Boris Vian - L'Automne à Pékin

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L'Automne à Pékin: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce matin-là, Amadis Dudu rata l'autobus. Or, non seulement ce contre-temps ne compromit en rien sa journée, mais il l'engagea au contraire dans une série d'aventures bien extraordinaires, où se trouvaient mêlées toutes sortes de personnes au milieu desquelles il n'allait du reste pas tarder, lui Dudu, à se perdre ; mais cela n'était pas gênant du tout, au contraire. Inutile d'ajouter que rien dans cette histoire ne concerne l'automne, ni Pékin.
Le livre de Boris Vian est très drôle et tout à fait déchirant. À l'image de son auteur, lequel ne trouva le succès qu'après sa mort.

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— C’est bien imaginé, dit l’archéologue… Ça m’en rappelle un autre…

— N’insistez pas… dit l’abbé plié en deux. Je suis tout à fait calmé.

— Parfait, dit Athanagore. Nous allons pouvoir partir ?

— Comment ? s’étonna l’abbé. Nous ne sommes pas encore partis. C’est stupéfiant ce que vous êtes bavard.

L’archéologue se mit à rire et enleva son casque colonial qu’il accrocha à un clou.

— Je vous suis, dit-il.

— Une oie, deux oies, trois oies, quatre oies, cinq oies, six oies !.. dit l’abbé.

— Sept oies, dit l’archéologue.

— Amen ! dit Petitjean.

Il se signa et sortit le premier de la tente.

IX

Ces excentriques sont ajustables…

( La Mécanique à l’Exposition de 1900 , Dunod édit., Tome 2, p. 204.)

— Vous disiez que ce sont des élymes ? demanda l’abbé Petitjean en désignant les herbes.

— Pas celles-là, observa l’archéologue. Il y a aussi des élymes.

— C’est sans aucun intérêt, remarqua l’abbé. À quoi bon connaître le nom si l’on sait ce qu’est la chose ?

— C’est utile pour la conversation.

— Il suffirait de donner un autre nom à la chose.

— Naturellement, dit l’archéologue, mais on ne désignerait pas la même chose par le même nom, suivant l’interlocuteur avec lequel on serait en train de converser.

— Vous faites un solécisme, dit l’abbé. L’interlocuteur que l’on serait en train de convertir.

— Mais non, dit l’archéologue. D’abord, ce serait un barbarisme, ensuite, ça ne veut absolument pas dire ce que je voulais dire.

Ils avançaient vers l’hôtel Barrizone. L’abbé avait familièrement passé son bras sous celui d’Athanagore.

— Je veux bien vous croire… dit l’abbé. Mais ça m’étonne.

— C’est votre déformation confessionnelle.

— Où en êtes-vous de vos fouilles, à part ça ?

— Nous avançons très vite. Nous suivons la ligne de foi.

– À quoi correspond-elle, sensiblement ?

— Oh… dit l’archéologue… Je ne sais pas… Voyons…

Il parut chercher.

— Approximativement, elle ne doit pas passer loin de l’hôtel.

— Vous avez trouvé des momies ?

— Nous en mangeons à tous les repas. Ce n’est pas mauvais. Elles sont, en général, bien préparées, mais il y a souvent trop d’aromates.

— J’en ai goûté autrefois, dans la Vallée des Rois, dit l’abbé. C’est la spécialité de la région.

— Ils les fabriquent. Les nôtres sont authentiques.

— J’ai horreur de la viande de momie, dit l’abbé. Je crois que j’aime encore mieux votre pétrole.

Il lâcha le bras d’Athanagore.

— Excusez-moi une seconde.

L’archéologue le vit prendre son élan et exécuter un double tour dans l’espace. Il retomba sur les mains et se mit à faire la roue. Sa soutane, déployée autour de lui, se collait à ses jambes et dessinait les bosses de ses gros mollets. Il fit une douzaine de tours et s’arrêta sur les mains, puis se remit debout d’un coup.

— J’ai été élevé chez les Eudistes, expliqua-t-il à l’archéologue. C’est une formation sévère mais bienfaisante pour l’esprit et le corps.

— Je regrette, dit Athanagore, de ne pas avoir suivi la carrière religieuse. En vous voyant, je me rends compte de ce que j’ai perdu.

— Vous n’avez pas mal réussi, dit l’abbé.

— Découvrir une ligne de foi à mon âge… dit l’archéologue. C’est trop tard maintenant…

— Les jeunes gens en profiteront.

— Sans doute.

Ils aperçurent l’hôtel du haut de l’éminence qu’ils venaient de gravir. Juste devant, la voie du chemin de fer, brillante et neuve, scintillait au soleil sur ses cales. Deux hauts remblais de sable s’élevaient à droite et à gauche et l’extrémité se perdait derrière une autre dune. Les agents d’exécution achevaient d’enfoncer les derniers crampons dans les traverses et on voyait la lueur des coups de marteau sur la tête des crampons avant d’entendre le choc.

— Mais ils vont couper l’hôtel !.. dit Petitjean.

— Oui… Les calculs ont montré que c’était nécessaire.

— C’est idiot ! dit l’abbé. Il n’y a pas tellement d’hôtels dans ce coin.

— C’est ce que j’ai pensé, dit l’archéologue. Mais c’est l’idée de Dudu.

— Je ferais bien un jeu de mots facile sur ce nom de Dudu, dit l’abbé, mais on croirait qu’il y a eu préméditation dans son choix. Et je suis bien placé pour dire que ce n’est pas le cas.

Ils se turent car le bruit devenait intolérable. Le taxi jaune et noir s’était un peu déplacé pour laisser passer la voie ; les hépatrols fleurissaient toujours avec la même exubérance. L’hôtel laissait, comme d’habitude, un fort tremblement s’élever au-dessus de son toit plat et le sable restait le sable, c’est-à-dire jaune, pulvérulent et tentant. Quand au soleil, il luisait sans modification, et le bâtiment dissimulait aux regards des deux hommes la zone limite noire et froide qui s’étendait loin derrière, de droite et de gauche, dans sa matité morte.

Carlo et Marin s’arrêtèrent, d’abord afin de laisser passer l’abbé et Athanagore, ensuite, parce que c’était fini pour maintenant. Il fallait démolir un bout de l’hôtel avant de continuer, et ils devaient, au préalable, en sortir le corps de Barrizone.

Ils laissèrent tomber leurs lourdes masses et, d’un pas lent, marchèrent vers les piles de traverses et de rails pour préparer, en attendant, le montage de la section suivante. Le profil grêle des appareils de levage en acier mince se dessinait au-dessus des tas de matériaux, découpant le ciel en triangles cernés de noir.

Ils escaladèrent le remblai, s’aidèrent de leurs mains, car la pente était raide, et dévalèrent l’autre versant, échappant aux regards de l’abbé et de son compagnon.

Ceux-ci entrèrent dans la salle principale et Athanagore referma derrière lui la porte vitrée. Il faisait chaud à l’intérieur, et une odeur de médicament s’abattait sur le sol par l’escalier, s’accumulant à hauteur de mouton dans la pièce et s’infiltrant dans les recoins concaves disponibles. Il n’y avait personne.

Ils levèrent la tête et entendirent marcher à l’étage supérieur. L’abbé se dirigea vers l’escalier, et en entreprit la montée, suivi par l’archéologue. L’odeur leur levait le cœur. Athanagore s’efforçait de ne pas respirer. Ils arrivèrent au couloir de l’étage, et le bruit de voix les guida jusqu’à la chambre où reposait le corps. Ils frappèrent et on leur dit d’entrer.

On avait mis ce qui restait de Barrizone dans une grande caisse et il y tenait juste car l’accident l’avait un peu raccourci. Le reste de son crâne lui recouvrait la figure ; à la place de son visage, on ne distinguait qu’une masse de cheveux noirs frisés. Dans la pièce, il y avait Angel qui parlait tout seul et s’arrêta en les voyant.

— Bonjour ! dit l’abbé. Comment ça va ?

— Comme ça… dit Angel.

Il serra la main de l’archéologue.

— Vous parliez, il me semble, dit l’abbé.

— J’ai peur qu’il ne s’ennuie, dit Angel. J’essayais de lui dire des choses. Je ne crois pas qu’il entende, mais ça ne peut que le calmer. C’était un brave type.

— C’est un sale accident, dit Athanagore. C’est décourageant, une histoire comme ça.

— Oui, dit Angel. C’est aussi l’avis du Pr Mangemanche. Il a brûlé son modèle réduit.

— Zut ! dit l’abbé. J’espérais le voir marcher.

— C’est assez effrayant à voir, dit Angel. Il paraît du moins…

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