Anne Gavalda - Ensemble, c’est tout

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Ensemble, c’est tout: краткое содержание, описание и аннотация

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"Et puis, qu'est-ce que ça veut dire, différents ? C'est de la foutaise, ton histoire de torchons et de serviettes... Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences... " Camille dessine. Dessinais plutôt, maintenant elle fait des ménages, la nuit. Philibert, aristo pur jus, héberge Franck, cuisinier de son état, dont l'existence tourne autour des filles, de la moto et de Paulette, sa grand-mère. Paulette vit seule, tombe beaucoup et cache ses bleus, paniquée à l'idée de mourir loin de son jardin. Ces quatre là n'auraient jamais dû se rencontrer. Trop perdus, trop seuls, trop cabossés... Et pourtant, le destin, ou bien la vie, le hasard, l'amour -appelez ça comme vous voulez -, va se charger de les bousculer un peu. Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever."

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— Enchanté. C'est raviss...

— Ça va ! ça va ! Tu feras tes salamalecs plus tard...

— Oh, ne sois pas si nerveux !

— Je suis pas nerveux, j'ai faim. Ah, ben tiens, la voilà, justement... Bonjour mémé, bonjour Yvonne. Vous trinquez avec nous ?

— Bonjour mon petit Franck. Non je te remercie, mais j'ai du monde à la maison. Je repasse vers quelle heure ?

— On la ramènera...

— Pas trop tard, hein ? Parce que la dernière fois je me suis fait enguirlander... Faut qu'elle soit rentrée avant cinq heures et demie par...

— Oui, oui, c'est bon Yvonne, c'est bon. Boniour chez vous...

Franck souffla.

— Bon, ben mémé, voilà. Je te présente Philibert...

— Mes hommages...

Il se pencha pour lui faire le baisemain.

— Allez, on s'assoit. Mais non, Odette ! Pas de menu ! Laissez faire le chef !

— Un petit apéritif ?

— Champagne ! répondit Philibert puis, se tournant vers sa voisine» : Vous aimez le Champagne, Madame?

— Oui, oui... fit Paulette intimidée par tant de manières.

— Tenez, voilà des rillons pour patienter...

Tout le monde était un peu coincé. Heureusement les petits vins de Loire, le brochet au beurre blanc et les fromages de chèvre délièrent vite les langues. Philibert était aux petits soins pour sa voisine et Camille riait en écoutant les bêtises de Franck :

— J'avais... Pff... Quel âge j'avais, mémé ?

— Mon Dieu, c'est si vieux... Treize ? Quatorze ans?

— C'était ma première année d'apprentissage.. À l'époque, je me rappelle, y me faisait peur le René J'en menais pas large. Mais bon... Y m'en a appris des choses... Y me faisait tourner bourrique aussi... Je sais plus ce qui m'avait montré... Des spatules, je crois, et il m'avait dit :

« Celle-là, on l'appelle la grosse chatte et l'autre, c'est la petite chatte. Tu t'en souviendras, hein, quand le prof y te demandera... Parce qu'y a les bouquins d'accord, mais ça c'est les vrais termes de cuisine. C'est le vrai jargon. C'est à ça qu'on reconnaît les bons apprentis. Alors ? T'as retenu ?

— Oui, chef.

— Comment qu'elle s'appelle celle-ci ?

— La grosse chatte, chef.

— Et l'autre ?

— Ben... la petite...

— La petite quoi, Lestafier ?

— La petite chatte, chef !

— C'est bien, mon gars, c'est bien... T'iras loin. » Ah ! qu'est-ce que j'étais niais à cette époque ! Qu'est-ce qu'ils ont pu se foutre de ma gueule... Mais on rigolait pas tous les jolirs, pas vrai Odette ? Ça y allait les coups de pied au cul...

Odette, qui s'était assise avec eux, hochait la tête.

— Oh maintenant il est calmé, tu sais...

— C'est sûr ! Les gamins d'aujourd'hui, ils se laissent plus faire !

— M'en parle pas des gamins d'aujourd'hui... C'est pas difficile, on ne peut plus rien leur dire... Y boudent. Y savent faire que ça : bouder. Ça me fatigue, tiens... Ça me fatigue plus que vous quand vous aviez mis le feu aux poubelles...

— C'est vrai ! Je m'en souvenais plus du tout...

— Ben moi, je m'en souviens, je te prie de me croire !

La lumière s'éteignit. Camille souffla ses bougies et toute la salle applaudit.

Philibert s'éclipsa et revint avec un gros paquet :

— C'est de notre part à tous les deux...

— Ouais, mais son idée, précisa Franck. Si ça te plaît pas, je suis pas responsable. Moi je voulais te louer un strip-teaseur, mais il a pas voulu...

— Oh, merci ! C'est gentil !

C était une table d'aquarelliste dite « de campagne ».

Philibert lut le papier avec des trémolos dans la gorge :

— Pliante et inclinable à double plateau, stable, avec une grande surface de travail et deux tiroirs de range-ment. Elle est étudiée pour travailler assis. Elle est composée de quatre pieds, on est content... en hêtre repliables assemblés deux à deux par une traverse donnant ouverte une grande stabilité. Fermés ils assurent le blocage des tiroirs. Plateau inclinable grâce à une double crémaillère. Il est possible de ranger un bloc de papier de format maxi 68 X 52 cm. Il y a déjà quelques feuilles au cas où... Unepoignée intégrée permet le transport de l'ensemble replié. Et ce n'est pas fini, Camille... un emplacement pour une petite bouteille d'eau est prévu sous la poignée !

— On peut mettre que de l'eau ? s'inquiéta Franck.

— Mais ce n'est pas pour boire, idiot, se moqua Paulette, c'est pour mélanger les couleurs !

— Ah ben ouais, je suis con, moi...

— Ça... Ça, te plaît ? s'inquiéta Philibert.

— C'est magnifique !

— Tu... tu pré... préférais pas un ga... un garçon tout nu?

— J'ai le temps de l'essayer tout de suite ?

— Vas-y, vas-y, on attend René de toute façon...

Camille chercha sa minuscule boîte d'aquarelles dans son sac, desserra les vis et s'installa devant la baie vitrée.

Elle dessina la Loire. Lente, large, calme, imperturbable. Ses bancs de sable nonchalants, ses piquets et ses barques moisies. Un cormoran là-bas. Les joncs pâles et le bleu du ciel. Un bleu d'hiver, métallique, éclatant, frimeur, cabotinant entre deux gros nuages fatigués.

Odette était hypnotisée :

— Mais comment qu'elle fait ? Elle n'a que huit couleurs dans son petit machin !

— Je triche mais chut... Tenez. C'est pour vous.

— Oh, ben merci ! Merci ! René ! Viens voir par ici!

— Je vous offre le repas, moi !

— Oh, mais non...

— Mais si, mais si ! J'y tiens...

Quand elle se rassit avec eux, Paulette lui glissa un paquet sous la table : c'était un bonnet assorti à l'écharpe. Les mêmes trous et les mêmes couleurs. La classe.

Des chasseurs arrivèrent, Franck les suivit en cuisine avec le maître de maison et l'on tira sur la fine en commentant les gibecières. Camille s'amusait avec son cadeau et Paulette racontait sa guerre à Philibert qui avait allongé ses longues jambes et l'écoutait passionnément.

Puis ce fut la mauvaise heure, entre chien et loup, et Paulette s'assit à la place du mort.

Personne ne parlait.

Le paysage devint de plus en plus laid.

Ils contournèrent la ville et traversèrent des zones commerciales sans surprise : le supermarché, les hôtels à 29 euros avec le câble, les hangars et les garde-meubles. Enfin Franck se gara.

Tout au bout de la zone.

Philibert se leva pour lui ouvrir la porte et Camille retira son bonnet.

Paulette lui caressa la joue.

— Allez, allez... bougonna Franck, on abrège. J'ai pas envie de me faire engueuler par la mère sup, moi !

Quand il revint, la silhouette avait déjà écarté les voilages.

Il se rassit, grimaça et souffla un bon coup avant a embrayer.

H n était pas encore sorti du parking que Camille lui tapa sur l'épaule :

— Arrête-toi.

— Qu'est-ce que t'as oublié encore ?

— Arrête-toi, je te dis.

18

Il se retourna.

— Et maintenant ?

— Combien ça vous coûte ?

— Pardon ?

— Ce truc, là ? Cette maison ?

— Pourquoi tu me demandes ça ?

— Combien ?

— Dans les dix mille balles...

— Qui paye ?

— La retraite de mon pépé, sept mille cent douze francs et le Conseil général ou je ne sais plus quoi...

— Pour moi je te demande deux mille balles comme argent de poche et le reste, tu te le gardes et t'arrêtes de travailler le dimanche pour me soulager...

— Attends, de quoi tu me parles, là ?

— Philou ?

— Ah non, c'est ton idée, ma chère, minauda-t-il.

— Oui, mais c'est ta maison, mon ami...

— Hé ! Qu'est-ce qui se passe, là ? C'est quoi l'embrouille ?

Philibert alluma le plafonnier :

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