Marc Levy - Mes amis, mes amours
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– Tu es là ? Je t’ai cherchée partout.
– Tu aurais dû commencer par ici, j’y suis toujours, répondit Sophie.
Mais c’est Audrey que Mathias regardait.
– J’étais venu admirer les fleurs en t’attendant, reprit cette dernière.
– On y va ? demanda Mathias, j’ai fermé la librairie.
Sophie se taisait, son regard se promenait d’Audrey à Mathias et de Mathias à Audrey. Et quand ils s’en allèrent tous les deux, elle ne put s’empêcher de penser qu’Yvonne avait vu juste. Si un jour Mathias avait vent de sa conversation, il aurait vraiment envie de la tuer.
Le taxi remontait Old Brompton Road. Au croisement de Clareville Grove, Mathias montra du doigt sa maison.
– 161 –
– Ça a l’air grand, dit Audrey.
– Ça a du charme.
– Tu me feras visiter un jour ?
– Oui, un jour…, répondit Mathias.
Elle posa sa tête contre la vitre. Mathias lui caressait la main, Audrey était silencieuse.
– Tu es certaine que tu ne veux pas aller dîner ? demanda-t-il. Tu as l’air bizarre.
– J’ai mal au cœur, mais ça va passer.
Mathias proposa d’aller marcher, l’air du soir lui ferait du bien. Le taxi les dé-
posa le long de la Tamise. Ils s’assirent sur un banc, au bout de la jetée. Devant eux, les lumières de la tour Oxo se reflétaient dans le fleuve.
– Pourquoi as-tu voulu venir ici ? demanda Audrey.
– Parce que, depuis notre week-end, j’y suis retourné plusieurs fois. C’est un peu notre lieu à nous.
– Ce n’était pas la question que je te posais, mais cela n’a plus d’importance.
– Qu’est-ce qui ne va pas ?
– Rien, je t’assure, des choses idiotes m’ont traversé l’esprit, mais je les ai chassées.
– Alors ton appétit est revenu ?
Audrey sourit.
– Tu crois qu’un jour tu pourras monter là-haut ? demanda-t-elle en levant la tête.
Au dernier étage, les fenêtres du restaurant étaient illuminées.
– Un jour, peut-être, répondit Mathias songeur.
Il entraîna Audrey vers la promenade qui longeait la berge.
– Quelle était cette question que tu voulais me poser ?
– Je me demandais pourquoi tu étais venu vivre à Londres.
– J’imagine que c’était pour te rencontrer, répondit Mathias.
En entrant dans l’appartement de Brick Lane, Audrey entraîna Mathias vers la chambre. Dans un lit refait à la hâte, ils passèrent le reste de la soirée, enlacés l’un à l’autre ; plus le temps s’écoulait, plus le souvenir d’un mauvais moment passé au bar d’Yvonne s’effaçait. Àminuit, Audrey avait faim, le réfrigérateur était vide. Ils s’habillèrent à toute vitesse et descendirent en courant vers Spitalfields. Ils s’installèrent au fond d’un de ces restaurants ouverts toute la nuit. La clientèle était hétéroclite. Assis à côté d’une table de musiciens, ils se mêlèrent à leur conversation.
Et pendant qu’Audrey s’enflammait, soutenant contre l’avis des autres que Chet Baker avait été un bien plus grand trompettiste que Miles Davis, Mathias la dévorait des yeux.
– 162 –
Les ruelles de Londres étaient belles, quand elle marchait à son bras. Ils écoutaient le bruit de leurs pas, jouaient avec leur ombre qui s’étirait sur le macadam à la lumière d’un lampadaire. Mathias raccompagna Audrey jusqu’à la maison en briques rouges, il se laissa à nouveau entraîner chez elle et repartit quand elle l’en chassa, bien trop tard dans la nuit. Elle prenait le train dans quelques heures et une grande journée de travail l’attendait. Elle ne savait pas quand elle rentrerait d’Ashford. Elle l’appellerait demain, c’était promis.
De retour chez lui, Mathias retrouva Antoine qui travaillait à son bureau.
– Qu’est-ce que tu fais encore debout ?
– Emily a fait un cauchemar, je me suis levé pour la calmer et je n’ai pas pu me rendormir, alors je rattrape mon retard.
– Elle va bien ? demanda Mathias inquiet.
– Je ne t’ai pas dit qu’elle était malade, je t’ai dit qu’elle avait fait un cauchemar. Vous l’avez cherché, avec vos histoires de fantômes.
– Dis-moi, tu n’as pas oublié pourquoi on est partis en Ecosse quand même ?
– Le week-end prochain, je commence les travaux chez Yvonne.
– Tu travaillais là-dessus ?
– Entre autres !
– Tu me montres ? dit Mathias en ôtant sa veste.
Antoine ouvrit le carton à dessins et étala les planches de perspectives devant son ami. Mathias s’extasia.
– Ça va être formidable ; qu’est-ce qu’elle va être contente !
– Elle peut !
– C’est toujours toi qui paies ses travaux ?
– Je ne veux pas qu’elle le sache, c’est bien clair entre nous ?
– Ça va coûter cher ce projet ?
– Si je ne compte pas les honoraires de l’agence, disons que j’y perdrai la marge de deux autres chantiers.
– Et tu en as les moyens ?
– Non.
– Alors pourquoi fais-tu ça ?
Antoine regarda longuement Mathias.
– C’est bien ce que tu as fait ce soir, remonter le moral d’un ami qui s’est fait larguer par sa femme, alors que tu souffres tant de ta séparation.
Mathias ne répondit rien, il se pencha sur les dessins d’Antoine et regarda une nouvelle fois à quoi ressemblerait bientôt la salle.
– Combien il y a de chaises en tout ? demanda-t-il.
– Autant que de couverts, soixante-seize !
– Et c’est combien la chaise ?
– 163 –
– Pourquoi ? demanda Antoine.
– Parce que je vais les lui offrir, moi…
– Tu n’irais pas te fumer un bon cigare dans le jardin ? dit Antoine en prenant Mathias par l’épaule.
– Tu as vu l’heure ?
– Tu ne vas pas te mettre à inverser nos répliques, c’est la meilleure de toutes les heures, le jour va se lever, on y va ?
Assis sur le muret, Antoine sortit deux Monte Cristo de sa poche. Il huma les capes avant de les chauffer à la flamme d’une allumette. Quand il estima que le cigare de Mathias était prêt, il le coupa, le lui tendit et s’occupa de préparer le sien.
– C’était qui ton copain en détresse ?
– Un certain David.
– Jamais entendu parler ! répondit Antoine.
– Tu es sûr ? Tu m’étonnes… Je ne t’ai jamais parlé de David ?
– Mathias… tu as du gloss sur les lèvres ! Fous-toi encore de ma gueule et je remonte la cloison.
*
Audrey dormit pendant tout le trajet. En arrivant à Ashford, le cameraman dut la secouer pour la réveiller avant que le train entre en gare. La journée fut sans répit, mais l’entente entre eux très cordiale. Quand il lui demanda d’ôter son écharpe qui le gênait pour faire le point, elle eut une envie folle d’interrompre la prise et de se précipiter sur son portable. Mais la librairie sonnait toujours occupé, Louis avait passé une grande partie de l’après-midi dans l’arrière-boutique, assis devant l’ordinateur. Il échangeait des e-mails avec l’Afrique et Emily lui corrigeait toutes les fautes d’orthographe. C’était pour elle un bon moyen de calmer l’impatience qui la gagnait d’heure en heure, et pour cause…
… Le soir, autour de la table, elle annonça la nouvelle. Sa maman l’avait appelée, elle arriverait tard dans la nuit et logerait à l’hôtel de l’autre côté de Bute Street.
Elle viendrait la chercher demain matin. Ce serait un dimanche génial, elles le passeraient rien que toutes les deux.
À la fin du dîner, Sophie prit Antoine en aparté et lui proposa d’emmener Louis à la fête des fleurs de Chelsea. Son fils avait grandement besoin d’un moment de complicité féminine. Quand son père était là, il se confiait moins. Sophie lisait dans les yeux du petit garçon comme dans un livre ouvert.
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