Anne Gavalda - Ensemble, c’est tout

Здесь есть возможность читать онлайн «Anne Gavalda - Ensemble, c’est tout» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Год выпуска: 2004, ISBN: 2004, Жанр: Современная проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Ensemble, c’est tout: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Ensemble, c’est tout»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

"Et puis, qu'est-ce que ça veut dire, différents ? C'est de la foutaise, ton histoire de torchons et de serviettes... Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences... " Camille dessine. Dessinais plutôt, maintenant elle fait des ménages, la nuit. Philibert, aristo pur jus, héberge Franck, cuisinier de son état, dont l'existence tourne autour des filles, de la moto et de Paulette, sa grand-mère. Paulette vit seule, tombe beaucoup et cache ses bleus, paniquée à l'idée de mourir loin de son jardin. Ces quatre là n'auraient jamais dû se rencontrer. Trop perdus, trop seuls, trop cabossés... Et pourtant, le destin, ou bien la vie, le hasard, l'amour -appelez ça comme vous voulez -, va se charger de les bousculer un peu. Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever."

Ensemble, c’est tout — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Ensemble, c’est tout», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— C'était ton anniversaire hier ? se lamenta-t-il. Pourquoi tu ne nous as pas prévenus ?

— On s'en fout de mon anniversaire ! Je t'ai raconté cette anecdote, c'était pour faire pleurer Margot mais en réalité, ça n'a aucune importance...

— Mais si ! Moi j'aurais bien aimé t'offrir un cadeau...

— Eh ben, vas-y : offre-le-moi maintenant.

— Si j'accepte, tu me laisseras me rendormir ?

— Oui.

— Eh bien oui, alors...

Bien sûr, il ne se rendormit pas.

16

À sept heures, le lendemain, elle était déjà sur le pied de guerre. Elle était allée à la boulangerie et avait ramené une ficelle pour son gradé préféré.

Quand celui-ci entra dans la cuisine, il la trouva accroupie sous l'évier.

— Bouh... gémit-il, les grandes manœuvres... déjà ?

— Je voulais t'apporter ton petit déjeuner au lit, mais je n'ai pas osé...

— Tu as bien fait. Je suis le seul à savoir doser mon chocolat.

— Oh, Camille... assieds-toi, tu me donnes le tournis...

— Si je m'assois, je vais encore t'annoncer quelque chose de grave...

— Misère... Reste debout, alors...

Elle s'assit en face de lui, posa ses mains sur la table et le regarda droit dans les yeux :

— Je vais me remettre au travail.

— Pardon ?

— J'ai posté ma lettre de démission tout à l'heure en descendant...

Silence.

— Philibert ?

— Oui.

— Parle. Dis-moi quelque chose...

Il abaissa son bol et se lécha les moustaches :

— Non. Là je ne peux pas. Là, tu es toute seule, ma belle...

— Je voudrais m'jnstaller dans la chambre du fond...

— Mais Camille... C'est un vrai capharnaùm, la dedans !

— Avec un milliard de mouches crevées, je sais. Mais c'est la pièce la plus lumineuse aussi, celle qui fait l'angle avec une fenêtre à l'est et l'autre au sud...

— Et le bazar ?

— Je m'en occupe...

Il soupira :

— Ce que femme veut...

— Tu verras, tu seras fier de moi...

— J'y compte bien. Et moi ?

— Quoi ?

— J'ai le droit de te demander quelque chose aussi?

— Ben oui...

Il se mit à rosir :

— I... imagine que tu... tu veuilles o... offrir un ca... cadeau à une jeune fille que tu... tu ne co... connais pas, tu... tu fais qu... quoi ?

Camille le regarda par en dessous :

— Pardon ?

— Ne... ne fais pas... pas l'idiote, tu... tu m'as très bien en... entendu...

— Je sais pas, moi, c'est pour quelle occasion ?

— Pas... pas d'occasion pa... particulière...

— C'est pour quand ?

— Sa... samedi.

— Offre-lui du Guerlain.

— Pa... pardon ?

— Du parfum...

— Je... Je ne saurai jamais choi... choisir...

— Tu veux que je vienne avec toi ?

— Si... s'il te plaît...

— Pas de problème ! On ira pendant ta pause déjeuner...

— Me... merci...

— Ca... Camille ?

— Oui?

— C'est... c'est juste une a... une amie, hein ?

Elle se leva en riant.

— Bien sûr...

Puis, avisant les chatons du calendrier des Postes :

— Oh, ben ça par exemple ! C'est la Saint-Valentin samedi. Tu le savais, toi ?

Il replongea au fond de son bol.

— Allez, je te laisse, j'ai du boulot... Je passerai te prendre au musée à midi...

Il n'était pas encore remonté à la surface et glougloutait encore dans son marc de Nesquick quand elle quitta la cuisine avec son Ajax et sa batterie d'épongés.

Quand Franck revint pour sa sieste en début d'après-midi, il trouva l'appartement désert et sens dessus dessous :

— Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel encore ?

Il émergea vers cinq heures. Camille était en train de se battre avec un pied de lampe :

— Qu'est-ce qui se passe ici ?

— Je déménage...

— Tu vas où ? pâlit-il

— Ici, fit-elle en lui indiquant la montagne de meubles cassés et le tapis de mouches mortes, puis écartant le bras : Je te présente mon nouvel atelier...

— Nan?

— Si!

— Et ton boulot ?

— On verra...

— Et Philou ?

— Oh... Philou...

— Quoi ?

— Il est dans l'heure bleue, lui...

— Hein ?

— Non, rien.

— Tu veux un coup de main ?

— Et comment !

Avec un garçon c'était beaucoup plus facile. En une heure, il avait transporté tout le bordel dans la pièce d'à côté. Une chambre dont les fenêtres étaient condamnées pour cause de « jambages défectueux »...

Elle profita d'un moment calme — il buvait une bière fraîche en mesurant l'ampleur du travail accompli -pour envoyer sa dernière salve :

— Lundi prochain, à l'heure du déjeuner, je voudrais fêter mon anniversaire avec Philibert et toi...

— Euh... Tu veux pas faire ça le soir, plutôt ?

— Pourquoi ?

— Ben tu sais bien... Le lundi, c'est mon jour de corvée...

— Ah, oui, pardon, je me suis mal exprimée : lundi prochain, à l'heure du déjeuner, je voudrais fêter mon anniversaire avec Philibert et toi et Paulette.

— Là-bas ? À l'hospice ?

— Ben non ! Tu vas nous dégoter une petite auberge sympathique quand même !

— Et comment on y va ?

— Je m'étais dit qu'on pourrait louer une voiture...

Il se tut et réfléchit jusqu'à la dernière gorgée.

— Très bien, fit-il en pliant sa canette, le truc c'est qu'après elle sera toujours déçue quand je viendrai tous seul...

— Ça... Y a des chances...

— Faut pas te sentir obligée de faire ça pour elle, hein ?

— Non, non, c'est pour moi.

— Bon... Pour la caisse, je m'arrangerai... J'ai un pote qui sera trop content de me l'échanger contre ma bécane... C'est vraiment dégueulasse toutes ces mouches...

— J'attendais que tu sois réveille pour passer 1 aspirateur...

— Ça va, toi ?

— Ça va. Tu l'as vu ton Ralph Lauren ?

— Non.

— Ch'est choublime, lé petit chiench, elle est très countente...

— Tu vas avoir quel âge ?

— Vingt-sept ans.

— T'étais où avant ?

— Pardon ?

— Avant d'être ici, t'étais où ?

— Ben là-haut !

— Et avant ?

— On n'a pas le temps, là... Une nuit où tu seras là, je te raconterai...

— Tu dis ça et puis...

— Si, si, je me sens mieux, là... Je te raconterai la vie édifiante de Camille Fauque...

— Ça veut dire quoi, édifiante ?

— Bonne question...

— Ça veut dire « comme un édifice » ?

— Non. Ça veut dire « exemplaire » mais c'est ironique...

— Ah?

— Comme un édifice qui serait en train de se casser la gueule si tu préfères...

— Comme la tour de Pise ?

— Exactement !

— Putain, c'est chaud de vivre avec une intello...

— Mais, non ! Au contraire ! c'est très agréable !

— Nan, c'est chaud. J'ai toujours peur de faire des fautes d'orthographe... Qu'est-ce que t'as mangé à midi ?

— Un sandwich avec Philou... Mais j'ai vu que tu m'avais mis quelque chose dans le four, je le prendrai tout à l'heure... Merci au fait... C'est super bon.

— De rien. Allez, j'y vais...

— Et toi, ça va ?

— Fatigué...

— Ben dors !

— Je dors pourtant, mais je sais pas... J'ai plus la niaque... Allez... J'y retourne.

17

— Alors ça... On ne te voit plus pendant quinze ans et maintenant t'es fourré là presque tous les jours !

— Bonjour Odette.

Baisers sonores.

— Elle est là ?

— Non, pas encore...

— Bon, ben on va s'installer en l'attendant... Tenez, je vous présente des amis : Camille...

— Bonjour.

— ... et Philibert.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Ensemble, c’est tout»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Ensemble, c’est tout» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Ensemble, c’est tout»

Обсуждение, отзывы о книге «Ensemble, c’est tout» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x