Marc Levy - La Première nuit
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J'aperçus un monte-charge à quelques mètres de nous et choisis ce moment pour abandonner notre cachette. Hélas, en arrivant devant l'élévateur, je constatai que le bouton d'appel était verrouillé par une serrure ; sans clé, il était impossible de le manœuvrer.
– Tu as une idée pour sortir d'ici ? demanda Keira.
Je regardai aux alentours et ne vis qu'un entrelacs de tapis roulants dont la plupart étaient à l'arrêt.
– Là-bas ! s'exclama Keira en désignant une porte. C'est une sortie de secours.
Je craignais qu'elle soit condamnée, mais la chance était avec nous et nous nous retrouvâmes au bas d'un escalier.
– Ne cours plus, dis-je à Keira. Sortons d'ici en faisant comme si tout était normal.
– Nous n'avons pas de badge, me fit-elle remarquer, si nous croisons quelqu'un, nous n'aurons pas du tout l'air normal.
Je regardai ma montre, le bus avait sans doute atteint le terminal. À 23 heures, il n'y aurait pas grand monde à la douane et le dernier passager de notre vol ne tarderait pas à se présenter devant le contrôle de l'immigration. Je nous donnais peu de temps avant que ceux qui nous attendaient comprennent que nous leur avions échappé.
En haut des marches, une autre porte nous barrait la route ; Keira repoussa la barre transversale, une sirène hurla.
Nous débouchons dans le terminal entre deux tapis de livraison de bagages, dont l'un tourne à vide. Un manutentionnaire nous aperçoit et reste interdit. Le temps qu'il donne l'alerte, je prends Keira par la main et nous courons à toutes jambes. Un coup de sifflet. Surtout ne pas se retourner, continuer de courir. Il faut atteindre les portes coulissantes qui donnent sur le trottoir. Keira trébuche et pousse un cri, je l'aide à se relever et l'entraîne. Encore plus vite. Derrière nous, les pas d'une cavalcade, des coups de sifflet de plus en plus proches. Ne pas s'arrêter, ne pas céder à la peur, la liberté n'est plus qu'à quelques mètres. Keira est à bout de souffle. Sortie du terminal, un taxi à l'arrêt, nous y grimpons et supplions le chauffeur de démarrer.
– Où allez-vous ? demande-t-il en se retournant.
– Foncez ! Nous sommes en retard, supplie Keira, haletante.
Le chauffeur démarra. Je m'interdis de me retourner, imaginant nos poursuivants rager sur le trottoir en voyant notre « black cab » s'éloigner.
– Nous ne sommes pas au bout de nos peines, soufflai-je à Keira.
– Allez vers le terminal 2, dis-je au chauffeur.
Keira me regarda, stupéfaite.
– Fais-moi confiance, je sais ce que je fais.
Au second rond-point, je demandai au taxi de bien vouloir s'arrêter. Je prétextai que ma femme était enceinte et avait une terrible nausée. Il freina aussitôt. Je lui remis un billet de vingt livres et lui dis que nous allions prendre l'air sur le bas-côté. Inutile de nous attendre, j'avais l'habitude de ce genre de malaise, ça pouvait durer, nous finirions à pied.
– C'est dangereux de se promener par ici, nous dit-il, faites attention aux camions, il en arrive de partout.
Il s'éloigna en nous faisant un petit signe de la main, ravi du montant qu'il avait empoché pour la course.
– Et maintenant que j'ai accouché, me lança Keira, qu'est-ce qu'on fait ?
– On attend ! lui répondis-je.
– Qu'est-ce qu'on attend ?
– Tu verras !
*
* *
Kent
– Comment ça, ils vous ont échappé ? Vos hommes n'étaient pas à la sortie de cet avion ?
– Si, monsieur, ce sont vos deux scientifiques qui ne s'y trouvaient pas.
– Qu'est-ce que vous me racontez, mon contact m'a assuré les avoir lui-même fait embarquer à bord de ce vol.
– Je n'avais nullement l'intention de mettre sa parole en doute, mais les deux sujets que nous devions interpeller ne se sont pas présentés au contrôle de la police de l'air. Nous étions six à les guetter, il leur était impossible de passer au travers des mailles du filet.
– Vous allez peut-être m'expliquer qu'ils ont sauté en parachute au-dessus de la Manche ? hurla Sir Ashton dans le combiné.
– Non, monsieur. L'avion devait être arrimé à une passerelle mais, au dernier moment, l'appareil a été dirigé vers une aire de parking ; nous n'avions pas été prévenus. Les deux individus se sont échappés du bus qui assurait la liaison vers le terminal où nous les attendions. Nous n'y sommes vraiment pour rien, ils ont fui par les sous-sols.
– Vous pouvez d'ores et déjà avertir les responsables de la sécurité d'Heathrow que des têtes vont tomber !
– Je n'en doute pas, monsieur.
– Pathétiques crétins ! Foncez immédiatement à leur domicile au lieu de bavasser, ratissez-moi la ville, vérifiez tous les hôtels, débrouillez-vous comme vous le voulez, mais arrêtez-les cette nuit si vous tenez encore un tant soit peu à votre emploi. Je vous laisse jusqu'au matin pour me les retrouver, vous m'entendez ?
L'interlocuteur de Sir Ashton renouvela ses excuses et promit de remédier au cuisant échec de l'opération dont il avait la charge, et ce dans les plus brefs délais.
*
* *
Rond-point du Concorde, Heathrow
La Fiat 500 se rangea le long du trottoir. Le conducteur se pencha et ouvrit la portière.
– Ça fait une heure que je tourne, rouspéta Walter en rabattant le siège pour que je puisse me glisser à l'arrière.
– Vous n'aviez pas plus petit comme voiture ?
– Dites donc, vous ne manquez pas d'air. Vous me demandez de venir vous chercher sur un rond-point au milieu de nulle part, à une heure incongrue, et en plus vous râlez ?
– Je disais juste qu'il est heureux que nous n'ayons pas eu des bagages.
– J'imagine que si vous en aviez eu, vous m'auriez donné rendez-vous devant le terminal comme tous les gens normaux au lieu de m'obliger à en faire dix fois le tour en vous attendant !
– Vous allez vous chamailler longtemps ? interrompit Keira.
– Je suis enchanté de vous revoir, lui répondit Walter en lui tendant la main. Comment s'est passé votre petit voyage ?
– Mal ! répondit-elle. On y va ?
– Volontiers, mais où ?
Je m'apprêtais à demander à Walter de nous ramener chez moi, mais deux voitures de police nous dépassèrent toutes sirènes hurlantes et je jugeai finalement l'idée peu judicieuse. Quels que soient nos ennemis, j'avais de bonnes raisons de penser qu'ils connaissaient l'adresse de mon domicile.
– Alors, où allons-nous ? s'enquit Walter.
– Je n'en ai pas la moindre idée.
Walter emprunta l'autoroute.
– Je veux bien rouler toute la nuit, nous dit-il, mais il faudra penser à refaire le plein.
– C'est à vous cette petite voiture ? demanda Keira. Elle est charmante.
– Je suis bien content qu'elle vous plaise, je viens de l'acheter.
– À quelle occasion ? demandai-je à Walter, je croyais que vous étiez fauché.
– C'est précisément une occasion, et puis votre délicieuse tante arrive vendredi, alors j'ai sacrifié mes dernières économies pour pouvoir la promener dans la ville comme il se doit.
– Elena vient vous rendre visite ce week-end ?
– Oui, je vous en avais parlé, vous l'aviez oublié ?
– Nous avons eu une semaine un peu chargée, lui répondis-je, ne m'en veuillez pas si j'avais l'esprit ailleurs.
– Je sais où nous pouvons aller, dit Keira. Walter, il serait en effet préférable que vous vous arrêtiez à une station-service pour refaire le plein.
– Puis-je vous demander quelle direction je dois prendre ? demanda-t-il. Je vous préviens, je veux être rentré demain au plus tard, j'ai rendez-vous chez le coiffeur !
Keira jeta un coup d'œil au crâne dégarni de Walter.
– Oui, je sais, dit-il en levant les yeux au ciel. Mais il faut que je me débarrasse de cette mèche ridicule, et puis j'ai lu un article dans le Times ce matin, on y dit que les chauves ont un pouvoir sexuel supérieur à la norme !
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