Marc Levy - Prochaine Fois
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– Bon, donc vous êtes célibataire ! J’ai quelqu’un de formidable à vous présenter ! Un Américain de Chicago qui vit à Boston et qui a le mal du pays anglais !
*
Jonathan était resté seul dans la maison. Anna était partie aux premières heures du jour, elle ne rentrerait que tard dans la soirée. Il monta dans l’atelier pour consulter son courrier électronique, et alluma l’ordinateur. Les fichiers d’Anna étaient protégés par un code d’accès, mais il pouvait accéder à l’Internet. Peter ne lui avait laissé aucun message et il n’avait aucune envie de répondre aux demandes d’interviews qui envahissaient sa boîte aux lettres. Il préféra redescendre dans le salon. Alors qu’il éteignait l’écran, son œil expert fut attiré par un petit détail sur un tableau d’Anna accroché au mur. Jonathan se pencha sur l’œuvre. Intrigué, il en examina une autre. Fébrile, il ouvrit la grande armoire et ressortit une à une les peintures d’Anna rangées de longue date. Il retrouva sur plusieurs d’entre elles le détail identique qui glaçait son sang. Il se précipita vers le bureau, ouvrit le tiroir et prit sa loupe. Il inspecta à nouveau les tableaux, un à un. Au fond de chacune de ses scènes de campagne, la demeure qu’Anna peignait n’était autre que le manoir de Clara. La plus récente de ces réalisations avait dix ans et, à cette époque, Jonathan ne connaissait pas encore Anna. Il descendit précipitamment l’escalier, sortit en courant sur le trottoir, sauta dans sa voiture et fila vers la sortie de la ville. Si la circulation le lui permettait, dans deux heures il franchirait les grilles du campus universitaire de Yale.
La renommée de Jonathan lui permit d’être reçu par le recteur. Il attendit dans un immense couloir aux murs boisés où étaient accrochés de bien tristes portraits d’hommes de lettres ou de science. Le Pr William Backer l’invita dans son bureau. Le recteur s’étonnait de la requête de Jonathan, il s’attendait à ce qu’il l’entretienne de peinture et voilà qu’il lui parlait de sciences, et pas des plus orthodoxes. Backer était désolé, aucun professeur ne correspondait au signalement donné par Jonathan, pas plus de femmes que d’hommes, titulaires ou honoraires, n’enseignaient de pareilles matières. Le département de recherches dont Jonathan faisait état avait bien été hébergé par son université, mais il n’existait plus depuis longtemps. Si Jonathan le souhaitait, il pourrait visiter les locaux. Le bâtiment 625 jadis occupé par la chaire de sciences avancées était à l’abandon depuis que le département avait été fermé.
– Vous travaillez ici depuis longtemps ? demanda Jonathan à l’homme du service d’entretien qui le guidait au travers du campus.
– Depuis que j’ai seize ans, et j’aurais dû prendre ma retraite il y a cinq ans, alors je suppose que oui, répondit M. O’Malley.
Il désigna une imposante masure en briques rouges et immobilisa la voiturette électrique au bas des marches du perron.
– C’était ici, dit l’homme en invitant Jonathan à le suivre.
O’Malley chercha la bonne clé dans un trousseau qui en comptait probablement une bonne centaine. Après avoir hésité quelques instants, il en introduisit une à long panneton dans la serrure piquée de rouille.
La grande porte qui ouvrait sur le hall du bâtiment 625 grinça sur ses gonds.
– Personne n’est venu ici depuis quarante ans, regardez-moi ce bazar ! dit O’Malley.
Aux yeux de Jonathan, hormis l’épaisse couche de poussière qui recouvrait parquets et mobiliers, les lieux étaient plutôt bien conservés. O’Malley lui fit visiter le laboratoire. La vaste pièce comptait dix paillasses en carrelage blanc, toutes recouvertes d’éprouvettes et d’alambics.
– Il paraît qu’ils travaillaient sur des problèmes de mathématiques expérimentales, moi j’ai dit aux inspecteurs qu’ils bricolaient surtout des formules chimiques ici.
– Quels inspecteurs ? demanda Jonathan.
– Vous n’êtes pas au courant ? Je croyais que vous étiez ici pour ça. Tout le monde connaît l’histoire dans la région.
En remontant le couloir qui conduisait à la salle des professeurs, O’Malley raconta à Jonathan ce qui avait conduit à la fermeture précipitée de l’ancien département de sciences avancées, comme on l’appelait ici. Très peu d’étudiants étaient admis dans cette section. La plupart de ceux qui se présentaient étaient refusés à l’examen d’entrée.
– Non seulement il fallait être un crack dans toutes les matières scientifiques, mais il fallait aussi être un prodige en philosophie. Et puis, avant l’admission, il y avait un entretien sous hypnose avec la directrice de recherche. C’est elle qui éliminait tout le monde. Personne ne trouvait grâce à ses yeux. Elle était bizarre, cette femme. Elle a travaillé dix ans dans ces murs et personne au cours de l’enquête ne se souvenait de l’avoir croisée sur le campus. À part moi bien sûr, mais moi je connais tout le monde ici.
– Vous ne m’avez toujours pas dit sur quoi portait cette enquête.
– Il y a quarante ans, un étudiant a disparu.
– Disparu où ? demanda Jonathan.
– Ben, c’est un peu tout le problème, monsieur. Si vous savez où vos clés ont disparu, elles n’ont plus disparu ! Non ?
– Quelles ont été les conclusions de la police ?
– Qu’il avait fait une fugue, mais moi je n’y crois pas.
– Pourquoi ?
– Parce que je sais que c’est dans le labo qu’il s’est volatilisé.
– Il a peut-être échappé à votre vigilance, vous n’aviez pas les yeux partout au même moment.
– À l’époque, poursuivit O’Malley, je faisais partie de l’équipe de sécurité. En ces temps-là, « sécurité » était un bien grand mot. Notre boulot consistait à empêcher les garçons d’aller la nuit fricoter du côté des dortoirs des filles… et réciproquement.
– Et le jour ?
– Comme tous les gardiens de nuit, nous dormions le jour ; enfin, mes deux collègues roupillaient, moi pas. Je ne dors jamais plus de quatre heures, il paraît que c’est génétique, c’est pour ça d’ailleurs que ma femme m’a quitté. Alors cet après-midi-là, moi j’entretenais la pelouse. Et le jeune Jonas, je l’ai vu entrer dans le bâtiment et il n’en est jamais ressorti.
– Et la police ne vous a pas cru ?
– Ils ont sondé les murs, ils ont ratissé le parc, ils ont interrogé la vieille, que vouliez-vous qu’ils fassent de plus ? Et puis je buvais un peu à l’époque, alors vous savez, la fiabilité et la couperose ne font pas bon ménage chez un témoin.
– Qui est la vieille dont vous parlez ?
– C’était la directrice, suivez-moi.
O’Malley chercha une nouvelle clé dans son trousseau, il ouvrit la porte d’un bureau et précéda Jonathan. Les petits carreaux des deux fenêtres étaient si sales que la lumière entrait à peine dans la pièce. Un pupitre en bois recouvert d’une épaisse couche grise avait été repoussé contre un mur. Une chaise était abandonnée à la renverse dans un angle à côté d’un portemanteau tout de guingois. En face, un vieux caisson à tiroirs avait tout aussi mauvaise mine.
– Je ne sais pas pourquoi ils appelaient ça la salle des professeurs, il n’y avait qu’elle qui enseignait ici, dit O’Malley.
Il s’approcha des rayonnages qui recouvraient l’un des murs et fouilla dans une pile de vieux journaux jaunis.
– Tenez, c’est elle, la vieille ! ajouta le gardien en montrant à Jonathan la photo sur la première page.
La femme qui se tenait debout entourée de ses quatre élèves ne devait pas avoir plus de trente ans.
– Pourquoi l’appelez-vous la vieille ? demanda Jonathan en regardant le cliché.
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