Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV
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- Название:Le compte de Monte-Cristo Tome IV
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L’assemblée tout entière demeura muette et consternée par cette révélation et par cet aveu, qui faisaient un dénouement si terrible aux différentes péripéties qui, depuis quinze jours, avaient agité la haute société parisienne.
«Eh bien, dit Beauchamp, qu’on vienne dire maintenant que le drame n’est pas dans la nature!
– Ma foi, dit Château-Renaud, j’aimerais encore mieux finir comme M. de Morcerf: un coup de pistolet paraît doux près d’une pareille catastrophe.
– Et puis il tue, dit Beauchamp.
– Et moi qui avais eu un instant l’idée d’épouser sa fille, dit Debray. A-t-elle bien fait de mourir, mon Dieu, la pauvre enfant!
– La séance est levée, messieurs, dit le président, et la cause remise à la prochaine session. L’affaire doit être instruite de nouveau et confiée à un autre magistrat.»
Quant à Andrea, toujours aussi tranquille et beaucoup plus intéressant, il quitta la salle escorté par les gendarmes, qui involontairement lui témoignaient des égards.
«Eh bien, que pensez-vous de cela, mon brave homme? demanda Debray au sergent de ville, en lui glissant un louis dans la main.
– Il y aura des circonstances atténuantes», répondit celui-ci.
CXI. Expiation.
M. de Villefort avait vu s’ouvrir devant lui les rangs de la foule, si compacte qu’elle fût. Les grandes douleurs sont tellement vénérables, qu’il n’est pas d’exemple, même dans les temps les plus malheureux, que le premier mouvement de la foule réunie n’ait pas été un mouvement de sympathie pour une grande catastrophe. Beaucoup de gens haïs ont été assassinés dans une émeute; rarement un malheureux, fût-il criminel, a été insulté par les hommes qui assistaient à sa condamnation à mort.
Villefort traversa donc la haie des spectateurs, des gardes, des gens du Palais, et s’éloigna, reconnu coupable de son propre aveu, mais protégé par sa douleur.
Il est des situations que les hommes saisissent avec leur instinct, mais qu’ils ne peuvent commenter avec leur esprit; le plus grand poète, dans ce cas, est celui qui pousse le cri le plus véhément et le plus naturel. La foule prend ce cri pour un récit tout entier, et elle a raison de s’en contenter, et plus raison encore de le trouver sublime quand il est vrai.
Du reste il serait difficile de dire l’état de stupeur dans lequel était Villefort en sortant du Palais, de peindre cette fièvre qui faisait battre chaque artère, raidissait chaque fibre, gonflait à la briser chaque veine, et disséquait chaque point du corps mortel en des millions de souffrances.
Villefort se traîna le long des corridors, guidé seulement par l’habitude; il jeta de ses épaules la toge magistrale, non qu’il pensât à la quitter pour la convenance, mais parce qu’elle était à ses épaules un fardeau accablant, une tunique de Nessus féconde en tortures.
Il arriva chancelant jusqu’à la cour Dauphine, aperçut sa voiture, réveilla le cocher en ouvrant la portière lui-même, et se laissa tomber sur les coussins en montrant du doigt la direction du faubourg Saint-Honoré. Le cocher partit.
Tout le poids de sa fortune écroulée venait de retomber sur sa tête; ce poids l’écrasait, il n’en savait pas les conséquences; il ne les avait pas mesurées; il les sentait, il ne raisonnait pas son code comme le froid meurtrier qui commente un article connu.
Il avait Dieu au fond du cœur.
«Dieu! murmurait-il sans savoir même ce qu’il disait, Dieu! Dieu!»
Il ne voyait que Dieu derrière l’éboulement qui venait de se faire.
La voiture roulait avec vitesse; Villefort, en s’agitant sur ses coussins, sentit quelque chose qui le gênait.
Il porta la main à cet objet: c’était un éventail oublié par Mme de Villefort entre le coussin et le dossier de la voiture; cet éventail éveilla un souvenir, et ce souvenir fut un éclair au milieu de la nuit.
Villefort songea à sa femme…
«Oh!» s’écria-t-il, comme si un fer rouge lui traversait le cœur.
En effet, depuis une heure, il n’avait plus sous les yeux qu’une face de sa misère, et voilà que tout à coup il s’en offrait une autre à son esprit, et une autre non moins terrible.
Cette femme, il venait de faire avec elle le juge inexorable, il venait de la condamner à mort; et elle, elle, frappée de terreur, écrasée par le remords, abîmée sous la honte qu’il venait de lui faire avec l’éloquence de son irréprochable vertu, elle, pauvre femme faible et sans défense contre un pouvoir absolu et suprême, elle se préparait peut-être en ce moment même à mourir!
Une heure s’était déjà écoulée depuis sa condamnation; sans doute en ce moment elle repassait tous ses crimes dans sa mémoire, elle demandait grâce à Dieu, elle écrivait une lettre pour implorer à genoux le pardon de son vertueux époux, pardon qu’elle achetait de sa mort.
Villefort poussa un second rugissement de douleur et de rage.
«Ah! s’écria-t-il en se roulant sur le satin de son carrosse, cette femme n’est devenue criminelle que parce qu’elle m’a touché. Je sue le crime, moi! et elle a gagné le crime comme on gagne le typhus, comme on gagne le choléra, comme on gagne la peste!… et je la punis!… J’ai osé lui dire: Repentez-vous et mourez… moi! oh! non! non! elle vivra… elle me suivra… Nous allons fuir, quitter la France, aller devant nous tant que la terre pourra nous porter. Je lui parlais d’échafaud!… Grand Dieu! comment ai-je osé prononcer ce mot! Mais, moi aussi, l’échafaud m’attend!… Nous fuirons… Oui, je me confesserai à elle! oui, tous les jours je lui dirai, en m’humiliant, que, moi aussi, j’ai commis un crime… Oh! alliance du tigre et du serpent! oh! digne femme d’un mari tel que moi!… Il faut qu’elle vive, il faut que mon infamie fasse pâlir la sienne!»
Et Villefort enfonça plutôt qu’il ne baissa la glace du devant de son coupé.
«Vite, plus vite!» s’écria-t-il d’une voix qui fit bondir le cocher sur son siège.
Les chevaux, emportés par la peur, volèrent jusqu’à la maison.
«Oui, oui, se répétait Villefort à mesure qu’il se rapprochait de chez lui, oui, il faut que cette femme vive, il faut qu’elle se repente et qu’elle élève mon fils, mon pauvre enfant, le seul, avec l’indestructible vieillard, qui ait survécu à la destruction de la famille! Elle l’aimait; c’est pour lui qu’elle a tout fait. Il ne faut jamais désespérer du cœur d’une mère qui aime son enfant; elle se repentira; nul ne saura qu’elle fut coupable ces crimes commis chez moi, et dont le monde s’inquiète déjà, ils seront oubliés avec le temps, ou, si quelques ennemis s’en souviennent, eh bien, je les prendrai sur ma liste de crimes. Un, deux, trois de plus, qu’importe! ma femme se sauvera emportant de l’or, et surtout emportant son fils, loin du gouffre où il me semble que le monde va tomber avec moi. Elle vivra, elle sera heureuse encore, puisque tout son amour est dans son fils, et que son fils ne la quittera point. J’aurai fait une bonne action; cela allège le cœur.»
Et le procureur du roi respira plus librement qu’il n’avait fait depuis longtemps.
La voiture s’arrêta dans la cour de l’hôtel.
Villefort s’élança du marchepied sur le perron; il vit les domestiques surpris de le voir revenir si vite. Il ne lut pas autre chose sur leur physionomie; nul ne lui adressa la parole; on s’arrêta devant lui, comme d’habitude, pour le laisser passer; voilà tout.
Il passa devant la chambre de Noirtier, et, par la porte il ne s’inquiéta point de la personne qui était avec son père; c’était ailleurs que son inquiétude le tirait.
«Allons, dit-il en montant le petit escalier qui conduisait au palier où étaient l’appartement de sa femme et la chambre vide de Valentine; allons, rien n’est changé ici.»
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