Levy Marc - Un sentiment plus fort que la peur

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– Dit quoi ? Qu'en demandant à ce garçon de nous aider à assembler les morceaux manquants d'un opéra, nous l'avions condamné à mort ? Qu'il a probablement été exécuté par un tueur professionnel et que nous avons de bonnes raisons de croire à cette hypothèse parce que vous avez dessoudé un de ses collègues avant-hier soir ? Vous avez besoin que je vous rappelle ce qui s'est passé sur l'île ? Qui de nous deux ne voulait pas qu'on prévienne les flics de peur que son enquête s'arrête ?

– Je dois parler à Knopf, que ça vous plaise ou non.

– Faites comme bon vous semble, moi, je dois aller parler à ma rédactrice en chef et je n'ai pas la moindre idée du bobard que je vais lui servir pour qu'elle me foute la paix. J'emporte le texte, je l'étudierai au journal, on se retrouve en fin de journée à l'hôtel. Je n'aime pas l'idée de vous laisser seule, soyez prudente et ne rallumez pas votre portable.

– Vous l'avez bien fait, vous !

– Je n'avais pas le choix et je le regrette.

*

Andrew avait besoin de se remettre les idées en place. Une vingtaine de blocs le séparaient du journal, il décida de les parcourir à pied. En entrant dans le premier bar venu, il commanda un Fernet-Coca, le barman n'en servait pas et Andrew ressortit furieux.

En chemin, il s'arrêta devant une cabine téléphonique et composa un numéro à San Francisco.

– C'est Andrew Stilman à l'appareil. Je vous dérange ?

– Tout dépend du service que vous allez encore me demander, répliqua l'inspecteur Pilguez.

– Je me suis retrouvé accidentellement sur une scène d'homicide. J'y ai laissé pas mal d'empreintes, j'ai besoin d'une recommandation auprès de vos collègues.

– C'est-à-dire ?

– Que quelqu'un comme vous leur assure que je ne suis pas le genre d'homme à assassiner un gosse. La victime avait vingt ans au plus. J'ai besoin qu'on me laisse tranquille, le temps de boucler une enquête.

Pilguez ne répondait pas, Andrew entendait le souffle de sa respiration.

– Et bien sûr, vous vous trouviez sur les lieux du crime par hasard ? finit-il par lâcher d'un ton flegmatique.

– Plus ou moins.

– Ça s'est passé où ?

– À la résidence étudiante de la Juilliard Academy, sur la 65 e.

– Vous avez une idée de qui a fait le coup ?

– Non, mais c'est un travail de professionnel.

– C'est bon, je vais passer ce coup de fil. Dans quelle histoire êtes-vous encore allé vous fourrer, Stilman ?

– Si je vous disais que je n'en sais rien, vous me croiriez ?

– Est-ce que j'ai le choix ? Vous avez besoin d'un coup de main ?

– Je ne pense pas, non, en tout cas pas encore.

– Le cas échéant, n'hésitez pas, je m'ennuie comme un rat mort en ce moment.

Pilguez raccrocha.

Arrivé devant les locaux de la rédaction, Andrew releva la tête pour contempler les lettres du New York Times sur la façade. Il enfouit ses mains dans les poches de sa gabardine et poursuivit son chemin.

*

Knopf attendait Suzie, lisant le journal, sur un banc du Washington Square. Elle s'assit à côté de lui.

– Vous faites une tête, dit Knopf en repliant son journal.

– Je suis paumée, Arnold.

– Ce doit être sérieux pour que vous m'appeliez par mon prénom.

– J'aurais dû vous écouter et renoncer à aller sur cette île. J'ai tiré sur quelqu'un, et je vais devoir vivre avec ça toute ma vie.

– Vous avez tué le journaliste ?

– Non, l'homme qui tentait de le noyer.

– Alors c'était de la légitime défense.

– Quand vous regardez le crâne ensanglanté de quelqu'un que vous venez de tuer, ça ne change pas grand-chose.

– Bien sûr que si. Si c'était lui qui s'était penché sur votre crâne ensanglanté, ça aurait changé beaucoup de choses, pour moi comme pour vous. Vous en avez fait quoi de ce corps ?

– Nous l'avons balancé au fond du lac.

– C'est ce qu'il convenait de faire.

– Je n'en sais rien, j'aurais peut-être dû écouter Andrew et appeler la police. Mais je n'écoute personne.

– Je ne compte plus les heures que j'ai passées à vous protéger. Des autres et de vous-même. Je vais nous épargner à tous deux le récit de vos exploits d'adolescente rebelle, mais que vos empreintes apparaissent sur un cadavre, même dans un contexte de légitime défense, aurait été tout à fait contrariant.

– Je crains hélas que ce soit pourtant le cas.

– Vous me disiez qu'il était au fond d'un lac ?

– Lui, oui. Mais il y a autre chose : nous avions rendez-vous avec un étudiant à la Juilliard School et nous l'avons trouvé mort en arrivant dans sa chambre.

– Et vous avez laissé vos empreintes dans cette chambre ?

– Sur la rambarde d'escalier, sur la poignée de la porte d'entrée, sur lui, sur sa chaise, son bureau... Mais cette fois, nous avons prévenu les flics. Je dois aller faire une déposition demain au commissariat.

– Auprès de quel inspecteur ?

Suzie tendit la carte que lui avait remise le policier.

– Je verrai ce que je peux faire, dit Knopf en s'en emparant, et je vous tiendrai au courant. À condition toutefois que je puisse vous joindre ! Vous avez perdu votre téléphone ?

– Non, il est éteint.

– Eh bien rallumez-le, bon sang ! Comment voulez-vous que je vous protège si je ne sais pas où vous trouver ? Je vous avais prévenue, Suzie, poursuivre cette enquête était une entreprise des plus dangereuses.

– Épargnez-moi vos leçons, et puis vous allez être content, j'ai décidé d'y mettre un terme, il y a eu assez de sang versé. C'est au-dessus de mes forces.

Knopf lui prit la main et la tapota gentiment.

– Il y a encore quelques jours, ma chère, vous entendre dire cela m'aurait en effet comblé de joie.

– Plus maintenant ?

– Je crains qu'il ne soit trop tard. Je vais vous faire une confidence, Suzie, et vous devez me jurer de ne la répéter à personne, pas pour le moment en tout cas. J'espérais n'avoir jamais à vous le révéler, mais la situation m'y oblige. Votre grand-mère avait volé des documents bien plus importants que de simples positions militaires au Vietnam. Cette rumeur n'avait d'autre raison que d'endormir l'ennemi. Liliane était une activiste, opposée à la force nucléaire. Et l'épisode de la baie des Cochons n'avait fait que renforcer ses convictions. Les positions qu'elle avait dérobées dans le bureau de son mari étaient celles de nos installations de défense nucléaire, plus grave encore, celles de missiles à longue portée que nous avions installés dans le plus grand secret en Europe, aux frontières du bloc de l'Est. Nous avons toujours nié leur existence. Ils sont toujours là-bas, des dizaines de silos enterrés dans des forêts. La Russie n'est plus un ennemi de nos jours, mais certains de nos hauts gradés doivent considérer que révéler leur présence aurait encore des conséquences diplomatiques désastreuses. Dans ce pays, on ne joue pas avec la sécurité nationale.

– Vous n'avez qu'à leur dire que nous arrêtons tout, j'abandonne.

– Si c'était aussi simple ! Je ne sais même pas quelle agence veut vous éliminer, la CIA, la NSA, l'armée ? Et mes contacts ont hélas le même âge que moi, un contingent de papys à la retraite.

Suzie dessinait un rond avec son pied dans la terre sèche de l'allée du Washington Square.

– Qu'est-ce que vous feriez à ma place ? demanda-t-elle, en détournant les yeux de Knopf.

– Quand on ne peut plus freiner une machine qui se dirige droit vers un mur, la seule solution est de foncer. Pulvériser l'obstacle au lieu de s'écraser contre lui. Aussi raisonnables que soient désormais vos intentions, ils ne vous croiront pas. La seule chose qui pourrait les retenir serait que vous trouviez ces documents et que vous me les remettiez. Je pourrais m'en servir pour négocier votre sécurité. Dans ce contexte, vous comprenez qu'il est très important de ne rien dire à votre ami reporter, vos intérêts ne sont plus les mêmes.

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