Maxence Meersch - La Maison DansLa Dune

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Dans l'atmosphère brumeuse et glacée du Nord, douaniers et contrebandiers s'affrontent…
Les hommes et leurs chiens se livrent des combats souvent mortels.
Une maison isolée dans la dune… C'est là que Sylvain rencontrera Jacqueline. La jeune fille saura-t-elle détourner le contrebandier de ses coupables expéditions?
Violent, direct, vrai, profondément humain, La Maison dans la dune, premier roman de Maxence Van der Meersch, eut un succès immédiat qui ne s'est jamais démenti depuis.

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Mais c’est inutilement qu’il fit un inventaire minutieux de ses fiches. Il ne trouva aucune note qui lui donnât une seule précision sur la vieille maison signalée par le préposé.

Il y avait là un problème pour lequel Lourges commençait à se passionner.

«J’irai voir ça moi-même samedi» pensa-t-il en remettant ses papiers dans sa poche.

Le samedi suivant, quand, vers deux heures de l’après-midi, Sylvain passa à bicyclette au bureau de la douane française, il ne se doutait pas que, derrière le rideau du cabaret de l’agent en douane, Lourges l’avait vu s’en aller vers la Belgique.

Sylvain à peine parti, Lourges sortit, sauta sur son vélo, et s’en fut à la poursuite du fraudeur.

Sylvain roulait tout doucement. Lourges le revit bientôt, à deux ou trois cents mètres devant lui. Et il ne s’approcha pas davantage, il se contenta de maintenir sa distance, pour le cas où Sylvain se retournerait. Si le contrebandier reconnaissait Lourges, il se méfierait. Et tout serait raté. Aussi Lourges roulait-il tout au bord du fossé qui bordait la route, du côté opposé au canal, prêt à se jeter délibérément parmi les broussailles si le poursuivi tournait la tête.

Mais Sylvain semblait très tranquille. Il pédalait paisiblement, sans se hâter. Rien dans son attitude ne rappelait pour Lourges le fraudeur qui part en campagne. Et cette tranquillité déroutait une fois de plus le douanier.

On parcourut exactement le trajet indiqué par le préposé. Mais arrivé au pont, Lourges, après l’avoir traversé, n’alla pas plus loin. Il se contenta de suivre Sylvain des yeux jusqu’à la vieille auberge. Et il descendit sur le talus incliné qui menait au bord de l’eau, cacha son vélo dans les herbes, et marcha le long du canal, sûr de n’être aperçu par aucun des habitants de la vieille maison. Seuls pouvaient le voir ceux qui passaient sur la grand-route, de l’autre côté. Et, pour n’éveiller aucun soupçon, Lourges, tout en marchant, regardait l’eau, tâtait le sol du pied, feignait de chercher une bonne place pour y pêcher.

Il arriva en quelques minutes sur l’emplacement de l’ancien pont ruiné. Il continua, fit encore une cinquantaine de mètres. Et il remonta, se trouva alors au niveau de l’ancienne grand-route abandonnée. À ras de l’herbe, il passa la tête et regarda. Il ne vit rien que les grands arbres frissonnants, et, face à lui, le devant de la vieille auberge.

Un moment, il hésita. Devait-il se montrer ouvertement? Ne risquait-il pas ainsi de tout compromettre? Il le pensa. Il se laissa de nouveau descendre le long du talus, et, toujours caché, il se rapprocha de l’auberge.

Au-dessus de lui, tout à coup, il entendit un murmure de voix. Il se crut découvert, ne bougea plus, attendant ce qui allait arriver.

La rumeur continuait. Il leva la tête. Il ne vit rien qu’une haie courte, dominant la berge du canal. Et des mots lui parvenaient, il reconnut la voix de Sylvain.

Alors, par de lents mouvements, une reptation silencieuse, il monta de nouveau jusqu’au haut du talus. Il atteignit la haie, put s’y cramponner et s’y cacher. Et tout près de lui, il vit, dans le jardin, lui tournant le dos, le contrebandier qui parlait avec une jeune fille. Sylvain tenait, pendante au bout de son poing, la hache avec laquelle il cassait du bois, l’instant d’auparavant. Et il parlait, sa voix vibrait d’émotion.

«Oui, c’est dur, expliquait-il. Mais il le faut, hein? Et j’en ai vu de pires.

– C’est dans le commerce?

– Oui, à peu près. Mais je n’en resterai pas là. Je veux arriver plus vite…

– Vous êtes impatient…

– Oui. Pas pour moi. Moi, je suis heureux, vous savez, comme maintenant. Je ne demande rien de plus. Ça me semblerait très joli, si ça durait toujours comme ça. Mais ce n’est pas possible… Pourtant, en le voulant bien… Un jour, tout changera, allez.»

Lourges espérait une question de la jeune fille qui éluciderait le mystère de cette conversation. Mais la jeune fille paraissait comprendre, ou bien craindre d’interroger. Elle se taisait, elle regardait à ses pieds, l’air songeur, les fleurs jaunes qui poussaient dans l’herbe de l’allée. Quant à Sylvain, il avait lâché sa hache, il se croisait et se frottait les doigts, nerveusement.

«Il ne faut pas tant d’argent, pour vivre, reprit-il.

– Ici, nous ne dépensons pas beaucoup. Mais ce n’est pas grand, non plus.

– Il ne me faudrait pas davantage. Une maison et un petit jardin comme celui-ci, et je parie de devenir aussi vieux que votre oncle.»

La jeune fille rit. Et Sylvain eut aussi un sourire.

Dans son coin, Lourges commençait à comprendre. Il se fatiguait, dans sa position incommode, mais il se passionnait pour cette conversation. Malgré la lassitude de son bras, il restait cramponné à la haie de sureau. Et il concentrait toute son attention pour mieux entendre le murmure léger de voix qui lui parvenait.

«Ça ne doit pas être bien long à gagner, quand on est modeste, continua la jeune fille.

– Non. Mais il faut si peu de choses pour tout démolir… J’ai peur d’un malheur, chaque fois que je reviens ici…

– Pourquoi? Quel malheur?

– Tiens, je ne sais pas. Mais il n’y a rien à faire, hein? Il faut attendre. Avec le temps, on arrange tout. Et s’il arrivait quelque chose, en tout cas…

– Quelle chose?

– On ne sait jamais… des histoires…

– Eh bien?

– Eh bien, il ne faudrait pas m’en vouloir, voyez-vous…

– Pourquoi vous en voudrais-je?

– Je sais, il n’y a pas de raison… Mais quelquefois… En tout cas, je serais bien content, alors, si j’étais sûr que vous diriez que j’avais tout de même fait mon possible. Hein?

– Je le vois bien que vous vous donnez du mal.

– Oui. Alors, vous ne m’en voudriez pas?

– Je ne vous en voudrai jamais.

– Merci. Comme ça, je serai plus tranquille.»

Lourges avait deviné. Il jugea inutile d’espionner davantage Sylvain, et de compromettre peut-être toute son expédition en se faisant découvrir par un geste, ou par un craquement des branches auxquelles il se tenait accroché.

Doucement, il se laissa glisser sur l’herbe, le long du talus, et, au bord de l’eau, il s’éloigna, il rejoignit sans avoir été aperçu le pont qui franchissait le canal.

Il retrouva sa bicyclette, l’enfourcha, et, à bonne allure, tout égayé, en pensant au succès de son entreprise, il partit dans la direction de la France.

XV

Le jeudi suivant, bien avant l’heure habituelle, Lourges arrivait chez M. Henri. Il continuait à voir Germaine ce jour-là. Et comme il venait chaque semaine, très régulièrement, ils avaient fini par devenir camarades, se parlant familièrement, se racontant les petits incidents de la semaine. Lourges ne se cachait plus, maintenant, affichait carrément sa position de soupirant, demandait avec insistance à Germaine «si elle n’était pas encore décidée pour aujourd’hui». Germaine prenait ça comme une plaisanterie, répondait en badinant, elle aussi, que non, qu’on avait bien le temps, qu’il n’arriverait à rien à se montrer si pressé.

Mais sous ce badinage, elle sentait bien qu’il y avait quelque chose de profond. Avec son flair de femme, doublé par le vice de l’ancienne catin, elle devinait chez Lourges, derrière l’air souriant et les amabilités, une passion violente, une passion de mâle, sauvage, impérieuse, qui le rendait parfois sérieux malgré lui, qui lui faisait regarder Germaine, à de certains moments, d’un œil étrange, durci par le désir. Cela la troublait. Elle en était à la fois flattée et effrayée. Elle désirait et craignait en même temps que «ça tournât au sérieux».

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