Jose dos Santos - La Formule de Dieu

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Présentation de l'éditeur
Quatrième de couverture : Printemps 1951, deux espions de la CIA épient une rencontre de la plus haute importance entre David Ben Gourion, « premier » Premier Ministre de l'État d'Israël, et Albert Einstein. L'objet de leur discussion : l'obtention de l'arme nucléaire par le jeune état juif et l'existence de Dieu. Cinquante ans plus tard, Tomas Noronha, expert en cryptologie, est appelé au Caire par une mystérieuse jeune femme. Sa mission : déchiffrer un cryptogramme caché dans un document détenu par le gouvernement de Téhéran. Un manuscrit écrit de la main d'Albert Einstein dont le contenu pourrait bousculer l'ordre mondial. Tomas Noronha devient alors un agent double censé collaborer avec les Iraniens pour informer l'Occident. Mais au cours de son enquête, il découvre que le fameux manuscrit contient beaucoup plus de choses que ne l'espéraient ses différents commanditaires. Il serait tout simplement la preuve scientifique de l'existence de Dieu.
« Le Caire, de nos jours. Le cryptologue portugais Tomás Noronha se voit confier le décryptage d’un manuscrit original. Son nom ?
. Son auteur ? Albert Einstein lui-même. L’enjeu ? Le mode d’emploi d’une bombe nucléaire surpuissante. Précipité malgré lui au cœur d’une affaire d’espionnage international, Noronha plonge dans les secrets de l’atome… et dans un mystère bien plus grand encore.. » « Dan Brown avait rabiboché l’art et la religion dans le
, José Rodrigues dos Santos réussit le pari de marier la science au divin dans
»
Le Point « Pas la peine de tergiverser, c’est le roman qu’on va tous s'offrir. »
20 minutes « Attention, chef-d’œuvre ! »
Le Dauphiné libéré

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Trois heures plus tard, ils atteignirent la gare routière de Gorgán, où ils durent encore attendre un long moment leur correspondance. Tomás était perclus de fatigue et ne supportait plus son étouffant tchador. Et puis Sabbar ne parlait pas anglais, ce qui empêchait toute communication entre eux. L’historien n’eut pas d’autre choix que de patienter en silence. En soi, ce n’était pas un inconvénient majeur, c’était même un avantage si l’on considérait que le mutisme faisait partie intégrante de son déguisement. Seulement, l’absence de toute conversation le privait d’un exutoire nécessaire pour évacuer la tension accumulée.

La chaleur régnait sur la place Enqelab, où se trouvait le terminal de Gorgán. La journée s’annonçait torride et le port du tchador aggravait considérablement les choses. Incapable de comprendre qu’on puisse vivre emmitouflé sous ce voile, Tomás dut faire appel à toutes ses forces pour se contrôler ; il était parfois pris d’une irrésistible envie d’ôter ce tissu infernal, de se débarrasser de ce vêtement obscurantiste qui l’entravait, d’offrir à son corps un peu d’air frais. Mais il résista.

En début d’après-midi, ils prirent leur dernière correspondance. Un vieux bus cahotait sur les chemins de terre et traversait la luxuriante végétation de la côte. Ils empruntèrent des pistes et des raccourcis, secoués pendant deux longues heures, avant d’apercevoir les premiers bâtiments de leur destination finale, un amas de petites maisons se découpant sur l’azur profond de la mer Caspienne.

Bandar-e Torkaman.

La ville était surtout composée de maisons basses, offrant un aspect monotone, une régularité sans charme ; mais cette fadeur urbaine était compensée par l’allure pittoresque des habitants. Aussitôt descendus du bus, les deux étrangers apprécièrent les hommes et les femmes qui déambulaient dans les rues, en costume typique ottoman, avec des airs d’oisifs nonchalants. Le marché était ouvert, mais les produits peu abondants ; le commerce se réduisait à quelques étals de poissons, quelques marchands de vêtements turcs et de chaussures bas de gamme.

Sabbar interrogea une femme qui tricotait au soleil, assise sur le seuil de sa porte. La femme rajusta le foulard sur sa tête et pointa un doigt rigide et sale vers la gauche.

Eskele .

Ils longèrent une vieille ligne de chemin de fer aux traverses rongées, vers des réservoirs de combustible. Sabbar marchait devant, Tomás se traînait derrière, sous son tchador toujours plus étouffant. Ils passèrent devant les réservoirs qui dégageaient une forte odeur d’huile et d’essence, et s’arrêtèrent lorsqu’ils virent quelques piquets en bois plantés près de la mer.

Le port de Bandar-e Torkaman.

Trois bateaux de pêche se balançaient doucement sur les eaux tranquilles de la mer Caspienne, le golfe de Gorgán s’étendait derrière comme un immense tableau impressionniste. Un relent tenace de sel et de marée flottait le long de la plage et le cri mélancolique des mouettes résonnait au-dessus de la mer calme. L’alliance du bruit et l’odeur faisait de ce lieu un endroit familier, Tomás n’était jamais venu ici mais il avait l’impression de le connaître depuis toujours, il lui suffisait de respirer l’air marin et d’entendre les mouettes pour se sentir chez lui.

L’historien s’approcha de l’eau, sous son pesant tchador, et, à travers le maillage asphyxiant qui lui bouchait le visage, il s’efforça de déchiffrer ce qui était écrit sur la coque de chaque embarcation. Le premier bateau affichait des caractères arabes qui le désespérèrent ; était-ce le nom qu’il cherchait, rédigé en alphabet arabe ? Sabbar le rejoignit et lut l’inscription sur le bois.

Anahita .

Ce n’était pas celui-là.

Tomás fit encore une centaine de pas et s’approcha du deuxième bateau de pêche, un petit chalutier rouge et blanc, ancré près du rivage, avec ses filets étendus au soleil et des mouettes voltigeant au-dessus. Il chercha les caractères arabes, mais n’eut pas besoin de l’aide de Sabbar, car le nom sur la coque était en caractères romains.

Bakou .

C’était celui-là.

Incapable de supporter plus longtemps son tchador, Tomás l’ôta avec impatience et s’en débarrassa en le jetant à terre. Il sentit alors la brise marine caresser son visage en sueur et ses cheveux ébouriffés ; il ferma les yeux, s’abandonnant à l’étreinte du vent. Soulagé, ses narines inhalaient l’arôme salé du salut, ses poumons inspiraient la fraîcheur de la marée, ses pieds pataugeaient dans la bave blanche laissée par l’écume ; le souffle du vent lui sembla être l’haleine de Dieu, le doux murmure de la nature l’accueillant en son sein, le geste tendre d’une mère aimante, la liberté qui enfin l’enlaçait.

Passé ce moment d’extase, il rouvrit les yeux, fixa le chalutier, et plaça devant sa bouche ses mains en porte-voix.

— Ohééé ! héla-t-il.

Le cri résonna sur la surface des eaux et effraya les mouettes, qui s’envolèrent dans un même mouvement, comme un nuage sombre et bas. Elles tracèrent un vigoureux demi-cercle dans le ciel, en une élégante chorégraphie ; tournoyant avec frénésie et répondant à la voix humaine par des cris nerveux, presque hystériques.

— Ohééé ! insista-t-il.

Une tête apparut sur le pont du Bakou .

Chikar mikonin ? demanda le pêcheur au loin.

Encouragé, Tomás gonfla ses poumons d’air.

— Mohammed ?

Le pêcheur hésita.

Ye lahze shabr konin , dit-il pour finir, faisant signe au Portugais d’attendre.

La tête de l’homme disparut. Tomás resta là à observer le bateau de pêche en silence, impatient, priant presque pour que les choses se passent comme prévu. Le chalutier ondulait au rythme nonchalant des vagues, comme une balançoire, une fragile coquille entraînée dans une danse langoureuse, un lent ballet ponctué par le cri nostalgique des mouettes et le chuchotement des eaux qui léchaient le sable dans leurs va-et-vient incessants.

Le pêcheur réapparut trente secondes plus tard, suivi d’une autre personne. Cette fois, ce fut le deuxième homme qui parla, mais en anglais.

— Je suis Mohammed. Puis-je vous aider ?

Tomás faillit bondir de joie.

— Oui, vous le pouvez, s’exclama-t-il, en riant de soulagement. Avez-vous l’intention d’aller à La Mecque ?

Malgré la distance, l’historien vit Mohammed sourire.

Inch’Allah !

XXI

La silhouette minuscule de Sabbar s’estompa au loin, réduite à un petit point sur la plage, disparaissant à mesure que le bateau de pêche cinglait les eaux sombres de la mer Caspienne vers le grand large. Les mouettes volaient bas, escortant le chalutier dans le vain espoir de recueillir encore du poisson, mais les marins restèrent concentrés sur la navigation, les heures de repos consacrées à jouer avec les oiseaux étaient définitivement terminées.

Quelqu’un s’approcha de Tomás. Le Portugais sentit cette présence et tourna la tête. C’était Mohammed. Le capitaine du bateau garda un moment le silence, observant lui aussi l’ombre de Sabbar qui s’évanouissait sur le rivage. Mohammed portait une barbe grisonnante, mais son aspect soigné, sa peau blanche et ses ongles entretenus trahissaient le fait qu’il n’était pas un pêcheur, mais plutôt un homme de la ville.

— Il s’en est fallu de peu, commenta Mohammed. Encore un jour et nous levions l’ancre. Vous avez de la chance de nous avoir trouvés.

— Je sais.

Il fit un geste en direction de la plage déserte, enfin abandonnée par Sabbar.

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