Levy Marc - Un sentiment plus fort que la peur
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*
Dormir par terre n'avait pas dérangé Suzie, mais Andrew, lui, avait les reins endoloris. Il se frotta le bas du dos en grimaçant.
– Nous pourrions essayer par le Canada, dit-il en se penchant sur l'écran de Dolorès.
– Essayer quoi ?
– Le Mexique serait plus sûr. De là, nous pourrions rouler jusqu'au Guatemala et embarquer à Guatemala City vers l'Europe. La NSA n'est pas très populaire en Amérique du Sud.
– Six jours, sept pour arriver à destination ? C'est dément.
– JFK me tenterait bien, nous serions à Oslo demain, ou morts, ce qui est plus probable d'ailleurs.
– Je peux utiliser ce téléphone sans risque ? interrogea Suzie.
– Depuis le Watergate, les lignes des journalistes sont sûres, je ne pense pas que le gouvernement s'amuserait à mettre le New York Times sous écoute, ce serait trop risqué pour eux. Qui voulez-vous appeler ?
– Mon agence de voyages, répondit Suzie en défiant Andrew du regard.
– Elle est ouverte à 5 heures du matin ?
*
Stanley regarda le réveil sur la table de nuit et leva les yeux au ciel. Il râla et repoussa les draps à ses pieds avant de quitter son lit. Il enfila sa robe de chambre et hurla un « J'arrive » alors que le téléphone continuait de sonner.
– Tu as oublié quelque chose ? demanda-t-il en décrochant.
– C'est Suzie, Stanley, il faut que je parle à Arnold.
– Vous avez conscience de l'heure ?
– C'est urgent.
– Quand est-ce que ça ne l'est pas avec vous ?
– Ne raccrochez pas, Stanley, cette fois-ci, c'est grave et cela concerne également Arnold. Réveillez-le et passez-le-moi, je vous en prie.
– Il n'est pas rentré et il ne rentrera pas avant plusieurs jours. J'ai eu l'agréable surprise de l'apprendre par un message sur notre répondeur. Et vous vous doutez bien que je ne sais pas où il est. Qu'est-ce que vous lui vouliez ?
– Qu'il m'aide à me rendre à Oslo au plus vite, et quand je dis au plus vite, je parle d'une vraie course contre la montre.
– Eh bien prenez l'avion !
– Pas sur une ligne régulière, c'est impossible.
Stanley entortilla le cordon autour de ses doigts et regarda la photo d'Arnold et lui posée sur le guéridon. Elle avait été prise au Belize, au cours des rares vacances qu'ils s'étaient accordées et encore, Stanley était presque certain que Knopf n'avait pas choisi cette destination par hasard.
– Si je vous aide à vous rendre en Norvège, y aurait-il une infime chance que vous vous y installiez ? C'est beau, la Norvège, vous pourriez être heureuse là-bas, vous qui aimez tant le froid.
– Si vous m'aidez, Stanley, je vous promets que vous n'aurez plus jamais affaire à moi, et Arnold non plus.
– Que Dieu vous entende ! Laissez-moi étudier cela et retrouvez-moi devant la patinoire de Central Park dans une heure.
Après avoir raccroché, Stanley s'empara du cadre photo sur le guéridon et murmura à son compagnon :
– J'espère que tu tiendras ta promesse, mon vieux, parce que sinon, c'est moi qui ne serai plus là quand tu rentreras.
*
Le parc baignait encore dans la nuit claire. De rares joggeurs empruntaient déjà les allées. On pouvait voir leur souffle embué qui semblait les précéder à chaque foulée. Stanley comptait ses pas devant l'entrée de la patinoire, luttant contre le froid. Il sursauta quand Suzie posa la main sur son épaule.
– Bon sang, ne faites pas des choses comme ça, j'ai le cœur fragile.
– Désolée, je dois être discrète en ce moment.
– Qu'avez-vous encore fait ? Oh, et puis ne m'en dites rien, je ne veux pas le savoir.
– Vous avez pu...
– Vous étiez pressée, non ? Alors laissez-moi parler !
Stanley regarda par-dessus l'épaule de Suzie.
– Qui est ce type qui nous épie derrière cet arbre ?
– Un ami.
– Il est tout à fait grotesque. Présentez-vous dans les locaux d'Atlantic Aviation à l'aéroport de Teterboro à 11 heures sous le nom de Mme Clarks. Si vous voyagez avec ce zozo qui se prend pour un singe, vous n'aurez qu'à prétendre qu'il est votre garde du corps. Un homme viendra vous chercher et fera en sorte que vous embarquiez sans que personne vous contrôle.
– Et ensuite ?
– Ensuite, vous me faites confiance et vous serez à Oslo demain.
– Merci, Stanley.
– Ne me remerciez pas, je suppose que c'est ce qu'Arnold aurait attendu de moi. Je le fais pour lui, pas pour vous, même si malheureusement, c'est un peu la même chose. Au revoir, Suzie.
Stanley enfouit ses mains dans ses poches et s'en alla. Il passa à côté de l'arbre derrière lequel se tenait Andrew et lui souffla au passage :
– Vous êtes ridicule, mon vieux !
Et Stanley disparut dans la brume du parc.
– C'est bon, dit Suzie, en rejoignant Andrew, nous avons nos billets pour la Norvège.
– À quelle heure, le départ ?
– Onze heures à Teterboro, je vous expliquerai en chemin.
Andrew tira de sa poche l'enveloppe de Simon et tendit dix billets de cent dollars à Suzie.
– Prenez un taxi, les friperies de Nolita ouvrent à 8 heures, achetez-nous des vêtements chauds. En attendant, passez dans un drugstore et prenez des nécessaires de toilette, deux lampes torches, on ne sait jamais, et tout ce que vous jugerez utile.
– Doublez la mise, dit Suzie en comptant les billets.
– Je vous demande de nous acheter des pull-overs et des brosses à dents, pas un smoking et une robe du soir !
– Et vous, où allez-vous pendant que je fais les courses ?
– Ça ne vous regarde pas. Retrouvez-moi à 8 h 45 à cette adresse, dit-il en griffonnant son carnet. Je vous attendrai sur le trottoir.
*
Le café était bondé de policiers en uniforme, ce qui n'avait rien d'anormal pour un établissement situé en face des écuries de la police montée.
Valérie poussa la porte, son visage se ferma quand elle aperçut Andrew assis au comptoir.
Elle salua plusieurs hommes en se frayant un chemin vers le bar et se faufila à côté d'Andrew. Le policier qui prenait son café lui céda sa place et alla s'asseoir avec des collègues attablés dans un box.
– Qu'est-ce que tu fais ici ? murmura-t-elle.
– Je suis venu te voir.
– Tu n'as pas choisi le meilleur endroit. Tu es recherché, ta photo est punaisée au mur à l'entrée du commissariat, en mauvaise compagnie.
– Tes camarades ont l'habitude de voir le monde du haut de leurs canassons, aucun ne m'a prêté attention. Qui pourrait imaginer qu'un homme traqué vienne de son plein gré se jeter dans la gueule du loup ?
– Qu'as-tu fait, Andrew ?
– Je me suis intéressé à un dossier qui dérange des gens très haut placés.
– L'Argentine ne t'avait pas suffi ?
– J'ai besoin de toi, Valérie.
– Tu as besoin que je te rende un service ? C'est pour ça que tu es venu ?
– Non, j'ai besoin de toi pour vivre. Tu me manques, je voulais que tu le saches avant que je parte.
– Tu vas où ?
– Loin.
– Et tu reviens quand ?
– Je n'en sais rien, c'est plus dangereux que l'Argentine.
Valérie reposa sa tasse, le regard fixé sur les volutes de vapeur qui la coiffaient.
– Je ne veux plus, Andrew, je ne veux plus jamais passer mes nuits sur le fauteuil d'une chambre d'hôpital à prier pour que tu te réveilles. Tous ceux qui se pressaient à ton chevet me demandaient si tu souffrais dans ton sommeil, jamais comment j'allais. Moi, je souffrais en silence, à te regarder, en me rappelant que le jour de notre mariage, tu en aimais une autre.
– Ta présence était ma seule raison de m'accrocher. Je savais que tu étais là, j'entendais parfois ta voix. J'ai puisé toute ma force pour m'en sortir et te demander pardon. Je n'arrivais pas à bouger et encore moins à parler. Le jour où j'ai enfin rouvert les yeux, tu n'étais plus là. Je sais ce que j'ai fait, et je le regrette, mais je ne t'ai jamais trompée. Je ferai n'importe quoi pour que tu me pardonnes un jour, dit Andrew. Tu crois que je n'aimerais pas être un homme meilleur, celui avec lequel tu voulais passer ta vie ?
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