Marc Levy - Mes amis, mes amours
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– Il n’y a aucune contusion cérébrale, juste un gros hématome sur le front, et les radios sont tout à fait rassurantes. À titre préventif, nous avons fait une échogra-phie. On ne voit pas grand-chose, mais la meilleure nouvelle que je puisse vous donner, c’est que le bébé n’a rien.
– 178 –
XVIII
La porte du box s’entrouvrit. Sophie portait une blouse bleue et les chaussons qu’on lui avait fait mettre pour les examens.
– Va m’attendre dehors, dit-elle à Antoine.
Il retourna s’asseoir sur les chaises, en face de l’accueil. Elle avait une toute petite mine quand elle le rejoignit.
– Tu attendais quoi pour m’en parler ? demanda Antoine.
– Te parler de quoi ?… Ce n’est pas une maladie.
– Le père, c’est le type à qui j’écris tes lettres ?
La caissière du dispensaire fit un signe à Sophie. Le compte-rendu était dacty-lographié, elle pouvait venir régler.
– Je suis fatiguée Antoine, je paie et tu me ramènes !
*
La clé tournait dans la serrure. Mathias posa son portefeuille dans le vide-poches de l’entrée. Installé dans le fauteuil en cuir, Antoine lisait à la faveur de la lampe du guéridon.
– Pardon, il est tard mais j’avais un boulot de dingue.
– Mmm.
– Quoi ?
– Rien, tu as un boulot de dingue tous les soirs.
– Ben voilà, j’ai un boulot de dingue !
– Parle moins fort, Sophie dort dans le bureau.
– Tu es sorti ?
– De quoi tu parles ?… Elle a eu un malaise.
– Ah mince, c’est grave ?
– Elle a vomi et elle s’est évanouie.
– Elle a mangé de ta mousse au chocolat ?
– Une femme qui vomit et qui s’évanouit, tu veux un sous-titre ?
– 179 –
– Oh merde ! dit Mathias en se laissant tomber dans le fauteuil en vis-à-vis.
*
Tard dans la nuit, Antoine et Mathias étaient face à face, assis à la table de la cuisine. Mathias n’avait toujours pas dîné, Antoine sortit une bouteille de vin rouge, une panière et une assiette de fromages.
– C’est formidable le XXIe siècle, dit Mathias, on divorce pour un rien, les femmes font leurs enfants avec des surfeurs de passage et après, elles disent qu’elles nous trouvent moins sûrs de nous qu’avant…
– Oui et puis il y a aussi des hommes qui vivent à deux, sous le même toit… Tu vas nous débiter toutes les conneries que tu as en stock ?
– Tiens, passe-moi le beurre, demanda Mathias en se préparant une tartine.
Antoine déboucha la bouteille.
– Il faut qu’on l’aide, dit-il en se servant un verre.
Mathias reprit la bouteille des mains d’Antoine et se servit à son tour.
– Qu’est-ce que tu comptes faire ? demanda-t-il.
– Il n’y a pas de père… Je vais reconnaître l’enfant.
– Et pourquoi toi ? s’insurgea Mathias.
– Par devoir, et puis parce que je l’ai dit en premier.
– Ah oui, ça c’est deux vraies bonnes raisons.
Mathias réfléchit quelques instants et but d’un trait le verre d’Antoine.
– De toute façon, ça ne pourra pas être toi, elle ne voudra jamais d’un père aveugle, dit-il le sourire aux lèvres.
Les deux amis se regardaient en silence, et comme Antoine ne comprenait pas l’allusion de son ami, Mathias poursuivit :
– Ça fait combien de temps que tu t’écris des lettres à toi-même ?
La porte du bureau venait de s’ouvrir, Sophie apparut en pyjama, les yeux rougis ; elle regardait les deux compères.
– C’est dégueulasse votre conversation, dit-elle en les dévisageant.
Elle ramassa ses affaires, les roula en boule sous son bras et sortit dans la rue.
– Tu vois, c’est bien ce que je disais, t’es complètement aveugle ! répéta Mathias.
Antoine se précipita. Sophie était déjà loin sur le trottoir, il courut et finit enfin par la rejoindre. Elle continuait de marcher vers le boulevard.
– Arrête-toi ! dit-il en la prenant entre ses bras.
– 180 –
Leurs lèvres se rapprochèrent, jusqu’à venir se frôler, et pour la première fois, ils s’embrassèrent. Le baiser dura et puis Sophie releva la tête et regarda Antoine.
– Je ne veux plus te voir Antoine, plus jamais, et lui non plus.
– Ne dis rien, chuchota Antoine.
– Tu fais des dîners pour dix mais tu ne t’assieds jamais à table ; tu as du mal à joindre les deux bouts et tu refais le restaurant d’Yvonne ; tu t’es mis en ménage avec ton meilleur ami parce qu’il se sentait seul alors que toi, tu n’en avais pas vraiment envie ; tu crois vraiment que je te laisserai élever mon enfant ? Et tu sais le plus terrible ? C’est que c’est pour toutes ces raisons que je suis amoureuse de toi depuis toujours. Maintenant va faire tes devoirs et fiche-moi la paix.
Les bras ballants, Antoine regarda Sophie s’éloigner, seule, en pyjama sur Old Brompton.
*
De retour à la maison, il retrouva Mathias, assis sur le parapet du jardin.
– On devrait se donner une seconde chance tous les deux.
– Ça ne marche jamais les secondes chances, bougonna Antoine.
Mathias sortit un cigare de sa poche, fit rouler la cape entre ses doigts et l’alluma.
– C’est vrai, répondit-il, mais nous ce n’est pas pareil, on ne couche pas !
– Tu as raison, ça c’est vraiment un plus ! répondit Antoine, ironique.
– Qu’est-ce qu’on risque ? demanda Mathias en regardant les volutes de fu-mée.
Antoine se leva, prit le cigare de Mathias. Il se dirigea vers la maison et se retourna sur le pas de la porte.
– Rien, à part se marrer !
Et il entra dans le salon en tirant une énorme bouffée de cigare.
*
Les bonnes résolutions furent mises en pratique dès le lendemain. Les cheveux pleins de mousse, Mathias chantait à tue-tête dans sa baignoire l’air de la Traviata, même si le cœur n’y était pas. Du bout de l’orteil, il fit tourner le robinet pour rehausser la température de son bain. Le filet d’eau qui coulait était glacial. De l’autre côté du mur, Antoine, bonnet sur la tête, se frottait le dos avec une brosse en crin, sous
– 181 –
une douche brûlante. Mathias entra dans la salle de bains d’Antoine, ouvrit la porte de la douche, coupa l’eau chaude et retourna dans sa baignoire, laissant dans son sillage une ribambelle de petits nuages de mousse sur le parquet.
Une heure plus tard, les deux amis se rejoignirent sur le palier d’étage, tous deux vêtus d’une robe de chambre identique, fermée jusqu’au col. Chacun entra dans la chambre de son enfant pour le coucher. De retour en haut des escaliers, ils abandonnèrent leurs tenues sur le sol et descendirent les marches d’un pas synchrone, mais cette fois en caleçon, chaussettes, chemise blanche et nœud papillon. Ils enfilè-
rent leurs pantalons, pliés sur les accoudoirs du gros fauteuil, nouèrent les lacets de leurs chaussures et vinrent s’asseoir sur le canapé du salon, aux côtés de la baby-sitter qui avait été appelée pour l’occasion.
Plongée dans ses mots croisés, Danièle fit glisser la monture de ses lunettes jusqu’au bout de son nez et les regarda à tour de rôle.
– Pas plus tard que une heure du matin !
Les deux hommes se levèrent d’un bond et se dirigèrent vers la porte d’entrée.
Alors qu’ils s’apprêtaient à sortir, Danièle avisa les robes de chambre qui avaient glissé sur les marches et leur demanda si « mettre de l’ordre » en six lettres leur disait quelque chose.
La discothèque était bondée. Mathias se retrouva écrasé contre le bar qu’Antoine peinait à atteindre. Une créature semblant sortie des pages d’un magazine levait la main pour attirer l’attention d’un serveur. Mathias et Antoine échangèrent un regard, mais à quoi bon. Si l’un ou l’autre avait trouvé le courage de lui parler, le volume de la musique aurait rendu tout échange impossible. Le barman demanda enfin à la jeune femme ce qu’elle désirait boire.
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