Marc Levy - Une autre idée du bonheur
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- Название:Une autre idée du bonheur
- Автор:
- Издательство:ROBERT LAFFONT
- Жанр:
- Год:2014
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– Elle a beaucoup de chance d'avoir une marraine comme vous. Qu'est-ce qui ne va pas chez elle ? poursuivit-il sur le ton de la confidence.
– Que voulez-vous, les jeunes aujourd'hui, à la moindre désillusion, c'est le monde qui s'écroule.
– Je crois que nous étions pareils, chuchota John en souriant.
– Peut-être, je ne m'en souviens plus. Allez, rentrons, la petite est fatiguée.
Ils rebroussèrent chemin, Milly, mains dans les poches, leur emboîta le pas.
Alors qu'elle ouvrait la portière du pick-up, Milly se pencha vers Agatha.
– Je vais faire comme si je n'avais pas entendu votre petite conversation, histoire de ne pas vous laisser seule dans ce bled avec ma dépression.
Et juste avant de grimper sur la banquette, elle lui marcha volontairement sur le pied, lui dardant un sourire narquois.
*
De retour à la maison d'hôte, elles rejoignirent leurs chambres respectives, sans se dire bonsoir.
Milly se mit aussitôt au lit, prête à s'abandonner au sommeil quand son téléphone vibra. Elle décrocha à la hâte.
– Frank ?
– Jo !
– Je n'ai pas vu ton numéro apparaître.
– Je t'appelle d'une cabine.
– Qu'est-ce qu'il y a ?
– C'est à toi qu'il faut poser la question. J'ai reçu un drôle d'appel tout à l'heure. Un marshal m'a questionné au sujet de l'Oldsmobile, ou plutôt de sa propriétaire.
– Un marshal ? répéta Milly dont le cœur battait à toute vitesse.
– Une femme qu'il recherche a été repérée par des caméras de surveillance, rôdant près de ta voiture à la station 7-Eleven, il craignait qu'elle soit montée à bord. Ta copine n'aurait pas d'ennuis avec la justice, par hasard ?
– Mais non, balbutia Milly, et pourquoi t'a-t-il appelé toi ?
– Le pompiste m'a reconnu. Ce matin je suis passé faire le plein de ma moto, j'ai payé avec ma carte de crédit. C'est dingue, même un plein d'essence n'est plus anonyme de nos jours.
La station en question se trouvait bien loin du domicile de Jo et Milly préféra ne pas chercher à savoir pourquoi son meilleur ami avait choisi de faire un tel détour pour de l'essence.
– Qu'est-ce que tu lui as dit ?
– Je lui ai raconté un bobard auquel il n'a pas cru, que je te fréquentais, de temps à autre sans vraiment te connaître, juste ton prénom, j'en ai inventé un ; que je ne t'avais pas revue depuis longtemps et que tu n'étais pas de la région.
– En effet, c'est un peu lourd à avaler, je dois dire.
– Je sais, mais c'est ce que j'ai trouvé de mieux. C'est pour ça que je préférais te téléphoner d'une cabine. Il avait l'air vraiment préoccupé. Fais attention à toi, Milly, je suis mieux placé que qui que ce soit pour apprécier la valeur d'une amitié, mais ne va pas t'empêtrer dans une situation inextricable. Si ta copine est recherchée par un marshal et non par les flics, il y a de grandes chances que ses problèmes soient sérieux, ce sont des officiers fédéraux, on ne rigole pas avec eux.
– Jo, je t'assure que c'est une coïncidence, répondit Milly d'une voix ferme qui l'étonna elle-même.
Pourtant, à peine ces mots prononcés, elle se demanda si elle était en train de mentir à Jo, ou à elle-même.
– Où te trouves-tu ?
– En Virginie, j'ai vu une immense étoile bardée de néons, la plus grande au monde, elle est si grande qu'on peut l'apercevoir jusqu'à plus de soixante miles dans les airs, tu te rends compte ?
– Elle était belle ? interrogea Jo.
– Plutôt moche, dit Milly.
– Alors je vais te laisser, je préfère que notre conversation se termine quand tu me dis la vérité. Je t'appellerai demain, et si tu as besoin de moi, j'arrive.
– Je sais, murmura Milly.
Mais Jo avait déjà raccroché et Milly, bien qu'épuisée par la fatigue, mit longtemps avant de trouver le sommeil.
1. Students for a Democratic Society.
7.
Agatha se réveilla aux premières lueurs du jour. Elle s'habilla sans faire de bruit, rangea ses affaires et, entendant des voix à travers le plancher de sa chambre, elle descendit au rez-de-chaussée. John préparait un feu dans la cheminée du salon.
– Déjà debout ? Vous êtes bien matinale.
Question de point de vue, en prison, on cognait aux portes des cellules à 5 h 30, se dit Agatha, mais elle garda cette pensée pour elle.
– Installez-vous dans la salle à manger, ma femme est rentrée, je vais la prévenir. Café ou thé ?
– Café, s'il vous plaît, répondit Agatha.
– Votre filleule dort encore ?
– Oui, elle a besoin de repos.
Et tandis que John se rendait en cuisine, Agatha alla prendre place à la table.
Quelques instants plus tard, la maîtresse des lieux apparut, portant un plateau de petit déjeuner.
– John m'a dit que vous aviez passé une belle soirée, je suis désolée d'avoir été absente. Vous souhaitez des œufs, des pancakes, du pain ? proposa-t-elle avant de relever les yeux.
– Ce qui sera le plus simple pour vous, répondit Agatha d'une voix froide.
Lucy demeura figée, son plateau en mains, soutenant le regard d'Agatha.
John arriva dans son dos.
– Ne reste pas plantée là, sers donc Madame.
Lucy s'exécuta. Elle posa le plateau, dressa le couvert et versa le café.
– La compagnie de ma femme ne vous dérange pas ? dit-il en invitant Lucy à s'asseoir.
– Pas le moins du monde.
– Je retourne à mes fourneaux, qu'est-ce qui vous ferait plaisir ?
– Des œufs, puisque je ne les ai pas goûtés hier, brouillés, et des toasts si ce n'est pas trop demander, répondit Agatha.
John s'éclipsa, laissant les deux femmes seule à seule.
– Qu'est-ce que tu fais ici ? chuchota Lucy.
– C'est amusant, Brian semblait aussi heureux de me voir hier que toi ce matin. En fait non, pour être franche, ce n'est pas très amusant.
– Évidemment que je suis heureuse de te voir, Hanna. Je suis surprise, c'est tout.
– Heureuse ? Est-ce que ta vie l'est aussi ? demanda Agatha.
– On se débrouille. Comme tu peux le constater, ce n'est pas le grand luxe, les fins de mois sont difficiles, surtout en hiver, c'est un combat de tous les jours, mais on arrive à joindre les deux bouts.
– C'est bien plus douillet que les endroits où j'ai vécu ces trente dernières années. Tu n'imagines pas comme Bedford Hills 1manquait de confort.
Lucy baissa les yeux.
– Tu as parlé à John ? s'enquit-elle en se tortillant les doigts.
– De quoi ?
– De nous.
– Ça t'inquiète ?
– Il ignore tout de notre histoire, nous nous sommes rencontrés il y a dix ans, je ne lui ai jamais rien dit.
– Je comprends, répondit Agatha. Ce serait probablement un choc pour lui s'il apprenait que sa femme a du sang sur la conscience.
– Si tu es venue me faire chanter, je n'ai pas d'argent, regarde autour de toi.
– Pour qui me prends-tu, Lucy ?
– Alors qu'est-ce que tu veux ?
– Rendre visite à une amie avec qui j'ai partagé les moments les plus intenses de ma jeunesse, ce n'est pas une raison suffisante à tes yeux ? Y en aura-t-il un dans la bande pour m'ouvrir ses bras, me montrer un peu de sollicitude, des remords ? En tout cas pas toi, sinon tu serais venue me voir... Mais rassure-toi, personne ne l'a fait.
– Parce que le premier à le faire aurait été cueilli au parloir, tu le sais très bien. Mais j'ai pris de tes nouvelles, et je t'ai envoyé des colis.
– Les cinq premières années, une fois l'an à Noël.
– Après je ne pouvais plus, Hanna, c'était bien trop risqué. Si tu as besoin d'un petit coup de main pour repartir dans la vie, je ne suis pas bien riche, mais je peux...
– La seule chose dont j'ai besoin, c'est le carnet de ma sœur, donne-le-moi et je quitterai ta maison aussi vite que j'y suis entrée.
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