Anne Gavalda - Ensemble, c’est tout

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Ensemble, c’est tout: краткое содержание, описание и аннотация

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"Et puis, qu'est-ce que ça veut dire, différents ? C'est de la foutaise, ton histoire de torchons et de serviettes... Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences... " Camille dessine. Dessinais plutôt, maintenant elle fait des ménages, la nuit. Philibert, aristo pur jus, héberge Franck, cuisinier de son état, dont l'existence tourne autour des filles, de la moto et de Paulette, sa grand-mère. Paulette vit seule, tombe beaucoup et cache ses bleus, paniquée à l'idée de mourir loin de son jardin. Ces quatre là n'auraient jamais dû se rencontrer. Trop perdus, trop seuls, trop cabossés... Et pourtant, le destin, ou bien la vie, le hasard, l'amour -appelez ça comme vous voulez -, va se charger de les bousculer un peu. Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever."

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— Si tu veux...

Et si elle , elle veut, précisa Camille.

— ... on l'emmène avec nous, sourit Philibert.

— A... avec vous, où ? bredouilla Franck.

— Chez nous... à la maison...

— Quand... quand ça ?

— Maintenant.

— Main... maintenant ?

— Dis-moi, Camille, j'ai l'air aussi ahuri que ça quand je bégaye ?

— Non, non, le rassura-t-elle, tu n'as pas du tout ce regard idiot...

— Et qui c'est qui va s'en occuper ?

— Moi. Mais je viens de te soumettre mes conditions...

— Et ton boulot ?

— Plus de boulot ! Fini !

— Mais euh...

— Quoi ?

— Ses médicaments et tout ça...

— Ben je lui donnerai ! C'est pas dur de compter des pilules, si ?

— Et si elle tombe ?

— Ben elle tombera pas puisque je suis là !

— Mais euh... Elle... elle dormira où ?

— Je lui laisse ma chambre. Tout est prévu...

Il posa son front sur le volant.

— Et toi Philou, qu'est-ce que t'en penses ?

— Du mal au début et puis du bien. Je pense que ta vie sera beaucoup plus simple si on l'emmène...

— Mais c'est lourd un vieux !

— Tu crois ? Combien elle pèse ta petite grand-mère ? Cinquante kilos ? Même pas...

— On peut pas l'enlever comme ça ?

— Ah bon ?

— Ben non...

— S il faut payer des dommages, on payera...

— Je peux faire un tour ?

— Vas-y.

— Tu m'en roules une, Camille ?

— Tiens.

Il claqua la porte.

— C'est une connerie, conclut-il en revenant s'asseoir.

— Ça, on n'a jamais dit le contraire... Hein Philou?

— Jamais. On est lucides quand même !

— Ça vous fait pas peur ?

— Non.

— On en a vu d'autres, pas vrai ?

— Oh là !

— Vous croyez qu'elle va se plaire à Paris ?

— On ne l'emmène pas à Paris, on l'emmène chez nous !

— On lui montrera la tour Eiffel !

— Non. On lui montrera plein de choses beaucoup plus belles que la tour Eiffel...

Il soupira.

— Bon, ben, on fait comment maintenant ?

— Je m'en occupe, dit Camille.

Quand ils revinrent se garer sous ses fenêtres, était toujours là.

Camille partit en courant. Depuis la voiture, Franck et Philibert assistèrent à un numéro d'ombres chinoises : petite silhouette se retournant, silhouette plus grande à ses côtés, gestes, hochements de tête, mouvements d'épaules, Franck ne cessait de répéter : « C'est une connerie, c'est une connerie, je vous dis que c'est une connerie... Une énorme connerie... »

Philibert souriait.

Les silhouettes changèrent de place.

— Philou ?

— Mmm...

— C'est quoi cette fille ?

— Pardon ?

— Cette fille, que tu nous as trouvée, là... C'est exactement ? Un extraterrestre ?

Philibert souriait.

— Une fée...

— Ouais, c'est ça... Une fée... T'as raison.

Et... euh... Elles... elles ont une sexualité, les fées ou euh...

— Mais qu'est-ce qu'elles foutent, merde ?

La lumière s'éteignit enfin.

Camille ouvrit la fenêtre et balança une grosse valise par-dessus bord. Franck, qui était en train de se manger les doigts, sursauta :

— Putain, mais c'est une manie chez elle de jeter les trucs par la fenêtre ou quoi ?

Il riait. Il pleurait.

— Putain, mon Philou... de grosses larmes coulaient sur ses joues, ça faisait des mois que j'arrivais plus à me regarder dans une glace... T'y crois à ça ? Putain, t'y crois ? tremblait-il.

Philibert lui tendit son mouchoir.

— Tout va bien. Tout va bien. On va te la chouchouter, nous... T'inquiète pas...

Franck se moucha et avança la voiture, il se précipita vers les filles pendant que Philibert récupérait la valise.

— Non, non, restez devant jeune homme ! Vous avez des grandes jambes, vous...

Silence de mort pendant quelques kilomètres. Chacun se demandant s'il ne venait pas de faire une énorme bêtise justement... Puis, tout à coup, ingénue, Paulette chassa les nuées :

— Dites... Vous m'emmènerez au spectacle ? On ira voir des opérettes ?

Philibert se retourna en chantonnant : « Je souis Brésilien, jé de l'ol, Et j'allive dé Rio Janèl, Plous liche aujould'houi qué naguel, Palis, Palis, je té léviens encol ! »

Camille lui prit la main et Franck sourit à Camille dans le rétroviseur.

Nous quatre, ici, maintenant, dans cette Clio pourrie, libérés, ensemble, et que vogue la galère...

Tou cé que là-baaas jééé voléééééé ! reprirent-ils tous en chœur.

QUATRIÈME PARTIE

1

C'est une hypothèse. L'histoire n'ira pas assez loin pour le confirmer. Et puis nos certitudes ne tiennent jamais debout. Un jour on voudrait mourir et le lendemain on réalise qu'il suffisait de descendre quelques marches pour trouver le commutateur et y voir un peu plus clair... Pourtant ces quatre-là s'apprêtaient à vivre ce qui allait rester, peut-être, comme les plus beaux jours de leurs vies.

A partir de ce moment précis où ils sont en train de lui montrer sa nouvelle maison en guettant, mi-émus, mi-inquiets, ses réactions et ses commentaires (elle n'en fera pas) et jusqu'au prochain badaboum du destin -ce plaisantin — un vent tiède soufflera sur leurs visages fatigués.

Une caresse, une trêve, un baume.

Sentimental healing comme dirait l'autre...

Dans la famille Bras Cassés, nous avions désormais la grand-mère, et même si la tribu n'était pas complète, elle ne le serait jamais, ils n'avaient pas l'intention de se laisser abattre.

Aux sept familles, ils étaient dans les choux ? Eh bien parlons poker ! Là, ils étaient servis et l'on appelait cela un carré. Bon, un carré d'as, peut-être pas... Trop de bosses, de bafouillages et de coutures dans tous les sens pour y prétendre mais... Hé ! Un carré !

Ce n'étaient pas de très bons joueurs, hélas...

Même concentrés. Même déterminés à garder la main pour une fois, comment demander à un chouan désarmé, à une fée fragile, à un garçon taillé dans l'échine et à une vieille dame couverte de bleus de savoir bluffer ?

Impossible.

Bah... tant pis... Une petite mise et des gains ridicules valaient toujours mieux que de se coucher...

2

Camille n'alla pas jusqu'au bout de son préavis : Josy B. sentait décidément trop mauvais. Elle devait passer au siège (ce mot...) pour négocier son départ et pouvoir toucher son... Comment disaient-ils déjà ?.. Son solde de tout compte. Elle avait travaillé plus d'un an et n'avait jamais pris de vacances. Elle soupesa le pour et le contre et décida de s'asseoir dessus.

Mamadou lui en voulait :

— Alors toi... Alors toi... ne cessa-t-elle de répéter le dernier soir en lui donnant des coups de balai dans les jambes. Alors toi...

— Alors moi, quoi ? s'énerva Camille au bout de la centième fois. Finis ta phrase, merde ! Moi quoi ?

L' autre secoua la tête tristement :

— Alors toi... rien.

Camille changea de pièce.

Elle habitait dans la direction opposée, mais monta dans la même rame déserte qu'elle et la força à se pousser un peu pour partager la même banquette. Elles étaient comme Astérix et Obélix quand ils sont fâchés. Elle lui donna un petit coup de coude dans le gras et l'autre l'envoya presque dinguer par terre.

Elles recommencèrent plusieurs fois.

— Hé Mamadou... Fais pas la gueule...

— Je fais pas la gueule et je t'interdis deu m'appeler Mamadou encore une fois. Je m'appelle pas Mamadou! Je déteste ce nom ! C'est les filles du boulot qui me traitent comme ça mais je m'appelle pas du tout Mamadou. Et comme tu n'es plus une fille du boulot que je sache, je t'interdis deu me traiter comme ça une seule fois deu plus, tu as compris ?

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