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Boris Vian: L'Automne à Pékin

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Boris Vian L'Automne à Pékin

L'Automne à Pékin: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce matin-là, Amadis Dudu rata l'autobus. Or, non seulement ce contre-temps ne compromit en rien sa journée, mais il l'engagea au contraire dans une série d'aventures bien extraordinaires, où se trouvaient mêlées toutes sortes de personnes au milieu desquelles il n'allait du reste pas tarder, lui Dudu, à se perdre ; mais cela n'était pas gênant du tout, au contraire. Inutile d'ajouter que rien dans cette histoire ne concerne l'automne, ni Pékin. Le livre de Boris Vian est très drôle et tout à fait déchirant. À l'image de son auteur, lequel ne trouva le succès qu'après sa mort.

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Alors Claude resta debout devant la petite fenêtre et il fit une grande génuflexion et se mit à prier de tout son cœur astral.

C

… Vous vous faites une idée exagérée des inconvénients des mariages mixtes.

( Mémoires de Louis Rossel, Stock, 1908, page 115.)

1

Angel attendait Anne et Rochelle ; assis sur la pierre usée de la balustrade, il regardait les techniciens procéder à la tonte annuelle des pigeons du square. C’était un spectacle ravissant. Les techniciens portaient des blouses blanches très propres, et des tabliers de maroquin rouge, marqués aux armes de la ville. Ils étaient munis de tondeuses à plumes, d’un modèle spécial, et de produit pour dégraisser les ailes de pigeons aquatiques, dont le quartier comptait une forte proportion.

Angel guettait le moment où le duvet de près de la peau commençait à voler, pour se trouver aspiré presque aussitôt par les récupérateurs cylindriques chromés que les aides manipulaient sur de petits chariots à pneumatiques. Avec le duvet, on remplissait la couette du Président des Conseilleurs. Cela faisait penser à la mousse de la mer quand le vent souffle ; on la voit sur le sable en gros paquets blancs qui vibrent sous le vent, et si l’on pose le pied dessus, elle vous ressort entre les doigts de pieds. C’est doux et ça a l’air de se feutrer un peu à mesure que ça sèche. Anne et Rochelle n’arrivaient pas.

Anne avait certainement fait des blagues. Il ne se déciderait jamais à venir à l’heure, ni à donner sa voiture au garagiste pour la faire réviser. Rochelle attendait probablement Anne qui devait passer la prendre. Angel connaissait Anne depuis cinq ans et Rochelle depuis moins de temps. Anne et lui sortaient de la même école, mais Angel n’avait obtenu qu’un rang inférieur parce qu’il n’aimait pas travailler. Anne dirigeait une branche de la Compagnie des Fabriquants de Cailloux pour les Voies Ferrées Lourdes, et Angel se contentait d’une situation moins lucrative chez un tourneur de tubes de verres pour verres de lampes. Il assumait la direction technique de l’entreprise tandis qu’Anne, dans sa Compagnie, était au service commercial.

Le soleil passait et repassait dans le ciel et ne se décidait pas ; l’ouest et l’est venaient de jouer aux quatre coins avec leurs deux camarades, mais, pour s’amuser, chacun occupait maintenant une position différente ; de loin le soleil ne pouvait s’y reconnaître. Les gens profitaient de la situation. Seuls les engrenages des cadrans solaires travaillaient dans le mauvais sens et se détraquaient les uns après les autres au milieu de craquements et de gémissements sinistres ; mais la gaieté de la lumière atténuait l’horreur de ces bruits. Angel regarda sa montre. Ils avaient un demi-tour de retard. Cela commençait à compter. Il se leva et changea d’endroit. Il voyait de face une des filles qui tenaient les pigeons à tondre. Elle portait une jupe très courte et le regard d’Angel rampa le long de ses genoux dorés et polis pour s’insinuer entre les cuisses longues et fuselées ; il y faisait chaud ; sans écouter Angel qui voulait le retenir, il avança un peu plus loin et s’occupa à sa façon. Angel, gêné, se décida, à regret, à fermer les yeux. Le petit cadavre resta sur place et la fille le fit choir sans s’en apercevoir, en tapotant sa jupe lorsqu’elle se leva quelques minutes plus tard.

Les pigeons déplumés faisaient des efforts désespérés pour se remettre à voler, mais ils se fatiguaient très vite et retombaient presque aussitôt. À ce moment ils ne remuaient plus guère et se laissaient attacher sans protester les ailes en soie jaune, rouge, verte ou bleue que la municipalité leur fournissait libéralement. Après quoi, on leur montrait comment s’en servir ; ils regagnaient leurs nids, pénétrés d’une dignité nouvelle, et leur démarche, naturellement grave, se faisait hiératique. Angel commençait à se lasser de ce spectacle. Il pensa qu’Anne ne viendrait pas, ou qu’il avait emmené Rochelle d’un autre côté, et se leva de nouveau.

Il traversa le jardin, dépassant des groupes d’enfants qui jouaient à tuer des fourmis à coups de marteau, à la marelle, à accoupler des punaises des bois, et à d’autres amusements de leur âge. Des femmes cousaient des musettes en toile cirée qu’on passe au cou des bébés pour leur faire avaler leur bouillie, ou s’occupaient de leur progéniture. Certaines tricotaient ; d’autres faisaient semblant, pour se donner une contenance, mais on voyait vite qu’elles n’avaient pas de laine.

Angel poussa la petite porte en grillage. Elle claqua derrière lui et il fut sur le trottoir. Du monde passait et des voitures sur la chaussée, mais Anne ? Il resta là quelques minutes. Il hésitait à partir. L’idée qu’il ne connaissait pas encore la couleur des yeux de Rochelle le retint au moment de traverser, et un chauffeur fit un horrible tête à queue dans le sens de la hauteur, car il avait freiné sec en voyant s’avancer Angel. La voiture d’Anne venait derrière. Elle s’arrêta au bord du trottoir et Angel monta.

Rochelle était assise à côté d’Anne et Angel se trouva seul sur la banquette fourrée de ressorts à ficelles et de kapok en nappes. Il se pencha pour leur serrer la main. Anne s’excusait de son retard. La voiture repartit. Anne braqua serré pour éviter l’épave du taxi retourné.

Ils suivirent la rue jusqu’au moment où des arbres commencent à garnir les trottoirs et tournèrent à gauche de la statue. À ce moment, Anne accéléra car il y avait moins de voitures. Le soleil venait enfin de trouver l’ouest et se dirigeait dare-dare de ce côté, mettant les bouchées doubles pour rattraper le chemin perdu. Anne conduisait habilement et s’amusait à effleurer l’oreille des enfants, qui se promenaient sur le trottoir, au moyen de ses indicateurs automatiques de virage ; il était obligé, pour cela, de raser le bord de la rue, et risquait, à chaque instant, d’érafler la peinture de ses pneus, mais s’en tirait sans une égratignure. Par malheur, il vint à passer une petite fille de neuf ou dix ans dont les étiquettes se trouvaient extraordinairement décollées, et l’indicateur, frappant en plein lobe, se brisa net. L’électricité se mit à perler en gouttes serrées au bout du fil arraché, et l’ampèremètre baissait de façon inquiétante. Rochelle le tapota, sans résultat. La température de l’allumage diminua et le moteur ralentit. Quelques mesures plus loin, Anne stoppa.

— Qu’est-ce qu’il y a ? dit Angel.

Il ne comprenait pas et se rendit compte qu’il était en train de regarder les cheveux de Rochelle depuis déjà longtemps.

— C’est la barbe ! maugréait Anne. Cette sale gosse !

— Un indicateur est cassé, expliqua Rochelle en se tournant vers Angel.

Anne descendit pour tenter de réparer le dommage et s’affaira autour de la fragile mécanique. Il essayait de faire une ligature au catgut.

Rochelle se retourna tout à fait en s’agenouillant sur le siège avant.

— Vous nous avez attendus longtemps ? dit-elle.

— Oh, ça ne fait rien… murmura Angel.

Il trouvait très difficile de la regarder en face. Elle brillait trop. Pourtant, ses yeux… il fallait voir la couleur…

— Si, dit-elle. Mais c’est ce grand serin d’Anne. Il est toujours en retard. Moi, j’étais prête. Et regardez, il recommence à faire des blagues, sitôt parti.

— Il aime bien s’amuser. Il a raison.

— Oui, dit Rochelle. Il est si gai.

Anne, pendant ce temps-là, jurait comme un charretier et sautait en l’air, chaque fois qu’une goutte d’électricité lui roulait sur la main.

— Où est-ce qu’on va ? demanda Angel.

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