Marc Levy - Mes amis, mes amours
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De retour dans les allées du parc, Antoine fit un aveu, il n’en pouvait plus de ces histoires de revenants et il n’était pas question qu’un jeune serviteur tout gelé lui apporte son plateau s’il avait le malheur d’appeler le room service dans la nuit et encore moins d’avoir une femme sans langue pour voisine de palier.
Furieux, Louis objecta qu’il n’y connaissait rien en matière de fantômes, et comme son père ne voyait pas vraiment où il voulait en venir, Emily courut à sa rescousse.
– Les spectres et les revenants, ça n’a rien à voir. Si tu t’étais un tout petit peu renseigné, tu saurais qu’il y a trois catégories de fantômes : les lumineux, les subjec-tifs et les objectifs, et que même s’ils peuvent te foutre rudement la trouille, ils sont tous inoffensifs ; alors que tes revenants comme tu dis quand tu confonds tout, eh bien eux ce sont des morts vivants et ils sont méchants. Alors tu vois que ça n’a rien à voir puisque c’est pas pareil !
– Eh bien, ectoplasme ou cataplasme, moi ce soir, je dors dans un Holiday Inn ! Et puis je pourrais savoir depuis quand vous êtes experts en fantômes tous les deux ? répondit Antoine en regardant les enfants.
Mathias intervint aussitôt.
– Tu ne vas pas te plaindre si nos enfants sont cultivés, tout de même !
Mathias triturait son portable au fond de la poche de son imperméable. Dans un hôtel moderne, il aurait plus de chances de pouvoir passer un appel, c’était le moment ou jamais de venir au secours de son ami. Il annonça aux deux enfants que, ce soir, chacun aurait sa chambre. Quand bien même les lits des châteaux écossais étaient immenses, il ne dormait pas très bien depuis qu’il partageait le sien avec Antoine… Les guides avaient beau dire que les pièces étaient glaciales, il avait eu beaucoup trop chaud les dernières nuits.
Et quand ils s’éloignèrent vers la voiture, marchant devant Louis et Emily qui ne décoléraient pas, les fantômes des lieux auraient pu entendre une étrange conversation…
– Si, je te jure que tu t’es collé… D’abord tu bouges tout le temps et ensuite tu te colles !
– Non, je ne me colle pas !… Par contre toi tu ronfles !
– Alors là, ça m’étonnerait, aucune femme ne m’a jamais dit que je ronflais.
– Ah oui, et ça remonte à quand ta dernière nuit avec une femme ? Déjà Caroline Leblond disait que tu ronflais.
– Ta gueule !
– 152 –
*
Le soir, tandis qu’ils prenaient leurs quartiers à l’Holiday Inn, Emily appela sa maman pour lui raconter sa journée au château. Valentine se réjouissait d’entendre sa voix. Bien sûr qu’elle lui manquait, elle embrassait sa photo tous les soirs avant de s’endormir, et au bureau elle regardait tout le temps le petit dessin qu’Emily avait glissé dans son porte-cartes. Oui, pour elle aussi c’était long, elle viendrait bientôt, peut-être même ce week-end, dès son retour. Elle n’avait qu’à lui passer son papa puisqu’il était à côté d’elle, elle organiserait tout cela avec lui. Elle devait participer à un séminaire samedi, mais elle prendrait directement le train en en sortant. Promis, elle viendrait la chercher dimanche matin et elles passeraient la journée toutes les deux en amoureuses… Oui, comme quand elles vivaient ensemble. Maintenant il fallait ne penser qu’aux beaux châteaux et bien profiter de ces vacances merveilleuses que lui offrait son père… Et Antoine… oui… bien sûr !
Mathias parla avec Valentine et repassa le combiné à sa fille. Quand Emily raccrocha, il fit signe à Antoine de regarder discrètement Louis. Le petit garçon était assis tout seul devant la télévision, fixant l’écran… mais le poste était éteint.
Antoine prit son fils dans ses bras et lui fit un énorme câlin, un câlin qui contenait l’amour de quatre bras réunis.
*
Profitant de ce qu’Antoine donnait le bain aux enfants, Mathias retourna à la réception, prétextant avoir oublié son pull dans la Kangoo.
Dans le hall, il réussit, à grand renfort de gesticulations et d’articulations, à se faire comprendre du concierge. Malheureusement, l’hôtel ne possédait qu’un seul ordinateur, au bureau de la comptabilité, et les clients ne pouvaient y avoir accès pour envoyer des e-mails. En revanche, l’employé se proposa fort aimablement d’en envoyer un pour lui, dès que son patron aurait le dos tourné. Quelques minutes plus tard, Mathias lui remit un texte griffonné sur un bout de papier.
À une heure du matin, Audrey recevait l’e-mail suivant : Suis parta en Ecusse avec les enfins, reviendu samedi prochon, impassible de te joindre. Tu me manku teriballement. Matthiew.
Et le lendemain matin, alors qu’Antoine était déjà au volant de la Kangoo, les enfants ceinturés à l’arrière, le standardiste traversa le parking de l’hôtel en courant pour remettre une enveloppe à Mathias.
Mon Matthiew,
– 153 –
Je m’inquiétais de ne pouvoir te joindre, j’espère que tu fais un beau voyage, j’aime tellement l’Écusse et ses Écussons. Je viendrai te voir bientôt, toi aussi tu me manku… beau cul trop.
Ta Hepburn.
Heureux, il replia la feuille et la rangea dans sa poche.
– Qu’est-ce que c’était ? demanda Antoine.
– Un duplicata de la note d’hôtel.
– C’est moi qui paie la nuit et c’est à toi qu’on donne la facture !
– Tu ne peux pas la passer dans tes frais, moi si ! Et puis arrête de parler et fais attention à la route, si j’en crois la carte, tu dois prendre la prochaine à droite… À
droite j’ai dit, pourquoi tu as pris à gauche ?
– Parce que tu tiens la carte à l’envers, andouille !
*
La voiture remontait vers le nord, direction les Highlands, ils s’arrêteraient dans le ravissant petit village de Speyside, célèbre pour ses distilleries de whiskey, et après le repas de midi, ils iraient tous visiter le fameux château de Cawdor. Emily raconta qu’il était trois fois hanté, d’abord par un ectoplasme mystérieux tout vêtu de soie violette, ensuite par le célèbre John Campbell de Cawdor, et enfin, par la bien triste femme sans mains. En apprenant qui était le troisième habitant des lieux, Antoine enfonça la pédale du frein, la voiture glissa sur plus de cinquante mètres.
– Qu’est-ce qui le prend ?
– Vous faites un choix tout de suite ! On déjeune ou on va voir la femme aux moignons, mais je ne fais pas les deux ! Trop c’est trop !
Les enfants hochèrent la tête, s’abstenant de tout autre commentaire. Décision collégiale fut prise, Antoine était exempté de visite, il les attendrait à l’auberge.
À peine arrivés, Emily et Louis s’échappèrent vers la boutique de souvenirs, laissant Antoine et Mathias seuls à table.
– Ce qui me fascine c’est que l’on dort depuis trois jours dans des endroits plus angoissants les uns que les autres et toi tu as l’air d’y prendre goût ! Ce matin pendant la visite du château tu avais quatre ans d’âge mental, dit Antoine.
– À propos de goût, répondit Mathias en lisant le menu, tu veux prendre le plat du jour ? C’est toujours bien de tester les spécialités locales.
– Ça dépend, c’est quoi ?
– Du haggis.
– Aucune idée de ce que c’est, mais va pour le haggis, dit Antoine à l’hôtesse qui prenait la commande.
– 154 –
Dix minutes plus tard, elle posa devant lui une panse de brebis farcie et Antoine changea d’avis. Deux œufs au plat feraient l’affaire, il n’avait plus très faim. À la fin du repas, Mathias et les enfants partirent pour leur visite, laissant Antoine.
À la table voisine, un jeune homme et sa compagne parlaient de projets d’avenir. Tendant l’oreille, Antoine comprit que son voisin était architecte comme lui ; seul à table il s’ennuyait à mourir, cela faisait deux bonnes raisons d’engager la conversation.
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