Marc Levy - Mes amis, mes amours
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elle était désolée, c’était à cause des cicatrices du passé… – Bien sûr qu’il ne lui en voulait pas… au contraire, maintenant tout était clair, c’était bien mieux quand les choses étaient claires. Evidemment qu’Antoine savait pour eux deux, là-bas il n’avait
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pas cessé de parler d’elle… Et il mourait d’envie de la rencontrer… peut-être pas ce week-end, puisque leur temps était compté… il ne voulait être qu’avec elle. – Elle reviendrait en début de soirée, maintenant elle avait rendez-vous à Pimlico avec un cameraman qu’elle emmenait à Ashford. Hélas oui, elle s’absenterait demain, peut-
être aussi dimanche, c’est vrai, ils n’auraient plus que deux jours si on enlevait ceux-là… Il fallait vraiment qu’elle file, elle était déjà en retard. Non, il ne pouvait pas l’accompagner à Ashford, la chaîne avait exigé un cadreur professionnel… Il n’avait aucune raison de faire cette tête, son collègue était marié et attendait un enfant… Il fallait qu’il la laisse partir, elle allait rater son rendez-vous… Elle aussi voulait encore l’embrasser. Elle le retrouverait au bar d’Yvonne… vers huit heures.
*
Audrey monta dans un taxi et Mathias se précipita sur le téléphone. Antoine était en réunion, il suffisait que McKenzie le prévienne de faire dîner les enfants et de ne surtout pas l’attendre. Rien de grave, un ami parisien de passage à Londres lui avait fait la surprise d’entrer dans sa librairie. Sa femme venait de le quitter, elle demandait la garde des enfants. Son copain était au plus mal, il allait s’occuper de lui ce soir. Il avait bien pensé le ramener à la maison mais ce n’était pas une bonne idée…
à cause des enfants. McKenzie était tout à fait d’accord avec Mathias, ç’aurait été une très mauvaise idée ! Il était sincèrement désolé pour l’ami de Mathias, quelle tristesse… Et à propos d’enfants, comment ceux de son ami prenaient-ils la chose ?
– Eh bien, écoutez McKenzie, je vais lui poser la question ce soir et je vous rappelle demain pour tout vous raconter !
McKenzie toussota dans le combiné et promit de transmettre le message. Mathias raccrocha le premier.
*
Audrey arriva en retard à son rendez-vous. Le cameraman écouta ce qu’elle attendait de lui et demanda s’il avait un espoir de pouvoir rentrer le soir même.
Audrey n’avait pas plus envie que lui de dormir à Ashford, mais le travail passerait avant tout. Rendez-vous fut donné pour le lendemain sur le quai de la gare, au départ du premier train.
De retour dans le quartier, elle passa chercher Mathias. Il y avait trois clientes dans sa libraire ; de la rue elle lui indiqua qu’elle l’attendrait chez Yvonne.
Audrey alla s’installer au comptoir.
– Je vous garde une table ? demanda la patronne.
– 159 –
Audrey ne savait pas si elle dînerait ici. Elle préférait attendre au bar. Elle commanda une boisson. Le restaurant était désert et Yvonne s’approcha pour converser avec elle et tuer l’ennui.
– Vous êtes bien la journaliste qui enquêtez sur nous ? dit Yvonne en se levant.
Vous restez combien de temps, cette fois ?
– Quelques jours seulement.
– Alors, ce week-end, ne ratez surtout pas la grande fête des fleurs de Chelsea, dit Sophie qui venait de s’asseoir à côté d’elle.
L’événement, qui n’avait lieu qu’une fois par an, présentait les créations des plus grands horticulteurs et pépiniéristes du pays. On pouvait y voir et acheter de nouvelles variétés de roses et d’orchidées.
– La vie semble bien douce de ce côté de la Manche, dit Audrey.
– Tout dépend pour qui, répondit Yvonne. Mais je dois avouer que lorsqu’on a fait son trou dans le quartier, on n’a plus vraiment envie d’en sortir.
Yvonne ajouta, au grand bonheur de Sophie, qu’au fil du temps, les gens de Bute Street étaient devenus presque une famille.
– En tout cas, vous avez l’air de former une bien jolie bande d’amis, reprit Audrey en regardant Sophie. Vous vivez tous ici depuis longtemps ?
– À mon âge, on ne compte plus, Antoine a ouvert son agence ici un an après la naissance de son fils et l’installation de Sophie remonte à peu de temps après, si ma mémoire est bonne.
– Huit ans ! reprit Sophie en aspirant à la paille de son verre. Et Mathias est le dernier arrivé, conclut-elle.
Yvonne s’en voulait de l’avoir presque oublié.
– C’est vrai qu’il n’est ici que depuis peu, l’excusa Sophie.
Audrey rougit.
– Vous faites une drôle de tête, j’ai dit quelque chose ? demanda Yvonne.
– Non, rien de particulier. En fait, j’ai eu l’occasion de l’interviewer lui aussi, et il me semblait qu’il vivait en Angleterre depuis toujours.
– Il a débarqué le 2 février exactement, affirma Yvonne.
Elle ne pourrait jamais oublier cette date. Ce jour-là, John avait pris sa retraite.
– Le temps est relatif, ajouta-t-elle, Mathias doit avoir l’impression que son emménagement remonte à plus longtemps. Il a connu certaines déconvenues en s’installant ici.
– Lesquelles ? demanda discrètement Audrey.
– Il me tuerait si je parlais de ça. Oh, et puis de toutes les façons, il est le seul à ignorer ce que tout le monde sait.
– Je crois que tu as raison, Yvonne, Mathias te tuerait ! l’interrompit Sophie.
– Peut-être, mais tous ces secrets de polichinelle m’enquiquinent, et puis aujourd’hui j’ai envie de m’exprimer, reprit la maîtresse des lieux en se resservant un verre de bordeaux. Mathias ne s’est jamais remis de sa séparation d’avec Valentine…
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la mère de sa fille. Et bien qu’il soit prêt à jurer le contraire, il est venu en grande partie ici pour la reconquérir. Mais il n’a pas eu de chance, elle s’est fait muter à Paris au moment même où il arrivait en ville. Il m’en voudra encore plus de dire ça, mais je pense que la vie lui a rendu un sacré service. Valentine ne reviendra pas.
– Maintenant je pense qu’il va effectivement t’en vouloir, répéta Sophie pour couper la parole à Yvonne. Toutes ces histoires n’intéressent en rien mademoiselle.
Yvonne regarda les deux femmes assises à son bar et haussa les épaules.
– Tu as probablement raison et puis j’ai à faire.
Elle prit son verre et retourna vers l’office.
– Le jus de tomate est pour la maison, dit-elle en s’en allant.
– Je suis désolée, dit Sophie, gênée. Yvonne est d’ordinaire peu bavarde… sauf quand elle est triste. Et, à regarder la salle, la soirée ne s’annonce pas fameuse.
Audrey resta silencieuse. Elle reposa son verre sur le comptoir.
– Ça ne va pas ? demanda Sophie. Vous êtes toute pâle.
– C’est moi qui suis désolée, c’est à cause du train, j’ai eu mal au cœur pendant tout le voyage, dit Audrey.
Il fallut à Audrey puiser au fond d’elle-même pour masquer ce poids qui lui comprimait maintenant la poitrine. Ce n’était pas parce que Yvonne lui avait révélé pourquoi Mathias avait quitté Paris. Mais en entendant le prénom de Valentine, elle s’était sentie projetée au cœur d’une intimité qui ne lui appartenait pas et la morsure fut saisissante.
– Je dois avoir une tête épouvantable ? demanda Audrey.
– Non, vous reprenez des couleurs, répondit Sophie. Venez avec moi, allons faire quelques pas.
Elle l’invita à se rafraîchir dans son arrière-boutique.
– Voilà, maintenant il n’y paraît presque plus, dit Sophie. Il doit y avoir un virus dans l’air, moi aussi je me sens nauséeuse depuis ce matin.
Audrey ne savait pas comment la remercier. Mathias entra dans le magasin.
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