Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV

Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классическая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le compte de Monte-Cristo Tome IV: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le compte de Monte-Cristo Tome IV»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

Le compte de Monte-Cristo Tome IV — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le compte de Monte-Cristo Tome IV», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Non.»

L’abbé arracha sa fausse tonsure, secoua la tête, et ses longs cheveux noirs, cessant d’être comprimés, retombèrent sur ses épaules et encadrèrent son mâle visage.

«C’est le visage de M. de Monte-Cristo! s’écria Villefort les yeux hagards.

– Ce n’est pas encore cela, monsieur le procureur du roi, cherchez mieux et plus loin.

– Cette voix! cette voix! où l’ai-je entendue pour la première fois?

– Vous l’avez entendue pour la première fois à Marseille, il y a vingt-trois ans, le jour de votre mariage avec Mlle de Saint-Méran. Cherchez dans vos dossiers.

– Vous n’êtes pas Busoni? vous n’êtes pas Monte-Cristo? Mon Dieu vous êtes cet ennemi caché, implacable, mortel! J’ai fait quelque chose contre vous à Marseille, oh! malheur à moi!

– Oui, tu as raison, c’est bien cela, dit le comte en croisant les bras sur sa large poitrine; cherche, cherche!

– Mais que t’ai-je donc fait? s’écria Villefort, dont l’esprit flottait déjà sur la limite où se confondent la raison et la démence, dans ce brouillard qui n’est plus le rêve et qui n’est pas encore le réveil; que t’ai-je fait? dis! parle!

– Vous m’avez condamné à une mort lente et hideuse, vous avez tué mon père, vous m’avez ôté l’amour avec la liberté, et la fortune avec l’amour!

– Qui êtes-vous? qui êtes-vous donc? mon Dieu!

– Je suis le spectre d’un malheureux que vous avez enseveli dans les cachots du château d’If. À ce spectre sorti enfin de sa tombe Dieu a mis le masque du comte de Monte-Cristo, et il l’a couvert de diamants et d’or pour que vous le reconnaissiez qu’aujourd’hui.

– Ah! je te reconnais, je te reconnais! dit le procureur du roi; tu es…

– Je suis Edmond Dantès!

– Tu es Edmond Dantès! s’écria le procureur du roi en saisissant le comte par le poignet; alors, viens!»

Et il l’entraîna par l’escalier, dans lequel Monte-Cristo, étonné, le suivit, ignorant lui-même où le procureur du roi le conduisait, et pressentant quelque nouvelle catastrophe.

«Tiens! Edmond Dantès, dit-il en montrant au comte le cadavre de sa femme et le corps de son fils, tiens! regarde, es-tu bien vengé?…»

Monte-Cristo pâlit à cet effroyable spectacle; il comprit qu’il venait d’outrepasser les droits de la vengeance; il comprit qu’il ne pouvait plus dire:

«Dieu est pour moi et avec moi.»

Il se jeta avec un sentiment d’angoisse inexprimable sur le corps de l’enfant, rouvrit ses yeux, tâta le pouls, et s’élança avec lui dans la chambre de Valentine, qu’il referma à double tour…

«Mon enfant! s’écria Villefort; il emporte le cadavre de mon enfant! Oh! malédiction! malheur! mort sur toi!»

Et il voulut s’élancer après Monte-Cristo; mais, comme dans un rêve, il sentit ses pieds prendre racine, ses yeux se dilatèrent à briser leurs orbites, ses doigts recourbés sur la chair de sa poitrine s’y enfoncèrent graduellement jusqu’à ce que le sang rougît ses ongles, les veines de ses tempes se gonflèrent d’esprits bouillants qui allèrent soulever la voûte trop étroite de son crâne et noyèrent son cerveau dans un déluge de feu.

Cette fixité dura plusieurs minutes, jusqu’à ce que l’effroyable bouleversement de la raison fût accompli.

Alors il jeta un grand cri suivi d’un long éclat de rire et se précipita par les escaliers.

Un quart d’heure après, la chambre de Valentine se rouvrit, et le comte de Monte-Cristo reparut.

Pâle, l’œil morne, la poitrine oppressée, tous les traits de cette figure ordinairement si calme et si noble étaient bouleversés par la douleur.

Il tenait dans ses bras l’enfant, auquel aucun secours n’avait pu rendre la vie.

Il mit un genou en terre et le déposa religieusement près de sa mère, la tête posée sur sa poitrine.

Puis, se relevant, il sortit, et rencontrant un domestique sur l’escalier:

«Où est M. de Villefort?» demanda-t-il.

Le domestique, sans lui répondre, étendit la main du côté du jardin.

Monte-Cristo descendit le perron, s’avança vers l’endroit désigné, et vit, au milieu de ses serviteurs faisant cercle autour de lui, Villefort une bêche à la main, et fouillant la terre avec une espèce de rage.

«Ce n’est pas encore ici, disait-il, ce n’est pas encore ici.

Et il fouillait plus loin.

Monte-Cristo s’approcha de lui, et tout bas:

«Monsieur, lui dit-il d’un ton presque humble, vous avez perdu un fils, mais…»

Villefort l’interrompit; il n’avait ni écouté ni entendu.

«Oh! je le retrouverai, dit-il; vous avez beau prétendre qu’il n’y est pas, je le retrouverai, dussé-je le chercher jusqu’au jour du Jugement dernier.

Monte-Cristo recula avec terreur.

«Oh! dit-il, il est fou!»

Et, comme s’il eût craint que les murs de la maison maudite ne s’écroulassent sur lui, il s’élança dans la rue, doutant pour la première fois qu’il eût le droit de faire ce qu’il avait fait.

«Oh! assez, assez comme cela, dit-il, sauvons le dernier.»

En rentrant chez lui, Monte-Cristo rencontra Morrel, qui errait dans l’hôtel des Champs-Élysées, silencieux comme une ombre qui attend le moment fixé par Dieu pour rentrer dans son tombeau.

«Apprêtez-vous, Maximilien, lui dit-il avec un sourire, nous quittons Paris demain.

– N’avez-vous plus rien à y faire? demanda Morrel.

– Non, répondit Monte-Cristo, et Dieu veuille que je n’y aie pas trop fait!»

CXII. Le départ.

Les événements qui venaient de se passer préoccupaient tout Paris. Emmanuel et sa femme se les racontaient, avec une surprise bien naturelle, dans leur petit salon de la rue Meslay; ils rapprochaient ces trois catastrophes aussi soudaines qu’inattendues de Morcerf, de Danglars et de Villefort.

Maximilien, qui était venu leur faire une visite, les écoutait ou plutôt assistait à leur conversation, plongé dans son insensibilité habituelle.

«En vérité, disait Julie, ne dirait-on pas, Emmanuel que tous ces gens riches, si heureux hier, avaient oublié, dans le calcul sur lequel ils avaient établi leur fortune, leur bonheur et leur considération, la part du mauvais génie, et que celui-ci, comme les méchantes fées des contes de Perrault qu’on a négligé d’inviter à quelque noce ou à quelque baptême, est apparu tout à coup pour se venger de ce fatal oubli?

– Que de désastres! disait Emmanuel pensant à Morcerf et à Danglars.

– Que de souffrances! disait Julie, en se rappelant Valentine, que par instinct de femme elle ne voulait pas nommer devant son frère.

– Si c’est Dieu qui les a frappés, disait Emmanuel, c’est que Dieu, qui est la suprême bonté, n’a rien trouvé dans le passé de ces gens-là qui méritât l’atténuation de la peine; c’est que ces gens-là étaient maudits.

– N’es-tu pas bien téméraire dans ton jugement, Emmanuel? dit Julie. Quand mon père, le pistolet à la main, était prêt à se brûler la cervelle, si quelqu’un eût dit comme tu le dis à cette heure: «Cet homme a mérité sa peine», ce quelqu’un-là ne se serait-il point trompé?

– Oui, mais Dieu n’a pas permis que notre père succombât, comme il n’a pas permis qu’Abraham sacrifiât son fils. Au patriarche, comme à nous, il a envoyé un ange qui a coupé à moitié chemin les ailes de la Mort.»

Il achevait à peine de prononcer ces paroles que le bruit de la cloche retentit.

C’était le signal donné par le concierge qu’une visite arrivait.

Presque au même instant la porte du salon s’ouvrit, et le comte de Monte-Cristo parut sur le seuil.

Ce fut un double cri de joie de la part des deux jeunes gens.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le compte de Monte-Cristo Tome IV»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le compte de Monte-Cristo Tome IV» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le compte de Monte-Cristo Tome IV»

Обсуждение, отзывы о книге «Le compte de Monte-Cristo Tome IV» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x