Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV

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Le compte de Monte-Cristo Tome IV: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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– Avant que je vous quitte, que désirez-vous, Mercédès? demanda Monte-Cristo.

– Je ne désire qu’une chose, Edmond: que mon fils soit heureux.

– Priez le Seigneur, qui seul tient l’existence des hommes entre ses mains, d’écarter la mort de lui, moi, je me charge du reste.

– Merci, Edmond.

– Mais vous Mercédès?

– Moi je n’ai besoin de rien, je vis entre deux tombes: l’une est celle d’Edmond Dantès, mort il y a si longtemps; je l’aimais! Ce mot ne sied plus à ma lèvre flétrie, mais mon cœur se souvient encore, et pour rien au monde je ne voudrais perdre cette mémoire du cœur. L’autre est celle d’un homme qu’Edmond Dantès a tué; j’approuve le meurtre, mais je dois prier pour le mort.

– Votre fils sera heureux, madame, répéta le comte.

– Alors je serai aussi heureuse que je puis l’être.

– Mais… enfin… que ferez-vous?»

Mercédès sourit tristement.

«Vous dire que je vivrai dans ce pays comme la Mercédès d’autrefois, c’est-à-dire en travaillant, vous ne le croiriez pas; je ne sais plus que prier, mais je n’ai point besoin de travailler; le petit trésor enfoui par vous s’est retrouvé à la place que vous avez indiquée; on cherchera qui je suis, on demandera ce que je fais, on ignorera comment je vis, qu’importe! c’est une affaire entre Dieu, vous et moi.

– Mercédès, dit le comte, je ne vous en fais pas un reproche, mais vous avez exagéré le sacrifice en abandonnant toute cette fortune amassée par M. de Morcerf, et dont la moitié revenait de droit à votre économie et à votre vigilance.

– Je vois ce que vous m’allez proposer; mais je ne puis accepter, Edmond, mon fils me le défendrait.

– Aussi me garderai-je de rien faire pour vous qui n’ait l’approbation de M. Albert de Morcerf. Je saurai ses intentions et m’y soumettrai. Mais, s’il accepte ce que je veux faire, l’imiterez-vous sans répugnance?

– Vous savez, Edmond, que je ne suis plus une créature pensante; de détermination, je n’en ai pas sinon celle de n’en prendre jamais. Dieu m’a tellement secouée dans ses orages que j’en ai perdu la volonté. Je suis entre ses mains comme un passereau aux serres de l’aigle. Il ne veut pas que je meure puisque je vis. S’il m’envoie des secours, c’est qu’il le voudra et je les prendrai.

– Prenez garde, madame, dit Monte-Cristo, ce n’est pas ainsi qu’on adore Dieu! Dieu veut qu’on le comprenne et qu’on discute sa puissance: c’est pour cela qu’il nous a donné le libre arbitre.

– Malheureux! s’écria Mercédès, ne me parlez pas ainsi; si je croyais que Dieu m’eût donné le libre arbitre, que me resterait-il donc pour me sauver du désespoir!»

Monte-Cristo pâlit légèrement et baissa la tête, écrasé par cette véhémence de la douleur.

«Ne voulez-vous pas me dire au revoir? fit-il en lui tendant la main.

– Au contraire, je vous dis au revoir, répliqua Mercédès en lui montrant le ciel avec solennité; c’est vous prouver que j’espère encore.»

Et après avoir touché la main du comte de sa main frissonnante, Mercédès s’élança dans l’escalier et disparut aux yeux du comte.

Monte-Cristo alors sortit lentement de la maison et reprit le chemin du port.

Mais Mercédès ne le vit point s’éloigner, quoiqu’elle fût à la fenêtre de la petite chambre du père de Danglars. Ses yeux cherchaient au loin le bâtiment qui emportait son fils vers la vaste mer.

Il est vrai que sa voix, comme malgré elle, murmurait tout bas:

«Edmond, Edmond, Edmond!»

CXIII. Le passé.

Le comte sortit l’âme navrée de cette maison où il laissait Mercédès pour ne plus la revoir jamais, selon toute probabilité.

Depuis la mort du petit Édouard, un grand changement s’était fait dans Monte-Cristo. Arrivé au sommet de sa vengeance par la pente lente et tortueuse qu’il avait suivie, il avait vu de l’autre côté de la montagne l’abîme du doute.

Il y avait plus: cette conversation qu’il venait d’avoir avec Mercédès avait éveillé tant de souvenirs dans son cœur, que ces souvenirs eux-mêmes avaient besoin d’être combattus.

Un homme de la trempe du comte ne pouvait flotter longtemps dans cette mélancolie qui peut faire vivre les esprits vulgaires en leur donnant une originalité apparente, mais qui tue les âmes supérieures. Le comte se dit que pour en être presque arrivé à se blâmer lui-même, il fallait qu’une erreur se fût glissée dans ses calculs.

«Je regarde mal le passé, dit-il, et ne puis m’être trompé ainsi.

«Quoi! continua-t-il, le but que je m’étais proposé serait un but insensé! Quoi! j’aurais fait fausse route depuis dix ans! Quoi! une heure aurait suffi pour prouver à l’architecte que l’œuvre de toutes ses espérances était une œuvre, sinon impossible, du moins sacrilège!

«Je ne veux pas m’habituer à cette idée, elle me rendrait fou. Ce qui manque à mes raisonnements d’aujourd’hui, c’est l’appréciation exacte du passé parce que je revois ce passé de l’autre bout de l’horizon. En effet, à mesure qu’on s’avance, le passé, pareil au paysage à travers lequel on marche, s’efface à mesure qu’on s’éloigne. Il m’arrive ce qui arrive aux gens qui se sont blessés en rêve, ils regardent et sentent leur blessure, et ne se souviennent pas de l’avoir reçue.

«Allons donc, homme régénéré; allons, riche extravagant; allons, dormeur éveillé; allons, visionnaire tout-puissant; allons, millionnaire invincible, reprends pour un instant cette funeste perspective de la vie misérable et affamée; repasse par les chemins où la fatalité t’a poussé, où le malheur t’a conduit, où le désespoir t’a reçu; trop de diamants, d’or et de bonheur rayonnent aujourd’hui sur les verres de ce miroir où Monte-Cristo regarde Dantès, cache ces diamants, souille cet or, efface ces rayons; riche, retrouve le pauvre; libre, retrouve le prisonnier, ressuscité, retrouve le cadavre.»

Et tout en disant cela à lui-même, Monte-Cristo suivait la rue de la Caisserie. C ’était la même par laquelle, vingt-quatre ans auparavant, il avait été conduit par une garde silencieuse et nocturne; ces maisons, à l’aspect riant et animé, elles étaient cette nuit-là sombres, muettes et fermées.

«Ce sont cependant les mêmes, murmura Monte-Cristo, seulement alors il faisait nuit, aujourd’hui il fait grand jour; c’est le soleil qui éclaire tout cela et qui rend tout cela joyeux.»

Il descendit sur le quai par la rue Saint-Laurent, et s’avança vers la Consigne: c’était le point du port où il avait été embarqué. Un bateau de promenade passait avec son dais de coutil; Monte-Cristo appela le patron, qui nagea aussitôt vers lui avec l’empressement que mettent à cet exercice les bateliers qui flairent une bonne aubaine.

Le temps était magnifique, le voyage fut une fête. À l’horizon le soleil descendait, rouge et flamboyant, dans les flots qui s’embrasaient à son approche; la mer, unie comme un miroir, se ridait parfois sous les bonds des poissons qui, poursuivis par quelque ennemi caché, s’élançaient hors de l’eau pour demander leur salut à un autre élément, enfin, à l’horizon l’on voyait passer, blanches et gracieuses comme des mouettes voyageuses, les barques de pécheurs qui se rendent aux Martigues, ou les bâtiments marchands chargés pour la Corse ou pour l’Espagne.

Malgré ce beau ciel, malgré ces barques aux gracieux contours, malgré cette lumière dorée qui inondait le paysage, le comte, enveloppé dans son manteau, se rappelait, un à un, tous les détails du terrible voyage: cette lumière unique et isolée, brûlant aux Catalans, cette vue du château d’If qui lui apprit où on le menait, cette lutte avec les gendarmes lorsqu’il voulut se précipiter dans la mer, son désespoir quand il se sentit vaincu, et cette sensation froide du bout du canon de la carabine appuyée sur sa tempe comme un anneau de glace.

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