Marc Levy - La Première nuit
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– Je suis désolé pour l'autre jour, dit-il.
– Ne le soyez pas, je m'inquiétais de ce qui vous était arrivé pour que vous soyez de si mauvaise humeur.
– J'ai failli perdre ma place, Adrian ; à cause de vous, enfin de cette petite visite que vous m'avez rendue à l'observatoire et des quelques recherches que j'ai faites pour vous avec les moyens dont nous disposons à Jodrell.
– Mais enfin, qu'est-ce que vous me racontez ?
– Sous prétexte que j'avais laissé entrer quelqu'un qui ne faisait pas partie du personnel, votre ami Walter en l'occurrence, ils m'ont menacé de me licencier en invoquant une faute professionnelle grave.
– Mais qui ça « ils » ?
– Ceux qui financent l'observatoire, notre gouvernement.
– Enfin, Martyn, cette visite était parfaitement anodine, et puis Walter et moi sommes tous deux membres de l'Académie, cela n'a aucun sens !
– Si, Adrian, c'est pour cela que j'ai mis du temps avant de vous rappeler, et pour cela aussi que je le fais ce matin depuis une cabine. On m'a clairement fait comprendre qu'il m'était désormais interdit de répondre à la moindre de vos sollicitations et que l'accès à nos locaux vous était strictement défendu. Je n'ai appris votre licenciement qu'hier. Je ne sais pas ce que vous avez trafiqué, mais bon sang, Adrian, on ne peut pas virer un type comme vous, pas comme ça, ou alors c'est que ma carrière ne tient qu'à un fil, vous êtes dix fois plus compétent que moi !
– C'est très gentil de votre part, Martyn, et bien trop flatteur, mais si cela peut vous rassurer, vous êtes bien le seul à le penser. Je ne sais pas ce qui se passe, on ne m'a pas dit que j'étais viré, mais seulement que j'avais momentanément perdu ma titularisation.
– Ouvrez les yeux, Adrian, ils vous ont tout bonnement foutu dehors. J'ai reçu deux appels vous concernant, je n'ai même plus l'autorisation de vous parler au téléphone, nos supérieurs ont perdu la tête.
– À force de manger du rôti tous les dimanches et des fish and chips à longueur d'année, c'était inévitable, répondis-je d'un ton pince-sans-rire.
– Il n'y a rien de drôle à tout cela, Adrian, qu'est-ce que vous allez devenir ?
– Ne vous inquiétez pas, Martyn, je n'ai aucune proposition de poste en vue, et presque plus d'argent à la banque, mais, depuis quelque temps, je me réveille auprès de la femme que j'aime, elle me surprend, me fait rire, me bouscule et me passionne, son enthousiasme me fascine à longueur de journée et le soir quand elle se déshabille, elle me fait terriblement... comment dire... elle m'émeut ; vous voyez que je ne suis pas à plaindre et, sans vouloir fanfaronner, je vous le dis sincèrement, je n'ai jamais été aussi heureux de ma vie.
– J'en suis ravi pour vous, Adrian. Je suis votre ami, je me sens coupable d'avoir cédé aux pressions et coupé tout contact avec vous. Comprenez-moi, je ne peux pas me permettre de perdre ma place, je n'ai personne dans mon lit le soir, et je n'ai que la passion de mon métier pour m'accompagner dans la vie. Si d'aventure vous aviez besoin de me parler, laissez-moi un message au bureau sous le nom de Gilligan, et c'est moi qui vous rappellerai dès que je le pourrai.
– Qui est ce Gilligan ?
– Mon chien, un merveilleux basset artésien ; hélas, j'ai dû le faire piquer l'an dernier. À bientôt, Adrian.
Je venais de raccrocher après une conversation qui m'avait laissé songeur, quand une voix dans mon dos me fit sursauter au milieu de la rue.
– Tu penses vraiment tout ça de moi ?
Je me retournai et vis Keira ; elle avait encore emprunté un de mes pulls et passé mon manteau sur ses épaules.
– J'ai trouvé ton petit mot dans la cuisine, j'ai eu envie de te rejoindre à l'agence pour que tu m'emmènes prendre un petit déjeuner ; il n'y a que des légumes dans ton frigo, et les courgettes au réveil... Tu avais l'air tellement pris par ta conversation, je me suis approchée doucement pour te surprendre en plein bavardage avec ta maîtresse.
Je l'entraînai vers un café où l'on servait de délicieux croissants, les passeports attendraient.
– Alors comme ça le soir, quand je me déshabille, je te fais bander ?
– Tu n'as pas d'affaires à toi, ou mes vêtements ont un truc particulier qui t'attire ?
– Avec qui étais-tu au téléphone pour parler de moi de façon si détaillée ?
– Un vieil ami. Je sais que tu vas trouver ça étrange, mais en fait il s'inquiétait que j'aie perdu mon travail.
Nous sommes entrés dans le café, et tandis que Keira se goinfrait d'un deuxième croissant aux amandes, je me demandais s'il était judicieux de partager avec elle mes inquiétudes, et ces dernières n'avaient aucun rapport avec ma situation professionnelle.
Après-demain, nous serions dans l'avion pour Moscou, l'idée de s'éloigner de Londres n'était pas pour me déplaire.
*
* *
Amsterdam
Il n'y avait pour ainsi dire presque personne ce matin-là dans ce cimetière, presque personne pour suivre le fourgon funéraire qui convoyait un long cercueil verni. Un homme et une femme marchaient à pas lents derrière le corbillard. Aucun prêtre n'officiait devant la tombe, quatre employés municipaux firent descendre le cercueil au bout de longues cordes. Quand il toucha le fond, la femme lança une rose blanche et une poignée de terre, l'homme qui l'accompagnait fit de même. Ils se saluèrent et chacun repartit dans des directions opposées.
*
* *
Londres
Sir Ashton regroupa la série de photographies alignées sur son bureau. Il les rangea dans une pochette et referma le rabat du dossier.
– Vous êtes très belle sur ces photos, Isabel. Le deuil vous va à merveille.
– Ivory n'est pas dupe.
– Je l'espère bien, il s'agissait de lui adresser un message.
– Je ne sais pas si vous avez...
– Je vous ai demandé de choisir entre Vackeers et les deux jeunes scientifiques, vous avez choisi le vieillard ! Ne venez pas maintenant me faire des reproches.
– Était-ce bien nécessaire ?
– Je ne comprends même pas que vous vous posiez encore la question ! Suis-je le seul à véritablement mesurer les conséquences de ses actes ? Vous rendez-vous compte de ce qu'il adviendrait si ses deux protégés arrivaient à leurs fins ? Croyez-vous que l'enjeu ne vaille pas de sacrifier les dernières années d'un vieillard ?
– Je sais, Ashton, vous me l'avez déjà dit.
– Isabel, je ne suis pas un vieux fou sanguinaire, mais quand la raison d'État l'exige, je n'hésite pas. Aucun de nous, vous y compris, n'hésite. La décision que nous avons prise sauvera peut-être quantité de vies, à commencer par celle de ces deux explorateurs, si toutefois Ivory se décide enfin à renoncer. Ne me regardez pas comme ça, Isabel, je n'ai jamais agi autrement que dans l'intérêt du plus grand nombre, ma carrière ne m'ouvrira peut-être pas les portes du paradis, mais...
– Je vous en prie, Ashton, ne soyez pas sarcastique, pas aujourd'hui. J'aimais vraiment beaucoup Vackeers.
– Je l'appréciais également, même si nous avons eu parfois nos mots. Je le respectais et je veux espérer que ce sacrifice qui me coûte autant qu'à vous aura les résultats escomptés.
– Ivory semblait terrassé hier matin, je ne l'avais jamais vu dans un tel état, il a pris dix ans en une nuit.
– S'il pouvait en prendre dix de plus et passer de vie à trépas, cela nous arrangerait bien.
– Alors pourquoi ne pas l'avoir sacrifié, lui, au lieu de s'en être pris à Vackeers ?
– J'ai mes raisons !
– Ne me dites pas qu'il a réussi à se protéger de vous, je vous croyais intouchable ?
– Si Ivory venait à décéder, cela redoublerait les motivations de cette archéologue. Elle est impétueuse et trop futée pour croire à un accident. Non, je suis certain que vous avez fait le bon choix, nous avons retiré le pion qu'il fallait ; mais je vous préviens, si la suite des événements vous donnait tort, si les recherches continuaient, je n'ai pas besoin de vous nommer les deux prochains qui se retrouveraient dans notre ligne de mire.
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