Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV
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- Название:Le compte de Monte-Cristo Tome IV
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Ils firent deux lieues sans prononcer une seule parole. Morrel rêvait, Monte-Cristo le regardait rêver.
«Morrel, lui dit le comte, vous repentiriez-vous de m’avoir suivi?
– Non, monsieur le comte; mais quitter Paris…
– Si j’avais cru que le bonheur vous attendît à Paris, Morrel, je vous y eusse laissé.
– C’est à Paris que Valentine repose, et quitter Paris, c’est la perdre une seconde fois.
– Maximilien, dit le comte, les amis que nous avons perdus ne reposent pas dans la terre, ils sont ensevelis dans notre cœur, et c’est Dieu qui l’a voulu ainsi pour que nous en fussions toujours accompagnés. Moi, j’ai deux amis qui m’accompagnent toujours ainsi: l’un est celui qui m’a donné la vie, l’autre est celui qui m’a donné l’intelligence. Leur esprit à tous deux vit en moi. Je les consulte dans le doute, et si j’ai fait quelque bien, c’est à leurs conseils que je le dois. Consultez la voix de votre cœur, Morrel, et demandez-lui si vous devez continuer de me faire ce méchant visage.
– Mon ami, dit Maximilien, la voix de mon cœur est bien triste et ne me promet que des malheurs.
– C’est le propre des esprits affaiblis de voir toutes choses à travers un crêpe; c’est l’âme qui se fait à elle-même ses horizons; votre âme est sombre, c’est elle qui vous fait un ciel orageux.
– Cela est peut-être vrai», dit Maximilien.
Et il retomba dans sa rêverie.
Le voyage se fit avec cette merveilleuse rapidité qui était une des puissances du comte; les villes passaient comme des ombres sur leur route; les arbres, secoués par les premiers vents de l’automne, semblaient venir au-devant d’eux comme des géants échevelés, et s’enfuyaient rapidement dès qu’ils les avaient rejoints. Le lendemain, dans la matinée, ils arrivèrent à Châlons, où les attendait le bateau à vapeur du comte; sans perdre un instant, la voiture fut transportée à bord; les deux voyageurs étaient déjà embarqués.
Le bateau était taillé pour la course, on eût dit une pirogue indienne; ses deux roues semblaient deux ailes avec lesquelles il rasait l’eau comme un oiseau voyageur; Morrel lui-même éprouvait cette espèce d’enivrement de la vitesse; et parfois le vent qui faisait flotter ses cheveux semblait prêt pour un moment à écarter les nuages de son front.
Quant au comte, à mesure qu’il s’éloignait de Paris, une sérénité presque surhumaine semblait l’envelopper comme une auréole. On eût dit d’un exilé qui regagne sa patrie.
Bientôt Marseille, blanche, tiède, vivante; Marseille, la sœur cadette de Tyr et de Carthage, et qui leur a succédé à l’empire de la Méditerranée; Marseille, toujours plus jeune à mesure qu’elle vieillit, apparut à leurs yeux. C’était pour tous deux des aspects féconds en souvenirs que cette tour ronde, ce fort Saint-Nicolas, cet hôtel de ville de Puget, ce port aux quais de briques où tous deux avaient joué enfants.
Aussi, d’un commun accord, s’arrêtèrent-ils tous deux sur la Canebière.
Un navire partait pour Alger; les colis, les passagers entassés sur le pont, la foule des parents, des amis qui disaient adieu, qui criaient et pleuraient, spectacle toujours émouvant, même pour ceux qui assistent tous les jours à ce spectacle, ce mouvement ne put distraire Maximilien d’une idée qui l’avait saisi du moment où il avait posé le pied sur les larges dalles du quai.
«Tenez, dit-il, prenant le bras de Monte-Cristo, voici l’endroit où s’arrêta mon père quand Le Pharaon entra dans le port; ici le brave homme que vous sauviez de la mort et du déshonneur se jeta dans mes bras; je sens encore l’impression de ses larmes sur mon visage, et il ne pleurait pas seul, bien des gens aussi pleuraient en nous voyant.
Monte-Cristo sourit.
«J’étais là», dit-il en montrant à Morrel l’angle d’une rue.
Comme il disait cela, et dans la direction qu’indiquait le comte, on entendit un gémissement douloureux, et l’on vit une femme qui faisait signe à un passager du navire en partance. Cette femme était voilée, Monte-Cristo la suivit des yeux avec une émotion que Morrel eût facilement remarquée, si, tout au contraire du comte, ses yeux à lui n’eussent été fixés sur le bâtiment.
«Oh! mon Dieu! s’écria Morrel, je ne me trompe pas! ce jeune homme qui salue avec son chapeau, ce jeune homme en uniforme, c’est Albert de Morcerf!
– Oui, dit Monte-Cristo, je l’avais reconnu.
– Comment cela? vous regardiez du côté opposé.»
Le comte sourit, comme il faisait quand il ne voulait pas répondre.
Et ses yeux se reportèrent sur la femme voilée, qui disparut au coin de la rue.
Alors il se retourna.
«Cher ami, dit-il à Maximilien, n’avez-vous point quelque chose à faire dans ce pays?
– J’ai à pleurer sur la tombe de mon père, répondit sourdement Morrel.
– C’est bien, allez et attendez-moi là-bas; je vous y rejoindrai.
– Vous me quittez?
– Oui… moi aussi, j’ai une pieuse visite à faire.»
Morrel laissa tomber sa main dans la main que lui tendait le comte; puis, avec un mouvement de tête dont il serait impossible d’exprimer la mélancolie, il quitta le comte et se dirigea vers l’est de la ville.
Monte-Cristo laissa s’éloigner Maximilien, demeurant au même endroit jusqu’à ce qu’il eût disparu, puis alors il s’achemina vers les Allées de Meilhan, afin de retrouver la petite maison que les commencements de cette histoire ont dû rendre familière à nos lecteurs.
Cette maison s’élevait encore à l’ombre de la grande allée de tilleuls qui sert de promenade aux Marseillais oisifs, tapissée de vastes rideaux de vigne qui croisaient, sur la pierre jaunie par l’ardent soleil du Midi, leurs bras noircis et déchiquetés par l’âge. Deux marches de pierre, usées par le frottement des pieds, conduisaient à la porte d’entrée, porte faite de trois planches qui jamais, malgré leurs réparations annuelles, n’avaient connu le mastic et la peinture, attendant patiemment que l’humidité revînt pour les approcher.
Cette maison, toute charmante malgré sa vétusté, toute joyeuse malgré son apparente misère, était bien la même qu’habitait autrefois le père Dantès. Seulement le vieillard habitait la mansarde, et le comte avait mis la maison tout entière à la disposition de Mercédès.
Ce fut là qu’entra cette femme au long voile que Monte-Cristo avait vue s’éloigner du navire en partance, elle en fermait la porte au moment même où il apparaissait à l’angle d’une rue, de sorte qu’il la vit disparaître presque aussitôt qu’il la retrouva.
Pour lui, les marches usées étaient d’anciennes connaissances; il savait mieux que personne ouvrir cette vieille porte, dont un clou à large tête soulevait le loquet intérieur.
Aussi entra-t-il sans frapper, sans prévenir, comme un ami, comme un hôte.
Au bout d’une allée pavée de briques s’ouvrait, riche de chaleur, de soleil et de lumière, un petit jardin, le même où, à la place indiquée, Mercédès avait trouvé la somme dont la délicatesse du comte avait fait remonter le dépôt à vingt-quatre ans; du seuil de la porte de la rue on apercevait les premiers arbres de ce jardin.
Arrivé sur le seuil, Monte-Cristo entendit un soupir qui ressemblait à un sanglot: ce soupir guida son regard, et sous un berceau de jasmin de Virginie au feuillage épais et aux longues fleurs de pourpre, il aperçut Mercédès assise, inclinée et pleurant.
Elle avait relevé son voile, et seule à la face du ciel, le visage caché par ses deux mains, elle donnait librement l’essor à ses soupirs et à ses sanglots, si longtemps contenus par la présence de son fils.
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