Marc Levy - Mes amis, mes amours
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Audrey feuilletait le troisième album, depuis la cuisine Mathias ne la quittait pas des yeux. Quand sa fille avait posé une main sur le bras d’Audrey, un sourire avait éclairé son visage, il en était certain.
– Votre dîner était délicieux, dit-elle à Antoine.
Il la remercia et désigna aussitôt une photographie, collée de travers.
– Celle-là, c’était juste avant que le brancard ne redescende Mathias de la piste. Là, sous la cagoule rouge c’est moi, les enfants n’étaient pas dans le cadre. En fait Mathias n’avait rien du tout, c’était juste une grosse chute.
Et comme Mathias se rongeait les ongles, il en profita pour lui donner une lé-
gère tape sur la main.
– Bon on ne va peut-être pas remonter aux vacances de maternelle, dit Mathias, exaspéré, recommençant à se ronger les ongles.
Cette fois, Antoine tira sur sa manche.
– Mousse aux trois chocolats et écorces d’orange, annonça Antoine à demi-voix. D’habitude on me demande la recette, mais là, je ne sais pas ce qui s’est passé, elle est retombée, ajouta-t-il en remuant la louche dans la jarre.
Il avait l’air si contrarié en regardant sa préparation qu’Audrey intervint.
– Vous avez de la glace pilée ? demanda-t-elle.
Mathias se leva à nouveau et remplit un bol de glaçons.
– C’est tout ce que nous avons.
Audrey enveloppa les glaçons dans sa serviette et donna de grands coups sur le plan de travail. Quand elle la déplia, elle contenait une neige épaisse qu’elle incorpora aussitôt à la mousse. En quelques loues de spatule, le dessert avait repris sa consis-tance.
– Et voilà, dit-elle en servant les enfants, sous le regard médusé d’Antoine.
– Dessert et au lit ! dit Mathias à Emily.
– 172 –
– Tu leur avais promis un film ! s’interposa Antoine.
Emily et Louis avaient déjà filé vers le canapé du salon, Audrey continua de servir la mousse au chocolat.
– Pas trop pour lui, dit Antoine, il ne digère pas bien le soir.
Antoine ne prêtait aucune attention à Mathias qui lui lançait un regard noir. Il recula sa chaise pour permettre à Audrey de passer.
– Laissez-moi vous aider, insista-t-elle, quand Antoine voulut lui ôter les assiettes des mains.
– Alors vous avez toujours été journaliste ? poursuivit-il, affable, en ouvrant le robinet de l’évier.
– Depuis l’âge de cinq ans, répondit Audrey, rieuse.
Mathias se leva, prit le torchon des mains d’Audrey et lui suggéra d’aller au salon. Elle rejoignit les enfants dans le canapé. Dès qu’elle s’éloigna, Mathias se pencha vers Antoine.
– Et toi, crétin, tu as toujours été architecte ?
Continuant de l’ignorer, Antoine se retourna pour observer Audrey. Emily et Louis s’étaient blottis contre elle, l’inclinaison de leurs têtes annonçait l’arrivée du sommeil. Antoine et Mathias abandonnèrent aussitôt vaisselle et torchon pour aller les coucher.
Audrey les regarda monter l’escalier, portant chacun dans ses bras son petit ange au visage endormi. Quand ils arrivèrent sur le palier, aucun adulte ne vit le clin d’œil complice que venaient d’échanger Louis et Emily. Les deux pères redescendirent quelques minutes plus tard, Audrey avait déjà remis son imperméable et attendait debout au milieu du salon.
– Je vais rentrer, il est tard, dit-elle, merci beaucoup pour cette soirée.
Mathias décrocha sa gabardine du portemanteau, et annonça à Antoine qu’il la raccompagnait.
– Je serais heureuse que vous me donniez un jour la recette de cette mousse, reprit Audrey en embrassant Antoine sur la joue.
Elle descendit les marches du perron au bras de Mathias et Antoine referma la porte de la maison.
– On trouvera un taxi sur Old Brompton, dit Mathias. C’était bien, non ?
Audrey se taisait, écoutant leurs pas résonner dans la rue déserte.
– Emily t’a adorée.
Audrey acquiesça d’un léger mouvement de tête.
– Ce que je veux dire, ajouta Mathias, c’est que si toi et moi…
– J’ai compris ce que tu voulais dire, l’interrompit Audrey.
Elle s’arrêta pour lui faire face.
– J’ai eu un appel de ma rédaction cette après-midi. Je suis titularisée.
– Et c’est une bonne nouvelle ? demanda Mathias.
– 173 –
– Très ! Je vais enfin avoir mon émission hebdomadaire… à Paris, ajouta-t-elle en baissant les yeux.
Mathias la regarda, attendri.
– Et j’imagine que tu te bats pour ça depuis longtemps ?
– Depuis l’âge de cinq ans…, répondit Audrey, le sourire fragile.
– C’est compliqué la vie, hein ? reprit Mathias.
– C’est de faire des choix qui est compliqué, répondit Audrey. Tu retournerais vivre en France ?
– Tu es sérieuse ?
– Il y a cinq minutes sur le trottoir là-bas, tu allais me dire que tu m’aimais, tu étais sérieux ?
– Bien sûr que je suis sérieux, mais il y a Emily…
– Je ne demande qu’à l’aimer, Emily… mais à Paris.
Audrey leva la main, un taxi se rangea sur le côté.
– Et puis il y a la librairie…, murmura Mathias.
Elle posa sa main sur sa joue et recula vers la chaussée.
– C’est merveilleux, ce que vous avez construit, avec Antoine ; tu as beaucoup de chance, tu l’as trouvé, ton équilibre.
Elle monta à bord et referma aussitôt la portière. Penchée à la vitre elle regardait Mathias, il avait l’air si perdu sur ce trottoir.
– N’appelle pas, c’est déjà assez difficile comme ça, dit-elle d’une voix triste ; j’ai ta voix sur mon répondeur, je l’écouterai encore quelques jours et puis, promis, ensuite je l’effacerai.
Mathias avança vers elle, prit sa main et l’embrassa.
– Alors je n’aurai plus le droit de te voir ?
– Si, répondit Audrey… tu me verras à la télévision.
Elle fit signe au chauffeur et Mathias regarda le taxi disparaître dans la nuit.
Il rebroussa chemin dans la rue déserte. Il lui semblait encore voir les traces des pas d’Audrey sur le trottoir mouillé. Il s’adossa à un arbre, prit sa tête dans ses mains et se laissa glisser le long du tronc.
Le salon était éclairé par une seule petite lampe posée sur le guéridon. Antoine attendait, assis dans le fauteuil en cuir. Mathias venait d’entrer.
– J’avoue qu’avant j’étais contre, mais là…, s’exclama Antoine.
– Ah oui, là…, répondit Mathias en se laissant choir dans le fauteuil en vis-à-
vis.
– Ah non, parce que là, vraiment… elle est formidable !
– Bon, eh bien, si tu en es convaincu, tant mieux ! répondit Mathias en serrant les mâchoires.
Il se leva et se dirigea vers l’escalier.
– 174 –
– Je me demande si on ne lui a pas fait un tout petit peu peur ? questionna Antoine.
– Ne te le demande plus !
– On n’a pas fait un petit peu couple, quand même ?
– Mais non, pourquoi ? questionna Mathias en haussant le ton.
Il se rapprocha d’Antoine et lui prit la main.
– Mais pas du tout ! Et puis surtout, tu n’as rien fait pour… Ça fait couple, ça ?
dit-il en lui assénant une tape sur la paume. Rassure-moi, ça ne fait pas couple, répé-
ta-t-il en tapant à nouveau. Elle est tellement formidable qu’elle vient de me quitter !
– Attends, ne mets pas tout sur mon dos, les enfants aussi ont mis le paquet.
– Ta gueule, Antoine ! dit Mathias en s’éloignant vers l’entrée.
Antoine le rattrapa et le retint par le bras.
– Mais qu’est-ce que tu croyais ? Que ce ne serait pas difficile pour elle ?
Quand est-ce que tu vas voir la vie autrement que par tes petites prunelles ?
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