Levy Marc - Un sentiment plus fort que la peur

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– C'est trop tôt, ou trop tard, je n'en sais plus rien, murmura-t-elle.

Andrew regarda la pendule au-dessus du bar.

– Il faut que j'y aille, soupira-t-il. Reste ici, je voulais juste te dire ces choses-là avant de partir.

– Me dire quoi, que tu es désolé ?

– Que je t'appartiens.

Andrew se leva et se dirigea vers la porte. Il bouscula un policier et s'excusa. Le policier le dévisagea avec un air étrange et Valérie se leva aussitôt pour les rejoindre.

– Viens, dit-elle en prenant Andrew par le bras.

Elle tapa sur l'épaule du flic, lui demanda de ses nouvelles et entraîna Andrew hors du café.

– Merci, murmura Andrew sur le trottoir.

– De quoi ?

Un taxi se rangea devant eux, Suzie apparut à la vitre arrière. Valérie la regarda.

– C'est avec elle que tu t'en vas ?

Pour toute réponse, Andrew hocha la tête et ouvrit la portière.

– Tu voulais savoir quoi faire pour que je te pardonne, ne pars pas.

– Ce n'est plus toi la victime aujourd'hui, Valérie, puisque c'est moi qui t'aime.

Andrew la fixa longuement, puis il baissa les yeux et monta dans le taxi.

Lorsque la voiture s'éloigna, il se retourna pour la regarder par la lunette arrière.

Valérie se tenait là, seule à côté d'un réverbère, et avant que le taxi n'eût tourné au coin de la rue, il l'aperçut rentrer dans le café.

*

Elle traversa la salle comme un automate et se rassit devant sa tasse de café. Le policier qu'Andrew avait bousculé vint la rejoindre.

– Qui était ce type ? Son visage me dit quelque chose.

– Un ami d'enfance, mais mon enfance est si loin.

– Je peux faire quelque chose pour toi, Valérie ? Tu n'as pas l'air dans ton assiette.

– Tu m'emmènerais dîner ce soir ?

*

– Les sacs sont dans le coffre, dit Suzie. C'était futé de choisir ce café. Vous auriez dû me demander de venir vous chercher dans la salle, ça aurait été encore plus discret.

– Vous pourriez vous taire jusqu'à ce que nous arrivions à l'aéroport ?

Suzie resta silencieuse durant tout le trajet. Ils traversèrent le George Washington Bridge, et Andrew regarda Manhattan s'éloigner plus que jamais.

Suzie se présenta au comptoir d'Atlantic Aviation sous le nom de Clarks, comme le lui avait ordonnée Stanley. La réceptionniste les pria de patienter dans un salon. Quelques instants plus tard, un homme vint les chercher.

– Suivez-moi, dit-il en les faisant ressortir du bâtiment.

Ils longèrent des grillages qui encerclaient les installations aéroportuaires. Un tracteur était garé un peu plus loin. L'homme tira la bâche du chariot à bagages qui lui était arrimé, jeta leurs deux sacs à l'intérieur et les invita à y grimper avant de rabattre la bâche.

Le convoi s'ébranla. Assis en tailleur avec leurs sacs sur les genoux, Andrew et Suzie entendirent le grincement d'une porte en fer qui glissait sur ses rails et le tracteur accéléra.

Il remonta le tarmac et finit par s'immobiliser au pied d'un Gulfstream immatriculé au Texas.

L'homme les fit descendre du chariot et leur montra la porte de la soute de l'appareil. Là où il stationnait, on ne pouvait l'apercevoir depuis les terminaux.

– Passez par là, et restez planqués à l'arrière de l'avion jusqu'au décollage. Ce jet est censé se rendre à Halifax. En route, le pilote demandera à virer de cap vers Saint-Pierre-et-Miquelon. Vous retournerez dans la soute lors de l'escale et redécollerez après qu'un nouveau plan de vol vers Oslo aura été déposé. Durant la descente en Norvège, le pilote fera état d'un problème technique et sollicitera l'autorisation d'atterrir sur un aérodrome situé à trente kilomètres d'Oslo. Vous quitterez l'avion, une voiture vous prendra en charge et vous déposera où vous le voulez. Ensuite, vous serez livrés à vous-même. Des questions ?

– Aucune, répondit Suzie.

– Une dernière chose, reprit l'homme, en tendant une enveloppe à Suzie, on m'a demandé de vous remettre ceci. En arrivant en ville, achetez le Herald Tribune et lisez les petites annonces. Je suppose que vous savez ce que ça veut dire. Bon voyage et bonne mission.

Andrew et Suzie grimpèrent sur le tapis mécanique qui filait vers la soute. L'homme referma la porte et fit signe au pilote. Les réacteurs se mirent en route et l'appareil roula pour aller s'aligner sur la piste.

14.

La voiture traversait des sous-bois auxquels succéda une campagne blanche. Des champs séparés de murets se jouxtaient, tristes comme des cours de prison en hiver. Sur la ligne d'horizon apparurent des hameaux aux cheminées fumantes. Ils longèrent un lac, passèrent plusieurs villages et le rideau du jour s'ouvrit sur la banlieue d'Oslo.

Suzie prit dans son sac l'enveloppe que lui avait confiée l'homme juste avant leur départ. Elle contenait un guide touristique, des couronnes norvégiennes et l'adresse d'un hôtel qu'elle remit au chauffeur.

L'hôtel était modeste, mais le propriétaire ne leur demanda ni de présenter leurs papiers ni de remplir une fiche de renseignements.

La chambre contenait deux lits étroits couverts d'une toile de velours râpé, séparés par une table de nuit en pin. La fenêtre s'ouvrait sur l'entrée d'une usine où des ouvriers se pressaient. Suzie tira le rideau de percale et alla se doucher dans la salle de bains attenante. Elle était minuscule, mais avait le mérite d'exister.

*

Il régnait une ambiance monacale dans la salle à manger. La femme qui leur servit le petit déjeuner n'avait plus d'âge, elle se retira sans prononcer un mot. Andrew et Suzie restèrent en compagnie d'un couple de voyageurs, assis près d'un buffet. L'homme lisait son journal, son épouse étalait avec grande précaution une confiture rouge sur des biscottes. Ils se saluèrent du regard et chacun replongea le nez dans son assiette.

Andrew remonta chercher leurs sacs. Il s'acquitta de la note et prit un dépliant où sur une face était imprimé un plan de la ville et sur l'autre celui du réseau ferré.

Suzie, qui se plaignait souvent de la dureté du froid bostonien, reconsidéra la question en se faisant cueillir par la brise glaciale qui parcourait les rues de cette banlieue de Norvège.

Ils marchèrent jusqu'à la gare d'Asker, Andrew demanda à un guichetier depuis quel quai partaient les trains de la ligne Drammen en direction d'Oslo. L'homme leur indiqua leur chemin dans un anglais très correct.

La motrice rouge entra en gare quinze minutes plus tard. C'était un train régional comme il en passe dans toutes les banlieues des grandes villes du monde, mais pour seuls graffitis sur ses wagons, il arborait les traînées de neige grise que le vent avait brossée sur les flancs.

À la gare centrale d'Oslo, Suzie se rendit devant un kiosque à journaux. Elle acheta deux exemplaires du Herald Tribune et conduisit Andrew à la table d'un café où ils s'assirent côte à côte.

– Vous me beurrez une biscotte ? dit-elle en ouvrant l'exemplaire du quotidien.

Andrew se pencha par-dessus son épaule.

– Qu'est-ce qu'on cherche ? demanda-t-il.

– Un message anodin.

– Où avez-vous appris tout ça ?

– J'ai eu Knopf pour parrain, j'étais à bonne école, répondit Suzie. Il me racontait que pendant la guerre froide les annonces du Herald servaient de courrier à tous les services d'espionnage qui communiquaient ainsi en toute impunité. Des informations ultraconfidentielles traversaient les frontières sans que personne puisse les intercepter. Et de ce fait, chaque matin, des services de contre-espionnage scrutaient la moindre ligne de ces mêmes annonces, à l'affût d'un message à décoder. Voilà, j'ai trouvé le nôtre, ajouta-t-elle en parcourant du doigt les lignes suivantes :

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