? lui demanda-t-elle.
— Tu sais, je n’ai pas fait quarante années de neurochirurgie pour finir ma vie à tailler des bougainvillées et des thuyas. Mais ton idée de conférences et de voyages ça me plaît bien, à condition que tu m’accompagnes.
— Tu as peur de la retraite à ce point-là, pour me proposer des choses pareilles ?
— Non, pas le moins du monde, c’est moi qui l’ai avancée cette retraite, j’aimerais rattraper le temps perdu, je voudrais qu’il te reste quelque chose de nous.
Norma se redressa et regarda tendrement l’homme qu’elle aimait.
— Wallace Fernstein, pourquoi vous entêtez-vous à refuser ce traitement ? Pourquoi ne pas au moins essayer ?
— Je t’en supplie, Norma, ne reprenons pas cette conversation, faisons ces voyages et oublions les conférences. Le jour où le « crabe » aura eu raison de moi, tu m’enterreras où je te l’ai demandé. Je veux mourir en vacances, pas dans le théâtre où j’ai opéré toute ma vie, et encore moins côté spectateurs.
Norma embrassa le vieux professeur à pleine bouche. Tous les deux sur cette plage étaient comme deux vieux amants magnifiques.
*
Lauren referma la porte de son appartement. Kali n’était pas là pour lui faire la fête. La lumière du répondeur clignotait, elle enclencha la lecture mais n’écouta pas jusqu’au bout le message que sa mère avait laissé. Elle se rendit dans l’alcôve qui dominait la baie et prit son téléphone portable, effleurant les touches du clavier. Une mouette qui arrivait tout droit de Baker Beach vint se poser sur le poteau télégraphique dressé devant sa fenêtre. L’oiseau penchait la tête de côté, comme pour mieux la regarder, il agita ses ailes et regagna le large. Elle composa le numéro de Fernstein, obtint sa messagerie et raccrocha. Elle appela le Memorial, déclina son identité et demanda à parler à l’interne de garde. Elle voulait obtenir des nouvelles d’un patient qu’elle avait opéré cette nuit. Le neurologue de service effectuait sa visite, elle laissa son numéro pour qu’il la rappelle.
*
Paul attendait depuis plus d’une heure, assis sur une chaise, le long d’un mur de la salle d’attente. Les visites n’étaient autorisées qu’à partir de treize heures.
Une femme à la tête bandée enserrait dans ses bras une pochette de radiographies comme on tient un trésor.
Un enfant turbulent jouait sur le tapis, faisant rouler une petite voiture le long des motifs rectangulaires orange et violets.
Un vieux monsieur à l’allure élégante, les mains croisées dans le dos, regardait, attentif, quelques reproductions d’aquarelles accrochées aux murs. Hormis l’odeur si caractéristique des hôpitaux, on aurait pu l’imaginer visitant un musée.
Dans le couloir, une jeune femme emmitouflée dans une couverture dormait sur une civière, une perfusion accrochée à une patère s’écoulait dans la veine de son bras. Deux ambulanciers adossés au mur de chaque côté du brancard veillaient sur elle.
L’enfant s’empara d’un journal et commença à déchirer les pages, produisant un bruit aussi régulier qu’irritant. Sa mère ne lui portait aucune attention, profitant certainement d’un précieux moment de répit.
Paul regardait la pendule accrochée en face de lui. Enfin, une infirmière vint à sa rencontre, mais elle poursuivit son chemin vers le distributeur de boissons, ce n’était qu’un sourire de courtoisie. Comme elle fouillait les poches de sa blouse à la recherche d’un peu de monnaie, Paul se leva et avança vers elle. Il introduisit une pièce dans la fente du monnayeur et regarda l’infirmière d’un air interrogatif, le doigt sur le clavier de la machine.
— Un Red Bull ! dit la jeune femme, surprise.
— Vous êtes si fatiguée que ça ? demanda Paul en composant la série de chiffres qui libérerait la boisson de son compartiment.
Un ressort se mit à tourner, la canette avança vers la vitre avant de descendre dans le bac. Paul la récupéra et la tendit à l’infirmière.
— Voilà votre potion énergisante.
— Nancy ! dit-elle en le remerciant.
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