Marc Levy - La Première nuit
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– Vous parlez tout seul, Walter ? demanda tante Elena.
– Non, pourquoi ?
– Je vous assure, vous sembliez murmurer quelque chose, vos lèvres bougeaient toutes seules.
Le feu passa au rouge. Walter freina et se tourna vers Elena.
– Je dois passer un appel important ce soir et je répétais mon texte.
– Rien de grave ?
– Non, non, je vous assure, bien au contraire.
– Vous ne me cachez rien ? Si vous avez quelqu'un d'autre dans votre vie, quelqu'un de plus jeune, je veux dire, je peux le comprendre, mais je préférerais le savoir, voilà tout.
Walter se rapprocha d'Elena.
– Je ne vous cache absolument rien, je ne me permettrais pas de faire une chose pareille. Et il n'est aucune femme que je trouverais plus désirable que vous.
Aussitôt après cet aveu, les joues de Walter s'empourprèrent, il devint rouge pivoine et se mit à bégayer.
– J'aime beaucoup votre nouvelle coiffure, répondit tante Elena. Il me semble que le feu est vert et que l'on klaxonne derrière nous, vous devriez démarrer. Je suis tellement heureuse d'aller visiter le palais de Buckingham. Vous croyez que nous aurons la chance d'y apercevoir la reine ?
– Peut-être, répondit Walter, si elle sort de chez elle, on ne sait jamais...
*
* *
St. Mawes
Nous avions dormi une grande partie de la journée. Lorsque je rouvris les rideaux, le ciel prenait déjà des couleurs crépusculaires.
Nous étions affamés. Keira connaissait un salon de thé à quelques rues de l'auberge, elle en profita pour me faire découvrir le village. En regardant les petites maisons blanches accrochées à la colline je me pris à rêver d'en habiter une un jour. Moi qui avais passé ma vie à courir la planète, se pouvait-il que ce soit dans ce petit village de Cornouailles que je finisse par me poser ? Je regrettais cette distance qui s'était installée avec Martyn, il aurait certainement apprécié de venir me rendre visite de temps à autre. Nous serions allés prendre une bière sur le port, nous rappelant quelques bons souvenirs.
– À quoi penses-tu ? me demanda Keira.
– À rien de particulier, répondis-je.
– Tu avais l'air bien loin, on a dit « pas de silences entre nous ».
– Si tu veux tout savoir, je m'interrogeais sur ce que nous ferons la semaine prochaine, et celles qui suivront.
– Parce que tu as une idée de ce que nous ferons la semaine prochaine ?
– Aucune !
– Moi si !
Keira me fit face. Elle pencha la tête de côté ; quand elle fait cela, c'est qu'elle a quelque chose d'important à me dire. Certaines personnes prennent un ton solennel pour vous annoncer de grandes nouvelles, Keira, elle, penche la tête de côté.
– Je veux avoir une explication avec Ivory. Mais j'ai besoin que tu sois complice d'un petit mensonge...
– Quel genre ?
– Je veux lui faire croire que nous avons réussi à quitter la Russie avec le troisième fragment.
– Dans quel but ? À quoi cela nous servirait ?
– À lui faire avouer où se trouve celui qui fut découvert en Amazonie.
– Il nous a dit l'ignorer.
– Il nous a dit pas mal de choses, et il nous en a surtout caché beaucoup d'autres, ce vieux bonhomme. Egorov n'avait pas tout à fait tort quand il accusait Ivory de nous avoir manipulés comme deux marionnettes. Si nous lui faisons croire que nous avons trois fragments en notre possession, il ne résistera pas à l'envie de compléter le puzzle. Je suis certaine qu'il en sait plus que ce qu'il veut bien avouer.
– J'en viens à me demander si tu n'es pas encore plus manipulatrice que lui.
– Il est bien plus doué que moi et je ne serais pas fâchée de prendre ma petite revanche.
– Soit, imaginons que nous réussissions à le convaincre de ce mensonge, et supposons qu'il nous dise où se trouve le quatrième morceau, il manquerait toujours celui qui repose quelque part sur le plateau de Man-Pupu-Nyor, la carte des étoiles resterait incomplète. Alors à quoi bon se donner tout ce mal ?
– Ce n'est pas parce qu'il manque une pièce à un puzzle que l'on ne peut pas se représenter l'image entière. Lorsque nous découvrons des restes fossilisés, ils sont rarement au complet, pour ne pas dire jamais. Mais, à partir d'un nombre suffisant d'ossements, nous devinons quels sont les éléments absents et réussissons à reconstituer le squelette, voire l'ensemble du corps. Alors, ajoute le fragment d'Ivory aux deux que nous possédons, et peut-être pourras-tu comprendre ce que cette carte est censée nous révéler. De toute façon, à moins que tu ne m'annonces vouloir passer le restant de ta vie dans ce petit village et consacrer tes journées à la pêche, je ne vois pas d'autres solutions.
– Quelle drôle d'idée !
De retour à l'hôtel, Keira commença par appeler sa sœur. Elles passèrent un long moment au téléphone. Keira ne lui raconta rien de notre aventure en Russie, elle se contenta de lui dire que nous étions tous les deux à St. Mawes et qu'elle viendrait peut-être bientôt à Paris. Je préférai les laisser discuter seules. Je redescendis au bar de l'auberge et commandai une bière en l'attendant. Elle me retrouva une heure plus tard. Je posai mon journal et lui demandai si elle avait pu parler à Ivory.
– Il nie en bloc avoir eu la moindre influence sur nos recherches, il s'est presque offusqué lorsque je lui ai suggéré qu'il se jouait de moi depuis le premier jour où je l'avais rencontré au musée. Il avait l'air sincère mais je ne suis pas convaincue pour autant.
– Tu lui as dit que nous avions rapporté un troisième fragment de Russie ?
Keira prit mon verre de bière et hocha la tête en le buvant d'un trait.
– Il t'a crue ?
– Il a aussitôt cessé de me faire des reproches, et il était impatient de nous voir.
– Comment feras-tu pour entretenir le mensonge lorsque nous le rencontrerons ?
– Je lui ai dit que nous avions mis l'objet en lieu sûr et que je ne le lui montrerais que lorsqu'il nous en aurait appris davantage sur le fragment découvert en Amazonie.
– Et qu'est-ce qu'il t'a répondu ?
– Qu'il avait une idée de l'endroit où il se trouvait, mais qu'il ne savait pas comment y accéder. Il m'a proposé que nous l'aidions à résoudre une énigme.
– Quel genre d'énigme ?
– Il ne voulait pas en parler par téléphone.
– Il va venir ici ?
– Non, il nous a donné rendez-vous dans quarante-huit heures à Amsterdam.
– Comment veux-tu que nous nous rendions à Amsterdam ? Je ne suis pas pressé de retourner à Heathrow, si nous repassons la frontière nous avons toutes les chances de nous faire arrêter.
– Je sais, je lui ai raconté ce qui nous était arrivé, il nous conseille de prendre un ferry pour la Hollande. Il prétend que par bateau, en venant d'Angleterre, les contrôles sont moins risqués.
– Et où prend-on un ferry pour Amsterdam ?
– À Plymouth, c'est à une heure et demie d'ici en voiture.
– Mais nous n'avons pas de voiture.
– Il y a une liaison en autocar. Pourquoi es-tu aussi réticent ?
– Combien de temps dure la traversée ?
– Douze heures.
– C'est bien ce que je craignais.
Keira prit un air contrit et me tapota tendrement la main.
– Qu'est-ce qu'il y a ? lui demandai-je.
– En fait, dit-elle, embarrassée, ce ne sont pas tout à fait des ferries, mais plutôt des cargos. La plupart acceptent de prendre des passagers, mais cargo ou ferry, on s'en fiche, non ?
– Du moment qu'il y a un pont à l'avant où je pourrai mourir de mal de mer pendant les douze heures de traversée, en effet, on s'en fiche !
L'autocar partait à sept heures du matin. Le propriétaire de l'auberge nous avait préparé des sandwichs pour la route. Avant de nous quitter il promit à Keira d'aller nettoyer la tombe de son père dès le retour du printemps. Il espérait nous revoir et nous garderait la même chambre si nous le prévenions suffisamment à l'avance.
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