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Maxence Meersch: La Maison DansLa Dune

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Maxence Meersch La Maison DansLa Dune

La Maison DansLa Dune: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans l'atmosphère brumeuse et glacée du Nord, douaniers et contrebandiers s'affrontent… Les hommes et leurs chiens se livrent des combats souvent mortels. Une maison isolée dans la dune… C'est là que Sylvain rencontrera Jacqueline. La jeune fille saura-t-elle détourner le contrebandier de ses coupables expéditions? Violent, direct, vrai, profondément humain, La Maison dans la dune, premier roman de Maxence Van der Meersch, eut un succès immédiat qui ne s'est jamais démenti depuis.

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– Ils ne veulent pas marcher?

– Non. Ils ne comprennent pas ce qu’on leur veut.

– Les premières fois, intervint de nouveau César, qui achevait de se laver et de se préparer, on les dresse ici. On leur met un sac de paille sur les reins. Et s’ils ne veulent plus marcher, on les laisse comme ça. Il y en a qui sont comme fous. Ils se traînent sur le derrière, ils se roulent sur le dos, ils pleurent toute la journée.

– Et à la fin?

– À la fin, il faut bien qu’ils marchent. On ne leur donne plus à manger pendant un jour, et puis on leur offre des bouts de viande. Ils se décident tout de même à avancer pour les attraper. Et l’habitude vient, un peu à la fois. Tout de même, le premier jour qu’on les «monte» en Belgique, on les charge avec du foin, parce qu’on est jamais sûr… – Ici!»

Tom s’approcha. César lui passa sa muselière. Et, complètement prêt, il prit sa casquette. Jules et Sylvain se levèrent.

«On y va?

– On y va!»

César sortit sa bicyclette.

«Bonne chance, hein, souhaita Jules, en s’en allant.

– On tâchera.»

Sylvain avait son vélo devant la porte. César et lui montèrent en selle, et l’on partit à petite allure, pour ne pas fatiguer Tom, qui trottait régulièrement à la droite de son maître.

Les deux hommes roulèrent pendant quelques kilomètres sur la grand-route de Dunkerque à Furnes. Puis, quand on approcha de la douane, ils traversèrent le canal, et prirent par la gauche, vers les dunes et la mer. On suivit un petit chemin, où une étroite bande de pavés inégaux disparaissait à demi sous l’envahissement du sable.

Il fallut encore couper la ligne du chemin de fer de Ghyvelde. Là, à la sortie du village, on déposa les vélos dans un petit café. Et, à pied, on partit vers la frontière, parallèlement à la mer, en laissant Bray-Dunes sur la gauche. César avait choisi cet endroit, qui lui était familier, à dessein, parce qu’on pouvait y lâcher Tom sans être aperçu des douaniers. On passa ainsi discrètement derrière le dernier poste de douane avant la mer. Et on continua vers les dunes, dont on atteignit les premiers contreforts après quelques minutes de marche. Là, tandis que César escaladait une rampe d’où il dominait le pays, Sylvain attachait Tom à une laisse, et attendait. César revint.

«Rien. On peut y aller. Je vais partir par là. Quand je serai «sur» Belgique, tu lâcheras Tom. Pas tout de suite, hein, attends que je sois loin de la frontière.

– Là-bas? demanda Sylvain, montrant à l’horizon par-delà la frontière des deux pays, sur le territoire belge, une maisonnette isolée, au toit rouge.

– Oui. Et tu me rejoindras là aussi. Je t’attendrai.»

César partit. Quand il vit s’éloigner son maître, Tom poussa un grognement, et tira sur sa laisse pour le suivre. Mais Sylvain le retint d’un poignet ferme, et, lui donnant une claque sur l’arrière-train, le força à s’asseoir. Tom ne bougea plus, se contenta de pousser de petits gémissements, sans quitter des yeux un instant la silhouette de son maître, qui décroissait rapidement. Sylvain alluma une cigarette.

Au loin, César avançait bon pas. Il passa la frontière, regarda autour de lui, se retourna pour faire à Sylvain un signe amical, que celui-ci comprit comme un avertissement: «Tout va bien.» Et il continua sa route, il fut bientôt sur le territoire belge. Sylvain le vit se diriger vers la maisonnette au toit rouge. Arrivé là, César se retourna, chercha des yeux les deux points noirs que devaient former pour lui Tom et Sylvain. Il ne les trouvait pas, ainsi perdus dans les vallonnements des premières dunes, où le regard confondait les aspects, tous semblables, du paysage. Sylvain, lui, monta sur l’éminence où César était allé tout à l’heure. Il regarda autour de lui, ne vit rien, pas un douanier, pas un promeneur suspect. Alors, il détacha la laisse, il retint encore Tom un instant, par le collier.

«Allez, Tom, répéta-t-il fortement, à plusieurs reprises, va chercher ton maître, va chercher ton maître!»

Et il lâcha la bête.

Tom, sans une seconde d’hésitation, dévala la dune, se rua sur les traces de César. On le vit bondir à travers la plaine uniforme. Il détalait à longues foulées, de toute sa vitesse. Et il passa la frontière comme une flèche, il eut rejoint son maître en quelques minutes.

Sylvain, loin derrière lui, s’était aussi mis en route. Il passa la frontière sous le regard méfiant d’un douanier qui était venu faire une ronde dans ces parages. Mais il y avait longtemps que Tom était en sécurité à côté de César.

«Et voilà, dit César, quand Sylvain l’eut rejoint à son tour. Ça s’appelle leur passer sous la barbe, ça! Hein, Tom? Il a pourtant un peu plus que trente-sept centimètres au garrot, le gaillard. Maintenant, Sylvain, tu peux t’en aller avec Tom. Moi, il faut que je rentre à Dunkerque. J’ai un type qui m’attend avec du tabac.

– Et Tom? Où faut-il le conduire? Comme d’habitude?

– Non, chez Duplaud, l’épicier, tu sais, à la sortie d’Adinkerque…

– Oui.

– Tu lui diras de mettre dix-huit kilos comme la première fois. Il doit le lâcher vers dix heures.

– Tu retournes par la même route?

– Non.

– Il vaut mieux. Quand je suis passé, il y avait un douanier qui m’a regardé drôlement. Il pourrait se méfier.

– Je passerai par le bureau de Ghyvelde. À ce soir, hein?

– À ce soir.»

César retourna vers la France. Et Sylvain entraîna Tom dans la direction d’Adinkerque.

III

Après avoir déposé Tom dans l’épicerie d’Adinkerque, Sylvain, en goût de flânerie, résolut de pousser, tout en se promenant, jusqu’aux environs de Furnes, puisqu’il n’avait rien d’autre à faire cet après-midi.

Par les champs, il arriva jusqu’à proximité de Furnes, la vieille ville flamande au beffroi dentelé, portant très haut, dans le ciel d’un bleu pâle, le bulbe de son clocheton d’ardoise.

Sylvain n’alla pas plus loin. Il entra dans une petite boutique, au milieu d’un hameau, pour acheter du pain et du jambon. Et, tout en goûtant, il revint par le canal de Furnes à Dunkerque, il longea le cours d’eau lente et calme en achevant son pain de bon appétit. En retournant vers Dunkerque, la route est à gauche du canal. Mais Sylvain n’aimait pas y marcher. Les autos vous forcent trop souvent à vous garer. Et ce long ruban monotone, déroulant à l’infini sa perspective de macadam goudronné, et qui sentait le bitume, lui déplaisait. Il aimait mieux suivre le côté droit du canal, où, dans l’herbe, se dessinait à peine une sente capricieuse et douce aux pieds. Et il marchait là, bien tranquille, respirant avec bonheur l’air frais, dans la détente agréable de cet après-midi d’oisiveté, quand il découvrit le vieux cabaret.

Il est ainsi des coins dont, on ne sait pourquoi, l’aspect vous charme, vous prend sans résistance, vous fait soudainement reconnaître et aimer la beauté. Souvenirs inconscients, rappelés obscurément dans les profondeurs de la mémoire? Rappel de vieilles images? Réalisation d’un idéal lentement formé au fond de l’être? Sylvain ne savait pas où il avait déjà vu ce coin, pourquoi il le reconnaissait, l’aimait, en retrouvait avec plaisir les détails. Mais indiscutablement, tout cela lui était familier. Il en avait dû rêver déjà. C’était dans ce décor que se passaient les histoires que jadis on racontait à son enfance. Tout était comme il fallait que ce fût.

Et, sans étonnement, Sylvain quitta sa route, descendit le chemin herbeux qui menait à l’auberge, et s’assit sur une chaise rustique, devant une vieille table de chêne dont le bois raclé au verre se creusait et se vallonnait par place. Et il attendit l’aubergiste, il laissa errer son regard autour de lui, sur ces choses inconnues et cependant familières. Il lui semblait être soudain entré dans le cadre d’une de ces gravures anglaises, où l’on voit une grand-route, un coche arrêté, avec deux chevaux blancs qui fument, un gros postillon jovial qui vide un verre de gin et, sur l’herbe, dansant au son d’un crin-crin de rencontre, deux ou trois couples de jeunes seigneurs et de jolies dames.

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