Levy Marc - Un sentiment plus fort que la peur
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– Vos oiseaux ont réussi à disparaître pendant quarante-huit heures, enchaîna-t-il, je n'autoriserai pas que cela se reproduise.
– C'est vous qui avez commandité cette brillante intervention sur l'île de Clarks ?
Littlefield regarda ses collaborateurs d'un œil complice et bienveillant. Pour que chacun d'eux sache qu'il appartenait à une équipe soudée dont il était le chef.
– Non, nous n'y sommes pour rien.
Littlefield retourna à la fenêtre contempler la vue.
Les projecteurs éclairaient d'une lumière vert et rouge la structure de l'Empire State Building, signe de l'approche des fêtes de fin d'année. Elias Littlefield pensa que lorsque ce dossier ne serait plus qu'une affaire de plus réglée par ses soins il irait bien skier dans le Colorado.
– Vous en êtes encore réduit à faire la course avec d'autres agences ? reprit Knopf. Je me demande si c'est vraiment votre pays que vous voulez protéger, ou votre carrière ?
– Pourquoi ce ne serait pas les Russes, les Canadiens ou même les Norvégiens qui chercheraient à nous prendre de vitesse ?
– Parce qu'ils sont intelligents. Ils attendraient de mettre la main sur les preuves avant d'agir.
– Épargnez-moi ce ton condescendant, Knopf. Vous nous avez assuré pendant des années que de telles preuves n'existaient plus. La seule raison qui justifie que nous vous ayons sorti de votre retraite est la connaissance que vous aviez de cette affaire. Mais plus les jours passent et plus je doute de votre utilité. Je vous rappelle que votre rôle ici se limite à celui d'observateur, alors gardez vos remarques pour vous.
Knopf repoussa sa chaise. Il attrapa sa gabardine au portemanteau et s'en alla.
*
Le métro s'arrêta dans un grincement mécanique, les portières de la rame s'ouvrirent. Andrew et Suzie s'engouffrèrent dans le wagon de tête et allèrent s'asseoir sur la première banquette libre.
– Une heure après notre départ, les policiers qui se trouvaient chez Colman ont été priés de quitter les lieux.
– Par qui ?
– Par des agents de la NSA qui, paraît-il, prenaient leur relève.
– Comment l'avez-vous appris ?
– J'avais demandé un petit service à un ami. Il m'a rappelé peu de temps après pour me donner cette information.
– Je croyais que nous ne devions pas rallumer nos portables ?
– C'est pour ça que nous sommes ici, pour disparaître de leurs écrans. Nous sortirons au terminus de Brooklyn.
– Non, nous descendons à Christopher Street, moi aussi j'ai du nouveau.
*
Les lumières du chantier de la Freedom Tower ne formaient plus qu'un halo dans la nuit grise. Une de ces nuits où le crachin d'hiver vous glace jusqu'aux os. Les voitures filaient sur la Septième Avenue dans un tohu-bohu de klaxons et de crissements de pneus sur l'asphalte humide.
Suzie repoussa la porte du 178 et descendit les marches abruptes de l'escalier qui menait au sous-sol. Ils entrèrent dans la salle du Village Vanguard. Il était encore tôt et le Steve Wilson trio s'époumonait pour deux clients au bar, un homme esseulé dans un box et un autre qui lisait ses e-mails sur son portable, relevant la tête de temps à autre. Lorraine Gordon, depuis son tabouret, scrutait la salle avec son air installé de patronne. Quarante-deux ans, qu'elle était là, fidèle au poste, six soirs par semaine.
Thelonious Monk, Miles Davis, Hank Mobley, Bill Evans, elle les avait tous accueillis dans son club. Et pour ces musiciens venus des quatre coins de l'Amérique, elle était simplement « Lorraine », la muse de la Mecque du jazz, sauf Shirley Horn, qui l'avait baptisée le « sergent », mais peu de gens s'autorisaient à l'appeler ainsi.
Suzie et Andrew s'installèrent au plus loin de la scène. Lorraine Gordon s'approcha et n'attendit pas leur permission pour s'asseoir avec eux.
– Un revenant ! Où étais-tu passé ?
– Ici aussi vous êtes un habitué ? demanda Suzie.
– Monsieur a sa bouteille chez moi, ma petite, rétorqua la patronne, sans lui adresser un regard.
– J'étais en vadrouille, dit Andrew.
– Je t'ai connu plus mauvaise mine, quoique l'éclairage chez moi soit toujours flatteur. Qu'est-ce que tu as fait de ta femme ?
Et comme Andrew ne répondait pas, elle s'enquit de ce qu'il voulait boire.
– Rien, déclara Suzie à sa place. Il n'a pas soif.
Lorraine apprécia son culot, mais se garda bien de le lui dire. Elle n'aimait pas les filles un peu trop jolies à son goût, les soupçonnant de se servir de leur cul pour arriver à leurs fins. Chaque fois qu'un musicien lui avait fait défaut, où s'était pris de jouer saoul comme une barrique, c'était à cause d'une jolie fille qui lui avait brisé le cœur.
– Sa grand-mère aurait joué dans ton club, il y a longtemps, dit Andrew en désignant Suzie d'un coup d'œil. Liliane Walker, ce nom te dit quelque chose ?
– Rien du tout, affirma Lorraine en considérant Suzie. Des musiciens, ma chérie, j'en ai vu défiler quelques-uns.
– Et si elle s'était appelée Liliane Mc Carthy ? interrogea Suzie en résistant à l'envie de remettre Lorraine à sa place.
– En quelle année elle est venue jouer, ta mamy ?
– La dernière fois, ce devait être en 1966.
– Tu te rends compte, j'avais vingt-six ans, ma chérie. Max et moi n'étions même pas encore mariés.
Lorraine Gordon fit un tour d'horizon et arrêta son regard sur le mur tapissé de portraits en noir et blanc.
– Non, je ne me souviens pas d'elle.
Suzie tira la photo de Liliane de sa poche et la posa sur la table. Lorraine la regarda et se dirigea vers le mur qu'elle parcourut des yeux. Elle décrocha un cadre et revint s'asseoir.
– Tiens, la voilà, ta grand-mère. Tous ceux qui ont joué ici ont droit à leur photo au mur. Tu n'as qu'à retourner le cadre, chacun la dédicaçait.
Suzie, mains tremblantes, observa attentivement le visage souriant de Liliane. Elle avait l'air d'une autre femme, incomparablement plus rayonnante que celle qui figurait sur les photos que Suzie avait vues d'elle. Elle retourna le cadre et, sans montrer son étonnement, le repoussa vers Andrew.
Au lieu d'une dédicace, était écrit : « Oslo, Kulturhistorisk, Frederiks Gate 3. »
Andrew s'approcha de Lorraine et se pencha à son oreille.
– Tu me rendrais un service ? Si quelqu'un vient te poser des questions, tu ne nous as pas vus ce soir.
– Ce n'est pas mon genre, de couvrir les adultères.
Andrew la fixa dans le blanc des yeux et Lorraine Gordon sut qu'il s'agissait d'autre chose.
– Tu as des ennuis avec les flics ?
– C'est plus compliqué que ça, et j'ai besoin de gagner du temps.
– Alors filez tous les deux. Passez par les coulisses. Au bout du couloir, il y a une porte qui donne sur Waverly Place. Si on ne vous a pas vus entrer, on ne vous verra pas plus sortir.
Andrew emmena Suzie chez Taim, une gargote qui ne payait pas de mine, mais où l'on venait depuis Uptown pour ses falafels. Ils décidèrent ensuite de faire quelques pas dans les rues du West Village.
– On ne retourne pas au Marriott, l'adresse est grillée, dit Andrew.
– Il y a d'autres hôtels à New York, suggéra Suzie, choisissez celui qui vous plaira, je suis frigorifiée.
– Si c'est à la NSA que nous avons affaire, tous les hôtels de la ville ont dû recevoir notre signalement et même les plus miteux ne rigolent pas avec ça.
– On ne va pas passer la nuit à errer dehors ?
– Je connais deux trois bars où nous serions tranquilles.
– J'ai besoin de dormir.
Andrew repéra une cabine téléphonique à l'angle de Perry et de Bleecker Street.
– Un nouveau meurtre ? s'inquiéta l'inspecteur Pilguez.
– Pas encore, j'ai juste besoin d'un endroit sûr où passer la nuit.
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