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Pierre Rey: Palm Beach

Здесь есть возможность читать онлайн «Pierre Rey: Palm Beach» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1980, ISBN: 978-2253024903, издательство: Éditions Robert Laffont, категория: Современная проза / Триллер / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Pierre Rey Palm Beach

Palm Beach: краткое содержание, описание и аннотация

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Sans moyens financiers, quelle revanche prendre sur une société aussi puissante que la Hackett Chemical quand elle « vire » ses employés sous prétexte de marasme économique ? Aucune. Alan Pope, le premier « viré », le dit avec raison à son ami Sammy Bannister qui est le second. Supposons à présent que la banque chargée de verser l'indemnité de licenciement, la Burger, crédite Alan de plus d'un million de dollars. C'est une erreur évidemment mais aussi la fortune qui va leur permettre de ruiner la firme et ils ont deux semaines pour y parvenir avant que l'erreur soit découverte, décrète Sammy qui expédie Alan au Majestic de Cannes où séjourne Arnold Hackett, l'homme à abattre. Comment ? Que Alan se fie à la chance en jouant les riches à chèques, yacht et Rolls. Peu à l'aise dans ce rôle, il débute mal : le magot reste sur le tapis vert à cause d'une flambeuse aux yeux violets et son banco attire sur lui l'attention du patron de la Burger. Alan s'attend à être démasqué et arrêté. Pas du tout. Une O.P.A. illégale et un achat d'armement qui ne l'est pas moins vont l'entraîner, en compagnie de requins d'affaires et de poupées de luxe, dans une aventure à couper le souffle.

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« Fischmayer, enchanté.

— Pope, ravi. »

Ces préliminaires achevés, Alan se racla la gorge et sortit de sa serviette le document par lequel Arnold Hackett lui consentait la cession de ses 6 millions d'actions.

« Monsieur Fischmayer, voici 6 millions de titres Hackett. Je vous les verse pour souscrire à l'O.P.A. que vous avez lancée. »

Le fondé de pouvoir lut le papier, le tourna et le retourna entre ses mains.

« Fort bien, monsieur Pope… Fort bien.

— Ces titres représentent une somme de 120 millions de dollars. J'en dois 70 à votre établissement. Je vous prie donc de me verser la différence, soit 50 millions de dollars.

— Voulez-vous prendre un verre, monsieur Pope ?

— Désolé, mon avion m'attend. Je dois repartir.

— En France ?

— Puis-je avoir mon chèque, je vous prie ?

— Certainement », dit Fischmayer avec une moue pincée.

Il fit jouer la sécurité du tiroir central de son bureau et produisit le petit rectangle bleuté maison.

« Si vous voulez bien vérifier… »

Alan s'en empara avec calme. Le chèque était libellé à son nom et mentionnait, en chiffres et en toutes lettres, la somme extravagante de 50 millions de dollars que paraphait la signature de Fischmayer assortie de celles des deux autres fondés de pouvoir, illisibles.

Abel lui jeta un regard hautain et froid. Alan sut alors que, lui aussi, avait appris qui il était.

« Au revoir, monsieur, dit Alan.

— Au revoir, monsieur », répondit Fischmayer.

Ils ne se serrèrent pas la main.

Quand Alan fut installé dans son appareil, il boucla sa ceinture, se fit apporter une coupe de champagne par une hôtesse et tira deux bouffées d'une cigarette avant que n'éclate le vrombissement des réacteurs. L'idée qu'il était le seul passager d'un Boeing le fit sourire. L'avion prit la piste pour décoller. Alan cala sa tête sur le dossier, ferma les yeux et se laissa envahir par l'image de Terry.

Elle n'avait peut-être pas la classe de Mandy de Saran, mais elle lui plaisait. Ses formes rondes, son sourire jovial, les deux fossettes de son menton sous le casque de ses cheveux noirs étaient allés droit au cœur de Bannister.

« Où avez-vous appris à parler anglais, Clarisse ?

— A Londres. J'étais gouvernante chez un couple de marchands de tableaux.

— Beaucoup d'enfants ? »

Clarisse pouffa.

« C'était deux hommes ?

— Vous travaillez au Palm Beach depuis longtemps ?

— Un mois. Jusqu'à la fin de la saison. Plus pour passer le temps que pour autre chose. Je m'ennuie un peu chez moi. Mon mari est anglais. »

Elle parcourut la suite des yeux avec un regard appréciateur.

« Et vous, qu'est-ce que vous faites, monsieur Bannister ?

— Je dirige une entreprise de produits pharmaceutiques, répondit froidement Samuel. A New York. Vous voulez boire quelque chose ?

— Pas pour le moment. Vous restez longtemps à Cannes ? »

On n'en était pas encore aux serments, mais partie comme c'était, dans cette complicité naissante, l'affaire se présentait bien. Samuel l'avait repérée dans les lavabos du Palm Beach. Elle était assise sur une chaise, lisait Vogue et écoutait distraitement le tintement des pièces de monnaie que jetaient les clients dans la soucoupe. L'absence de bruit l'avait alertée quand Bannister était sorti du lieu dont elle était la gardienne. Elle lui jeta un regard sévère. Il y répondit en désignant le billet de dix francs qu'il avait déposé dans l'assiette. Ils se sourirent. Les grandes passions ne s'instaurent souvent que sur des détails aussi minuscules. Sans trop de chichis, elle avait accepté de prendre un verre chez lui.

« Mettez-vous à l'aise, Clarisse… »

Elle n'avait sur elle qu'une légère robe de cotonnade dont l'étoffe, tendue au niveau de la poitrine, laissait deviner l'aréole de ses seins. Samuel se racla la gorge, détourna les yeux. Mis à part la duchesse qui s'était jetée sur lui, il n'avait eu aucune aventure en vingt-cinq ans de mariage. Christel avait progressivement étouffé, par un lent travail de sape conjugal, ses velléités de séducteur. Néanmoins, par une espèce de pudeur obscure, il glissa dans un tiroir le portefeuille qu'il gardait sur son cœur et qui contenait, entre deux cartes de crédit, la photo de sa femme.

« C'est un joli nom, Clarisse…

— Vous trouvez ? »

Ils étaient assis, face à face, sur deux fauteuils. Désespérément, il essaya de retrouver dans les arcanes de sa mémoire les gestes qu'il avait accomplis jadis, ceux qui permettaient de franchir l'espace séparant la neutralité d'une chaise de la tiédeur affolante d'un lit. Sa main droite pesait dix tonnes. La gorge serrée, il la souleva et la rapprocha du bras de Clarisse. Quand elle n'en fut plus qu'à cinq centimètres, on frappa à la porte : le charme était rompu, tout était à refaire !

Il se leva, furieux, et alla ouvrir. Une jeune fille se tenait dans l'encadrement. Elle avait des cheveux blond cendré, des yeux gris, et était vêtue sans recherche d'un jeans délavé et d'un tee-shirt blanc trop large.

« J'ai dû faire une erreur… s'excusa-t-elle. On m'avait dit qu'un de mes amis résidait au 751…

— Quel ami ?

— Alan Pope.

— C'est bien son appartement… maugréa Samuel.

— Je m'appelle Terry. »

Ainsi, c'était d'elle que Alan était tombé amoureux !

« Il n'est pas là… dit Bannister d'un air hostile.

— Savez-vous quand il reviendra ?

— Il est en voyage. Je suis son ami. Bannister.

— Le reverrez-vous ?

— Il doit revenir mais je ne sais pas quand.

— Pouvez-vous lui remettre une lettre ? »

Elle la tendit. Samuel la prit avec méfiance entre le pouce et l'index.

« C'est très important… murmura-t-elle.

— Vous pouvez compter sur moi… dit Bannister. Je la lui donnerai dès que je le verrai.

— Dites-lui que j'ai été obligée de partir… Je lui explique tout là-dedans. Dites-lui aussi…

— Quoi ? Que voulez-vous que je lui dise encore ? »

Elle se mordilla les lèvres.

« Rien. C'est dans la lettre. Merci. »

Elle salua de la tête et s'éloigna dans le couloir. Bannister referma la porte, malade à l'idée qu'Alan pût jeter son dévolu sur une fille aussi insignifiante alors que Sarah Burger déroulait à ses pieds le tapis rouge de la fortune. Heureusement qu'il veillait ! Il déchira la lettre en morceaux, en jeta les débris dans la cuvette du cabinet et tira la chasse.

Après quoi, il retourna dans la chambre où Clarisse l'attendait.

La Rolls quitta la Croisette et vira à droite pour s'engager dans l'allée du Majestic. Dès le départ de New York, Alan s'était endormi pour ne se réveiller qu'à Nice après l'atterrissage.

« Vous avez encore besoin de moi ce soir ? demanda Norbert.

— Je ne pense pas. Si vous voulez votre soirée, prenez-la.

— Merci, monsieur, avec plaisir.

— Rendez-vous galant, Norbert ?

— Réunion de ma cellule, monsieur. »

Alan amorça un sourire qui se figea soudain.

« Accélérez ! Ne vous arrêtez pas devant le perron ! Faites le tour du rond-point ! »

Avec épouvante, il venait d'apercevoir Sarah, assise sur un pliant, en grande conversation avec Serge. Il se coucha sur la banquette.

« Norbert, est-ce que la fille en vert, avec Serge, m'a vu ? »

Norbert jeta un regard dans le rétroviseur.

« Je ne pense pas, monsieur. Mlle Burger parle toujours.

— Merci. Arrêtez-moi… »

Il sauta à terre devant la maison de la presse, contourna l'hôtel, enfila la petite rue parallèle à la Croisette et se glissa dans le Majestic par l'entrée de service. Avec des ruses de Sioux, il s'approcha du comptoir du concierge.

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