Boris Vian - L'Automne à Pékin

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L'Automne à Pékin: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce matin-là, Amadis Dudu rata l'autobus. Or, non seulement ce contre-temps ne compromit en rien sa journée, mais il l'engagea au contraire dans une série d'aventures bien extraordinaires, où se trouvaient mêlées toutes sortes de personnes au milieu desquelles il n'allait du reste pas tarder, lui Dudu, à se perdre ; mais cela n'était pas gênant du tout, au contraire. Inutile d'ajouter que rien dans cette histoire ne concerne l'automne, ni Pékin.
Le livre de Boris Vian est très drôle et tout à fait déchirant. À l'image de son auteur, lequel ne trouva le succès qu'après sa mort.

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Une souris ver-teu
Qui courait dans l’her-beu
Je l’attrapeu par la queu
Je la montre à ces messieurs
Ces messieurs, me di-seu
Trempez-la dans l’hui-leu
Trempez-la dans l’eau
Ça fera un escargeau
Tout cheau
Dans la cuiller à peau
Rue Lazare Carneau
Numéro Zéreau

D’un coup de talon vigoureux, il scandait les accents traditionnels du morceau et l’état physique résultant de cet ensemble d’activités lui semblait satisfaisant. Il y avait bien, par moments, une touffe d’herbes pointues juste au milieu du chemin, et, par-ci par-là, du scrub spinifex picoteux et malfaisant qui lui griffait les mollets sous sa soutane, mais que sont ces choses ? Rien. L’abbé Petitjean en avait vu d’autres, car Dieu est grand.

Il vit un chat passer de gauche à droite et pensa qu’il approchait. Et puis, il se trouva brusquement au milieu du campement d’Athanagore. Au milieu même de la tente d’Athanagore. Où travaillait d’ailleurs ce dernier, fort occupé d’une de ses boîtes standard, laquelle refusait de s’ouvrir.

— Salut ! dit l’archéologue.

— Salut ! dit l’abbé. Qu’est-ce que vous faites ?

— J’essaie d’ouvrir cette boîte, dit Athanagore, mais je n’y arrive pas.

— Alors, ne l’ouvrez pas, dit l’abbé. Ne forçons point notre talent.

— C’est une boîte de fasin, dit Athanagore.

— Qu’est-ce que c’est, le fasin ?

— C’est un mélange, dit l’archéologue. Ce serait long à dire.

— Je vous en prie, dit l’abbé. Qu’y a-t-il de neuf ?

— Barrizone est mort ce matin, dit Athanagore.

— Magni nominis umbra [9] Traduit du latin : L’ombre d’un grand nom. … dit l’abbé.

— Jam proximus ardet Ucalegon [10] Traduit du latin : Déjà, tout près, Ucalégon brûle ; extrait de l’Énéide de Virgile.

— Oh ! estima Petitjean, il ne faut pas croire aux présages. Quand est-ce qu’on l’ensable ?

— Ce soir ou demain.

— On va y aller, dit l’abbé. À tout à l’heure.

— Je viens avec vous, dit l’archéologue. Une seconde.

— On boit un coup avant ? proposa Petitjean.

— Du Cointreau ?

— Non !.. J’en ai amené.

— J’ai aussi du zython, suggéra l’archéologue.

— Merci… sans façons.

Petitjean dégrafa les sangles de son bissac, et après une brève recherche, exhiba une gourde.

— Voilà, dit-il. Goûtez.

— Après vous…

Petitjean s’exécuta et but un bon coup. Puis il tendit l’appareil à l’archéologue. Celui-ci porta l’embouchure à ses lèvres, renversa la tête en arrière, et se redressa presque aussitôt.

— Il n’y en a plus… dit-il.

– Ça ne m’étonne pas… Je suis toujours le même, dit l’abbé. Buveur et indiscret… et goinfre en outre.

— Je n’y tenais pas spécialement, dit l’archéologue, j’aurais fait semblant.

– Ça ne fait rien, dit l’abbé. Je mérite une punition. Combien y a-t-il de pruneaux dans une caisse de pruneaux d’agents ?

— Qu’est-ce que vous appelez des pruneaux d’agents ? demanda l’archéologue.

— Oui, dit Petitjean, évidemment, vous êtes en droit de me poser cette question. C’est une expression imagée qui m’est propre et sert à désigner les cartouches de 7,65 mn, lesquelles munissent les égalisateurs d’agents.

— Ceci concorde avec la tentative d’explication que je m’efforçais d’élaborer, dit l’archéologue. Et bien, disons vingt-cinq.

— C’est trop, zut ! dit l’abbé. Dites trois.

— Alors trois.

Petitjean tira son chapelet et le dit trois fois, si vite que les grains polis se mirent à fumer entre ses doigts agiles. Il le remit dans sa poche et agita les mains en l’air.

– Ça brûle !.. dit-il. C’est bien fait. Je m’en fous du monde, aussi.

— Oh, dit Athanagore, personne ne vous en fait grief.

— Vous causez bien, dit Petitjean. Vous êtes un homme bien élevé. C’est plaisir de rencontrer quelqu’un de son niveau dans un désert plein de sable et de lumettes gluantes.

— Et d’élymes, dit l’archéologue.

— Ah oui, dit l’abbé. C’est les petits escargots jaunes ? Au fait, que devient votre jeune amie, la femme aux beaux seins ?

— Elle ne sort guère, dit l’archéologue. Elle creuse avec ses frères. Ça avance. Mais les élymes, ce ne sont pas des escargots. Plutôt des herbes.

— Alors, on ne la verra pas ? demanda l’abbé.

— Pas aujourd’hui.

— Mais, qu’est-ce qu’elle est venue faire ici ? dit Petitjean. Une belle fille, une peau extraordinaire, des cheveux superbes, une poitrine à se faire excommunier, intelligente et ferme comme une bête, et on ne la voit jamais. Elle ne couche pas avec ses frères, quand même ?

— Non, dit l’archéologue. Je crois qu’Angel lui plaisait.

— Alors ? Je peux les marier, si vous voulez.

— Il ne pense qu’à Rochelle, dit l’archéologue.

— Elle ne me botte pas. Elle est trop repue.

— Oui, dit Athanagore. Mais il l’aime.

— Est-ce qu’il l’aime ?

— Déterminer s’il l’aime vraiment serait une tâche intéressante.

— Peut-il continuer à l’aimer en la voyant coucher avec son ami ? dit Petitjean. Je vous parle de tout ça, n’y voyez pas une curiosité sexuelle de refoulé. Personnellement, je trique aussi à mes moments perdus.

— Je pense bien, dit Athanagore. Ne vous excusez pas. En fait, je crois qu’il l’aime pour de bon. Je veux dire jusqu’à continuer à courir après sans aucun espoir. Et jusqu’à ne pas être intéressé par Cuivre qui ne demanderait que ça.

— Oh ! Oh ! dit Petitjean. Il doit se griffer !

— Se quoi ?

— Se griffer. Excusez-moi, c’est de l’argot de sacristie.

— Je… Ah ! Oui ! dit Athanagore. J’ai compris. Non, pourtant, je ne crois pas qu’il se griffe.

— Dans ces conditions, dit Petitjean, on devrait pouvoir le faire coucher avec Cuivre.

— J’aimerais qu’il le fît, dit Athanagore. Ils sont plaisants tous les deux.

— Il faut les emmener voir l’ermite, dit l’abbé. Vraiment, il a un acte saint qui rupine vachement. Oh, zut ! Encore ! Tant pis. Rappelez-moi de dire quelques chapelets tout à l’heure.

— Qu’y a-t-il ? demanda l’archéologue.

— Je n’arrête pas de blasphémer, dit Petitjean. Mais ça n’a pas grande importance. Je récapitulerai tout à l’heure. Pour en revenir à nos moutons, je vous disais que le spectacle de l’ermite est assez intéressant.

— Je n’y ai pas encore été, dit l’archéologue.

— Vous, dit l’abbé, ça ne vous ferait pas grand-chose. Vous êtes vieux.

— Oui, dit l’archéologue, je m’intéresse plutôt aux objets et aux souvenirs du passé. Mais la vue de deux jeunes êtres bien faits dans des positions simples et naturelles ne me rebute nullement.

— Cette négresse… dit Petitjean. Il n’acheva pas.

— Qu’est-ce qu’elle a ?

— Elle… est très douée. Très souple, je veux dire. Ça vous ennuierait de me parler d’autre chose ?

— Pas du tout, dit l’archéologue.

— Je commence à m’énerver, dit Petitjean. Et je ne veux pas importuner votre jeune amie. Parlez-moi par exemple d’un bon verre d’eau froide dans le cou, ou du supplice du maillet.

— Qu’est-ce que c’est que le supplice du maillet ?

— Fort usité chez certains Indiens, dit l’abbé il consiste à presser doucement le scrotum du patient sur un billot de bois, de façon à faire saillir les glandes et à les écraser d’un coup sec au moyen d’un maillet de bois… Ouille ! Ouille !.. ajouta-t-il en se tortillant sur place. Ce que ça doit faire mal !

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