Marc Levy - Une autre idée du bonheur
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- Название:Une autre idée du bonheur
- Автор:
- Издательство:ROBERT LAFFONT
- Жанр:
- Год:2014
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– J'ai un tuyau pour vous, dit l'inspecteur au téléphone. Le pompiste que vous avez interrogé nous a contactés. Un jeune homme est venu faire le plein de sa moto ce matin. Il a eu un déclic, et s'est souvenu de l'avoir déjà vu en compagnie de la propriétaire de l'Oldsmobile.
– Et vous avez attendu tout ce temps pour me le dire ?
– Je n'avais pas que votre dossier à traiter aujourd'hui, et si vous me laissiez terminer, je pourrais aussi vous apprendre que le jeune homme en question a payé son essence avec une carte de crédit. Nous avons son identité et son adresse. Vous voulez que j'envoie une patrouille le cueillir ?
– Non, ça l'effraierait, et il n'a rien fait de répréhensible, jusqu'à nouvel ordre.
Tom se mit à réfléchir à la façon d'aborder le dénommé Jonathan Malone, sans le braquer. Il n'avait pas le temps de faire demi-tour pour aller lui rendre visite.
– Vous auriez un numéro où je pourrais le joindre ?
– J'ai son portable si vous avez de quoi noter.
Tom attrapa un crayon sur le bureau de l'officier qui remplissait le formulaire de mise à disposition d'un véhicule et recopia le numéro que lui communiquait l'inspecteur.
– Merci quand même, grogna l'inspecteur avant de raccrocher.
Obtenir de Jonathan Malone l'identité de la conductrice de l'Oldsmobile lui permettrait d'en connaître enfin l'immatriculation, mais Tom était un chasseur dans l'âme, et il savait que pour surprendre une proie, il ne faut pas lui courir après mais la précéder, deviner les endroits par lesquels elle passera.
Plus il y songeait, plus Tom était persuadé que pour stopper Agatha dans sa fuite, il lui fallait comprendre ce qu'elle avait en tête.
Il ouvrit sa sacoche, présenta à ses collègues la liste que lui avait procurée le juge Clayton et sollicita leur aide. Ensemble, ils épluchèrent les fichiers fédéraux à la recherche des lieux où vivaient les dix personnes figurant sur le document. Deux s'étaient volatilisées dans la nature, sept avaient une adresse répertoriée, et Tom avait rencontré le dernier dans la banlieue de Philadelphie, sans résultat.
Tom demanda à ses collègues de lui trouver une carte routière des États-Unis. Un officier alla lui en chercher une dans un bureau voisin.
Il marqua d'une croix chaque endroit où étaient censés résider les anciens amis d'Agatha, en élimina trois d'office, parce que situés en lisière de la frontière canadienne, ils habitaient dans la direction opposée à la trajectoire suivie jusque-là par l'Oldsmobile.
Le premier individu avait élu domicile dans un petit bled de la vallée de Shenandoah, le second dans la banlieue de Nashville, dans l'État du Tennessee, et lorsque Tom eut relié les croix restantes d'un trait qui filait d'est en ouest à travers six autres États, son visage s'illumina. Il avait pisté son gibier et savait désormais où le débusquer.
Il replia sa carte routière avec autant de précautions que si elle avait marqué l'emplacement d'un trésor, ajusta son arme à sa ceinture, remercia ses collègues et récupéra les clés de sa nouvelle voiture. Il ne lui restait que trois jours. Passé ce délai, le FBI s'élancerait aux trousses d'Agatha et son destin lui échapperait.
*
Les informations de Brian étaient précises, un panonceau indiquait la maison d'hôte à la sortie de Roanoke sur la 11.
John Wise, le propriétaire des lieux, les accueillit avec entrain, bien heureux de voir des clients frapper à sa porte alors que la belle saison commençait à peine. Elles étaient même les premières depuis l'arrivée de la neige au début de l'hiver.
Il s'empara du sac d'Agatha et se tourna vers Milly.
– Vous n'avez pas de bagage ?
– Non, répondit-elle en lançant un regard noir à sa voisine.
– Un bagage pour deux, précisa Agatha, mais chambres séparées, s'il vous plaît.
John les guida à l'étage et leur fit visiter les quatre chambres de son établissement. Agatha choisit celle qui se trouvait au bout du couloir, car il y avait une baignoire dans la salle de bains. Milly opta pour celle en face de l'escalier, parce que la couleur lui plaisait.
– J'allais passer à table, dit John, rien de très sophistiqué, juste une soupe et une bonne omelette, mais les œufs viennent de nos poules et les légumes du jardin, voulez-vous vous joindre à moi ?
– Une soupe sera bien suffisante en ce qui me concerne, soupira Agatha.
– Je goûterais volontiers à votre omelette, reprit Milly, mais après m'être douchée, si possible.
– Prenez tout votre temps, et descendez quand vous serez prêtes, dit l'homme avant de se retirer.
Agatha entra dans ses appartements et Milly la suivit.
– Je croyais que tu voulais faire chambre à part ?
– Et moi je croyais que nous allions chez vos amis ?
– C'est sa femme qui est une vieille copine, je ne connaissais pas son mari et d'ailleurs je m'étonne qu'elle ne soit pas là.
– Posez-lui la question !
– Je le ferai pendant le dîner, en attendant, sois discrète, je comptais lui faire une surprise et je ne voudrais pas tout gâcher.
– Rien n'est simple avec vous. Vous avez vraiment le goût du mystère ! grommela Milly en levant les yeux au ciel. Demain, il faudra que nous pensions à m'acheter de quoi me changer, je ne vais pas porter les mêmes vêtements jusqu'à San Francisco.
À son tour, Agatha leva les yeux au ciel. Elle ouvrit son sac, attrapa une culotte, un soutien-gorge, un pull à col en V et les lança à Milly.
– Tiens, en attendant demain ! Maintenant fiche-moi le camp, un bain m'attend.
Quand elles redescendirent, John patientait dans la salle à manger où fumait une soupière au milieu des trois couverts qu'il avait dressés.
Milly le félicita à la première cuillère avalée. Au cours du repas, Agatha, qui avait finement mené la conversation, apprit que la maîtresse des lieux était partie au début de l'après-midi chercher du ravitaillement et dînait chez une amie. Elle rentrerait tard dans la nuit, peut-être même au petit matin. Agatha et Milly offrirent à leur hôte de l'aider à débarrasser et à faire la vaisselle. John les supplia de tout laisser sur la table et leur proposa quelque chose qui lui semblait plus réjouissant. Roanoke possédait la plus grande étoile construite au monde. Érigée au sommet du mont Mill, elle était éclairée par six cent cinquante yards de tubes de néon. Ses illuminations la rendaient visible jusqu'à soixante-dix miles dans les airs. L'idée enchanta Agatha autant qu'elle déplut à Milly qui ne rêvait que de rejoindre son lit. Mais l'invitation semblait procurer tant de joie à leur hôte que Milly ne se sentit pas le courage de refuser. La moue boudeuse, elle monta à bord de son pick-up, et se retrouva prise en sandwich entre John et Agatha, plus joyeux l'un que l'autre.
Une trentaine de lacets plus tard, ils arrivèrent au sommet de la montagne, et Milly dut admettre que le spectacle de cette gigantesque étoile électrifiée était assez surprenant. Agatha sortit de la camionnette avec l'empressement d'un enfant qui vient d'entrer dans un parc d'attractions.
– C'est colossal, s'exclama-t-elle, je n'ai jamais rien vu de tel.
– Ce n'est jamais qu'un amas de néons, je n'ose même pas imaginer ce que ça doit bouffer en électricité, marmonna Milly.
– Dix-sept mille cinq cents watts, annonça fièrement John ; ça valait le détour, n'est-ce pas ?
– Un peu, oui ! s'exclama Agatha, enthousiaste.
– Elle n'a pas l'air d'apprécier, lui chuchota-t-il en jetant un œil à Milly qui restait en retrait. Qu'est-ce qui vous amène par ici, toutes les deux ?
– Ma filleule est un peu dépressive en ce moment ; pour rendre service à ses parents et lui changer les idées, je lui offre un petit voyage, et je peux vous assurer que ce n'est pas marrant tous les jours, répondit Agatha avec aplomb.
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