Marc Levy - Prochaine Fois

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Un taxi les conduisit de l’aéroport d’Heathrow jusqu’au centre de Londres.

Aux premières heures du matin, la traversée de Hyde Park était un enchantement, propre à faire oublier que l’on se trouvait au cœur d’une des plus grandes capitales d’Europe. Les troncs des arbres séculaires émergeaient d’un voile de brume qui recouvrait encore les immenses pelouses. Jonathan regarda par la fenêtre deux chevaux gris aux robes tachetées trotter en équipage sur le sable fraîchement lissé de l’allée cavalière. Ils franchirent les grilles de Prince Gâte. Il n’était pas encore 8 heures du matin, pourtant le rond-point de Marble Arch était déjà un enfer pour la circulation. Ils remontèrent Park Lane et le black cab les déposa enfin sous l’auvent de l’hôtel Dorchester, situé en bordure du parc dans le quartier cossu de Mayfair. Chacun prit possession de sa chambre. Peter rejoignit Jonathan dans la sienne. Il était en train de s’habiller et lui ouvrit la porte vêtu d’une chemise blanche et d’un caleçon à motifs écossais.

– Je reconnais là l’élégance du voyageur ! s’exclama Peter en entrant. Je serais curieux de savoir ce que tu porterais si je t’emmenais en Afrique ? Ce vol m’a épuisé, ajouta-t-il en s’enfonçant dans le gros fauteuil en cuir qui jouxtait la fenêtre.

Jonathan disparut dans la salle de bains sans lui répondre.

– Tu boudes encore ? cria Peter.

La tête de Jonathan passa par l’entrebâillement de la porte.

– J’ai passé la fin de mon week-end à te regarder dormir dans un avion et je suis probablement en instance de séparation à quatre semaines de mon mariage. Pourquoi est-ce que je bouderais ? demanda-t-il en ajustant le nœud de sa cravate.

– Tu mets toujours le pantalon en dernier ? questionna Peter goguenard.

– Ça te pose un problème ?

– Non, pas du tout, mais en cas d’incendie, moi, je me sens moins gêné de sortir dans le couloir sans ma cravate.

Jonathan le tança du regard.

– Ne fais pas cette tête-là, reprit Peter, c’est ton peintre qui nous amène ici.

– Est-ce que ton informateur est fiable au moins ?

– Au prix qu’il nous coûte, il a intérêt à l’être ! Il a bien écrit cinq peintures dans son message, dit Peter en regardant par la fenêtre.

– Eh bien, il s’est trompé, crois-moi !

– J’ai trouvé son mail sur mon ordinateur en me réveillant, et je n’ai pas réussi à le joindre. Il était déjà tard ici, et je ne peux pas lui reprocher de vivre sa vie un dimanche soir.

– Tu t’es encore levé au milieu de l’après-midi ?

Peter eut l’air presque gêné en répondant à Jonathan.

– J’avais un peu veillé… Dis donc, mon vieux, c’est moi qui ai sacrifié mon week-end pour que tu assouvisses ta passion, alors n’essaie pas de me culpabiliser !

– Parce qu’une vente de cette importance n’arrangerait pas tes affaires avec tes associés, monsieur le commissaire-priseur ?

– Disons que nous avons sacrifié notre week-end à une cause commune !

– As-tu d’autres informations ?

– L’adresse de la galerie où seront exposées les toiles à partir d’aujourd’hui. C’est là que devront avoir lieu les expertises avant que le ou les propriétaires ne choisissent l’heureux élu qui s’occupera de la vente.

– Avec qui es-tu en concurrence ?

– Avec tout ce qui tient un marteau et qui sait dire « adjugé ». Je compte bien sur toi pour que ce soit le mien qu’on entende tomber !

La renommée de Jonathan serait un atout majeur dans la partie de séduction qu’entreprendraient les différents commissaires-priseurs pour emporter cette vente. En étant le premier à se présenter et en compagnie d’un expert de la qualité de Jonathan, Peter s’offrait une belle longueur d’avance.

Ils traversèrent le grand hall du Dorchester, Peter s’arrêta devant le bureau du concierge. Il lui demanda la direction à prendre pour se rendre à l’adresse rédigée sur le papier qu’il lui tendait. L’homme en habit rouge fit promptement le tour de son comptoir, déplia un plan du quartier et traça au stylo l’itinéraire que son hôte devrait emprunter pour rejoindre la galerie d’art. D’un ton posé, il lui recommanda de relever la tête en plusieurs points du parcours, qu’il marqua d’une croix, pour admirer telle façade, ou édifice qui ne manqueraient pas de donner de l’intérêt à sa visite. Perplexe, Peter haussa le sourcil et demanda au concierge si par le plus grand des hasards il n’aurait pas un cousin ou un parent éloigné qui vivrait à Boston. Le concierge s’étonna de la question, et les escorta jusqu’à la porte à tambour qu’il fit tourner à leur passage. Il les accompagna même sous l’auvent et se sentit le devoir de reprendre une à une toutes les indications qu’il avait données quelques minutes plus tôt. Peter lui arracha le plan des mains et entraîna Jonathan par le bras.

Les petites rues qu’ils sillonnaient resplendissaient sous le soleil. Les devantures des magasins le long des trottoirs en pierre blanche rivalisaient de couleurs. Des jardinières de fleurs accrochées à intervalles réguliers au col des lampadaires se balançaient dans la brise légère. Jonathan avait la sensation de vivre dans un autre temps, une autre époque. Il marchait vers un rendez-vous qu’il attendait depuis toujours, admirant les toitures des maisons en ardoise et bardeaux. Et même si l’informateur de Peter se trompait, même si Jonathan devait être déçu comme il s’y préparait, il savait que dans l’une de ces galeries qui tournaient le dos à Piccadilly, il approcherait enfin de près les derniers tableaux de Vladimir Radskin. Il leur fallut à peine dix minutes pour arriver devant le n° 10 Albermarle street. Peter prit le petit bout de papier dans la poche de son veston et vérifia l’adresse. Il jeta un coup d’œil à sa montre et pressa son visage entre les croisillons de fer qui protégeaient la vitrine.

– Ça doit être encore fermé, dit-il d’un air dépité.

– Tu aurais dû travailler dans la police, répliqua Jonathan du tac au tac.

De l’autre côté de la chaussée, Jonathan remarqua la devanture d’un petit établissement où l’on servait cafés et viennoiseries. Il décida de traverser la rue, Peter le suivit. L’endroit était accueillant. L’arôme des grains fraîchement moulus se mélangeait à celui des brioches à peine sorties du four. Les rares clients étaient accoudés à des tables hautes, chacun plongé dans la lecture d’un journal ou d’une revue. Quand ils étaient entrés, aucun d’entre eux n’avait relevé la tête.

Devant le comptoir en vieux marbre grainé, ils commandèrent deux cappuccinos, et chacun emporta sa collation vers la tablette qui bordait la vitrine. C’est là que Jonathan vit Clara pour la première fois. Vêtue d’une gabardine beige, elle était assise sur l’un des tabourets et tournait les pages du Herald Tribune en buvant son café crème. Absorbée par sa lecture, elle porta distraitement le liquide fumant jusqu’à sa bouche, grimaça en se brûlant la langue et, sans jamais détourner les yeux de l’article qu’elle lisait, elle reposa le gobelet à tâtons et tourna rapidement une page. Clara avait un charme sensuel, même affublée d’un trait de moustache blanche que la crème avait déposée au-dessus de sa lèvre supérieure. Jonathan sourit, il prit une serviette en papier, s’approcha et la lui tendit. Clara s’en empara sans relever la tête. Elle s’essuya et la lui rendit tout aussi mécaniquement. Jonathan la rangea dans sa poche et ne quitta plus Clara du regard. Elle acheva la lecture qui semblait la contrarier, repoussa le journal et secoua la tête de droite à gauche, puis elle se retourna en regardant Jonathan, perplexe.

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