Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV

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Le compte de Monte-Cristo Tome IV: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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Maximilien releva la tête et la laissa retomber.

«Maximilien, dit le comte sans paraître remarquer les différentes impressions que sa présence produisait sur ses hôtes, je viens vous chercher.

– Me chercher? dit Morrel comme sortant d’un rêve.

– Oui, dit Monte-Cristo; n’est-il pas convenu que je vous emmène, et ne vous ai-je pas prévenu de vous tenir prêt?

– Me voici, dit Maximilien, j’étais venu leur dire adieu.

– Et où allez-vous, monsieur le comte? demanda Julie.

– À Marseille d’abord madame.

– À Marseille? répétèrent ensemble les deux jeunes gens.

– Oui, et je vous prends votre frère.

– Hélas! monsieur le comte, dit Julie, rendez-nous-le guéri!»

Morrel se détourna pour cacher sa rougeur.

«Vous vous êtes donc aperçue qu’il était souffrant? dit le comte.

– Oui, répondit la jeune femme, et j’ai peur qu’il ne s’ennuie avec nous.

– Je le distrairai, reprit le comte.

– Je suis prêt, monsieur, dit Maximilien. Adieu, mes bons amis! Adieu, Emmanuel! Adieu, Julie!

– Comment! adieu? s’écria Julie; vous partez ainsi tout de suite, sans préparations, sans passeports?

– Ce sont les délais qui doublent le chagrin des séparations, dit Monte-Cristo, et Maximilien, j’en suis sûr, a dû se précautionner de toutes choses: je le lui avais recommandé.

– J’ai mon passeport, et mes malles sont faites, dit Morrel avec sa tranquillité monotone.

– Fort bien, dit Monte-Cristo en souriant, on reconnaît là l’exactitude d’un bon soldat.

– Et vous nous quittez comme cela, dit Julie, à l’instant? Vous ne nous donnez pas un jour, pas une heure?

– Ma voiture est à la porte, madame; il faut que je sois à Rome dans cinq jours.

– Mais Maximilien ne va pas à Rome? dit Emmanuel.

– Je vais où il plaira au comte de me mener, dit Morrel avec un triste sourire; je lui appartiens pour un mois encore.

– Oh! mon Dieu! comme il dit cela, monsieur le comte!

– Maximilien m’accompagne, dit le comte avec sa persuasive affabilité, tranquillisez-vous donc sur votre frère.

– Adieu, ma sœur! répéta Morrel; adieu, Emmanuel!

– Il me navre le cœur avec sa nonchalance, dit Julie. Oh! Maximilien, Maximilien, tu nous caches quelque chose.

– Bah! dit Monte-Cristo, vous le verrez revenir gai, riant et joyeux.»

Maximilien lança à Monte-Cristo un regard presque dédaigneux, presque irrité.

«Partons! dit le comte.

– Avant que vous partiez, monsieur le comte, dit Julie, me permettez-vous de vous dire tout ce que l’autre jour…

– Madame, répliqua le comte en lui prenant les deux mains, tout ce que vous me diriez ne vaudra jamais ce que je lis dans vos yeux, ce que votre cœur a pensé, ce que le mien a ressenti. Comme les bienfaiteurs de roman, j’eusse dû partir sans vous revoir; mais cette vertu était au-dessus de mes forces, parce que je suis un homme faible et vaniteux, parce que le regard humide, joyeux et tendre de mes semblables me fait du bien. Maintenant je pars, et je pousse l’égoïsme jusqu’à vous dire: Ne m’oubliez pas, mes amis, car probablement vous ne me reverrez jamais.

– Ne plus vous revoir! s’écria Emmanuel, tandis que deux grosses larmes roulaient sur les joues de Julie: ne plus vous revoir! mais ce n’est donc pas un homme, c’est donc un dieu qui nous quitte, et ce dieu va donc remonter au ciel après être apparu sur la terre pour y faire le bien!

– Ne dites pas cela, reprit vivement Monte-Cristo ne dites jamais cela, mes amis, les dieux ne font jamais le mal, les dieux s’arrêtent où ils veulent s’arrêter; le hasard n’est pas plus fort qu’eux, et ce sont eux au contraire, qui maîtrisent le hasard. Non, je suis un homme, Emmanuel, et votre admiration est aussi injuste que vos paroles sont sacrilèges.»

Et serrant sur ses lèvres la main de Julie, qui se précipita dans ses bras, il tendit l’autre main à Emmanuel; puis, s’arrachant de cette maison, doux nid dont le bonheur était l’hôte, il attira derrière lui d’un signe Maximilien, passif, insensible et consterné comme il l’était depuis la mort de Valentine.

«Rendez la joie à mon frère!» dit Julie à l’oreille de Monte-Cristo.

Monte-Cristo lui serra la main comme il la lui avait serrée onze ans auparavant sur l’escalier qui conduisait au cabinet de Morrel.

«Vous fiez-vous toujours à Simbad le marin? lui demanda-t-il en souriant.

– Oh! oui!

– Eh bien, donc, endormez-vous dans la paix et dans la confiance du Seigneur.»

Comme nous l’avons dit, la chaise de poste attendait; quatre chevaux vigoureux hérissaient leurs crins et frappaient le pavé avec impatience.

Au bas du perron, Ali attendait le visage luisant de sueur; il paraissait arriver d’une longue course.

«Eh bien, lui demanda le comte en arabe, as-tu été chez le vieillard?»

Ali fit signe que oui.

«Et tu lui as déployé la lettre sous les yeux, ainsi que je te l’avais ordonné?

– Oui, fit encore respectueusement l’esclave.

– Et qu’a-t-il dit, ou plutôt qu’a-t-il fait?»

Ali se plaça sous la lumière, de façon que son maître pût le voir, et, imitant avec son intelligence si dévouée la physionomie du vieillard, il ferma les yeux comme faisait Noirtier lorsqu’il voulait dire: Oui.

«Bien, il accepte, dit Monte-Cristo; partons!»

Il avait à peine laissé échapper ce mot, que déjà la voiture roulait et que les chevaux faisaient jaillir du pavé une poussière d’étincelles. Maximilien s’accommoda dans son coin sans dire un seul mot.

Une demi-heure s’écoula; la calèche s’arrêta tout à coup; le comte venait de tirer le cordonnet de soie qui correspondait au doigt d’Ali.

Le Nubien descendit et ouvrit la portière. La nuit étincelait d’étoiles. On était au haut de la montée de Villejuif, sur le plateau d’où Paris, comme une sombre mer, agite ses millions de lumières qui paraissent des flots phosphorescents; flots en effet, flots plus bruyants, plus passionnés, plus mobiles, plus furieux, plus avides que ceux de l’Océan irrité, flots qui ne connaissent pas le calme comme ceux de la vaste mer, flots qui se heurtent toujours, écument toujours, engloutissent toujours!…

Le comte demeura seul, et sur un signe de sa main la voiture fit quelques pas en avant.

Alors il considéra longtemps, les bras croisés, cette fournaise où viennent se fondre, se tordre et se modeler toutes ces idées qui s’élancent du gouffre bouillonnant pour aller agiter le monde. Puis, lorsqu’il eut bien arrêté son regard puissant sur cette Babylone qui fait rêver les poètes religieux comme les railleurs matérialistes:

«Grande ville! murmura-t-il en inclinant la tête et en joignant les mains comme s’il eût prié, voilà moins de six mois que j’ai franchi tes portes. Je crois que l’esprit de Dieu m’y avait conduit, il m’en ramène triomphant; le secret de ma présence dans tes murs, je l’ai confié à ce Dieu qui seul a pu lire dans mon cœur; seul il connaît que je me retire sans haine et sans orgueil, mais non sans regrets; seul il sait que je n’ai fait usage ni pour moi, ni pour de vaines causes, de la puissance qu’il m’avait confiée. Ô grande ville! c’est dans ton sein palpitant que j’ai trouvé ce que je cherchais; mineur patient, j’ai remué tes entrailles pour en faire sortir le mal; maintenant, mon œuvre est accomplie, ma mission est terminée; maintenant tu ne peux plus m’offrir ni joies, ni douleurs. Adieu, Paris! adieu!»

Son regard se promena encore sur la vaste plaine comme celui d’un génie nocturne; puis, passant la main sur son front, il remonta dans sa voiture, qui se referma sur lui, et qui disparut bientôt de l’autre côté de la montée dans un tourbillon de poussière et de bruit.

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