Marc Levy - La Première nuit

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J'y retrouvai Keira, assise sur le parapet devant ma porte.

– Qu'est-ce que tu as ? Tes joues sont écarlates, tu es tombé ? me demanda-t-elle.

– Sur quelqu'un qui te ressemblait... de dos, lui répondis-je.

– Ta veste est complètement déchirée, mais qu'est-ce qui t'est arrivé ?

– J'allais te poser la même question.

– Je crains que nous ayons eu de la visite pendant notre absence, dit Keira. J'ai trouvé mon sac ouvert dans le salon, le cambrioleur était encore là quand je suis entrée, j'ai entendu des pas à l'étage.

– Tu l'as vu partir ?

Une voiture de police se rangea devant nous, deux officiers en sortirent. Je leur expliquai que nous avions de bonnes raisons de penser qu'un cambrioleur se trouvait chez moi. Ils nous ordonnèrent de nous tenir à l'écart et entrèrent explorer les lieux.

Les policiers ressortirent quelques minutes plus tard, bredouilles. Si cambrioleur il y avait eu, ce dernier avait dû s'enfuir par le jardin. Le premier étage n'est pas bien haut dans ces anciennes maisonnettes, à peine deux mètres, et un gazon épais sous les fenêtres amortit la chute. Je repensai à cette poignée que je n'avais toujours pas fait réparer. Le voleur était probablement entré par l'arrière.

Il fallait dresser l'inventaire de ce qui avait été dérobé et retourner au commissariat signer une plainte. Les policiers promirent de faire une ronde et de me tenir au courant s'ils arrêtaient quelqu'un.

Keira et moi inspectâmes chaque pièce. Ma collection d'appareils photographiques était intacte, le portefeuille que je laissais toujours dans le vide-poche de l'entrée se trouvait à sa place, rien n'avait été dérangé. Alors que j'examinais ma chambre, Keira m'appela depuis le rez-de-chaussée.

– La porte du jardin est verrouillée, me dit-elle. C'est moi qui l'ai fermée hier soir. Alors comment ce type est entré ?

– Tu es sûre qu'il y avait quelqu'un ?

– À moins que ta maison ne soit hantée, j'en suis absolument certaine.

– Alors par où a pénétré ce mystérieux voleur ?

– Mais je n'en sais rien du tout, Adrian !

Je promis à Keira que plus rien ne viendrait troubler le dîner en amoureux dont nous avions été privés la veille. L'important était qu'il ne lui soit rien arrivé, mais j'étais inquiet. Réminiscence de mauvais souvenirs de Chine. Je rappelai Walter pour partager mes préoccupations, sa ligne était occupée.

*

* *

Amsterdam

Chaque fois que Vackeers passait par la grande salle du palais de Dam, il s'émerveillait de la beauté des planisphères gravés dans le sol en marbre, même si sa préférence allait au troisième dessin, celui qui représentait une gigantesque carte des étoiles. Il sortit dans la rue et traversa la place. La nuit était déjà tombée, les réverbères venaient de s'allumer et les eaux calmes des canaux de la ville reflétaient leur halo. Il remonta Hoogstraat pour rentrer chez lui. Une grosse cylindrée était garée sur un trottoir à la hauteur du numéro 22. Une femme poussait un landau, elle fit un sourire à Vackeers qui le lui rendit en poursuivant son chemin.

Le motard abaissa sa visière, son passager arrière aussi. Le moteur rugit et la moto s'élança dans la contre-allée.

Deux jeunes amoureux s'enlaçaient, adossés contre un arbre. Une camionnette en double file bloquait la circulation. Seuls les vélos réussissaient à se faufiler.

Le passager arrière de la moto empoigna la matraque dissimulée dans la manche de son blouson.

La jeune femme qui poussait le landau se retourna, le couple cessa de s'embrasser.

Vackeers traversait un pont quand soudain il sentit une terrible morsure au milieu du dos. Il eut le souffle coupé, l'air n'arrivait plus à ses poumons. Vackeers tomba à genoux, tenta de se raccrocher à un réverbère, en vain, il s'effondra face contre terre. Il sentit le goût du sang dans sa bouche et pensa s'être mordu la langue en chutant. Jamais il n'avait autant souffert. À chaque inspiration, l'air lui brûlait les poumons. Ses reins déchirés saignaient abondamment, l'hémorragie interne compressait le cœur, un peu plus de seconde en seconde.

Un étrange silence l'entourait. Il réussit à réunir le peu de forces qui lui restaient et releva la tête. Des passants se précipitaient à son secours ; il entendit le hurlement d'une sirène dans le lointain.

La femme au landau n'était plus là. Le couple d'amoureux avait disparu, le passager arrière de la moto lui fit un bras d'honneur et la grosse cylindrée tourna le coin de la rue.

Vackeers agrippa son portable au fond de sa poche. Il appuya sur une touche, approcha péniblement l'appareil de son oreille et laissa un message sur le répondeur d'Ivory.

« C'est moi, chuchota-t-il, je crains que notre ami anglais n'ait guère apprécié le tour que nous lui avons joué. »

Une quinte de toux l'empêcha de poursuivre ; du sang coulait de sa bouche, il en ressentit la tiédeur et cela lui fit du bien ; il avait froid, la douleur se faisait de plus en plus vive. Vackeers grimaça.

« Nous ne pourrons, hélas, plus jouer ensemble, cela va me manquer, mon cher, et j'espère qu'à vous aussi. »

Nouvelle quinte, nouvelle brûlure insoutenable, le téléphone lui glissa des doigts, il le rattrapa de justesse.

« Je me réjouis du petit cadeau que je vous ai offert la dernière fois que nous nous sommes vus, faites-en bon usage. Vous allez me manquer, mon vieil ami, bien plus que nos parties. Soyez extrêmement prudent et prenez soin de vous... »

Vackeers sentit ses forces l'abandonner, il effaça le numéro qu'il venait de composer. Sa main se desserra lentement, il ne vit et n'entendit plus rien, sa tête retomba sur le bitume.

*

* *

Paris

Ivory rentrait dans son appartement parisien, après une représentation théâtrale qui l'avait profondément ennuyé. Il accrocha son manteau dans l'entrée et alla chercher dans le réfrigérateur ce qu'il pourrait bien grignoter. Il sortit une assiette de fruits, se servit un verre de vin et se rendit dans le salon. Installé dans le canapé, il desserra les lacets de ses chaussures et allongea ses jambes qui le faisaient souffrir. Il chercha la télécommande de la télévision et remarqua la petite diode qui clignotait sur son répondeur. Intrigué, il se leva et appuya sur une touche. Il reconnut aussitôt la voix d'un vieil ami.

À la fin du message, Ivory sentit ses jambes se dérober. Il se raccrocha à la bibliothèque, entraînant quelques vieux livres qui tombèrent sur le parquet ciré. Il reprit son équilibre et serra les mâchoires, aussi fort qu'il le pouvait. Rien n'y fit, les larmes roulaient sur ses joues. Il eut beau les chasser du revers de la main, il ne put bientôt contenir les sanglots qui le secouaient tandis qu'il se retenait toujours à la bibliothèque.

Il attrapa un vieux traité d'astronomie, en tourna la couverture pour regarder la page de garde, où était reproduite en filigrane une carte des étoiles datant du XVII e siècle ; il relut la dédicace qui lui était adressée.

Je sais que cet ouvrage vous plaira, il n'y manque rien puisque tout s'y trouve, même le témoignage de notre amitié.

Votre dévoué partenaire d'échecs,

Vackeers

Au petit matin, Ivory boucla sa valise ; il referma derrière lui la porte de son appartement et se rendit à la gare afin de prendre le premier train en partance pour Amsterdam.

*

* *

Londres

L'agence m'avait appelé au début de la matinée, nos visas étaient enfin prêts, je pouvais venir récupérer nos passeports. Keira dormait profondément, je décidai de m'y rendre et d'acheter en route du lait et du pain frais. Il faisait froid, les pavés de Cresswell Place étaient glissants. En arrivant au coin de la rue, je fis un petit signe à l'épicier qui me retourna mon bonjour d'un clin d'œil, quand mon téléphone sonna. Keira n'avait pas dû lire le petit mot que je lui avais laissé dans la cuisine. À mon grand étonnement, j'entendis la voix de Martyn.

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