Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV
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- Название:Le compte de Monte-Cristo Tome IV
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«Vérité, murmura le comte, Dieu t’a faite pour surnager au-dessus des flots et des flammes. Ainsi le pauvre marin vit dans le souvenir de quelques conteurs; on récite sa terrible histoire au coin du foyer et l’on frissonne au moment où il fendit l’espace pour s’engloutir dans la profonde mer.»
«On n’a jamais su son nom? demanda tout haut le comte.
– Ah! bien oui, dit le gardien, comment? il n’était connu que sous le nom du numéro 34.
– Villefort, Villefort! murmura Monte-Cristo, voilà ce que bien des fois tu as dû te dire quand mon spectre importunait tes insomnies.
– Monsieur veut-il continuer la visite? demanda le concierge.
– Oui, surtout si vous voulez me montrer la chambre du pauvre abbé.
– Ah! du numéro 27»
– Oui, du numéro 27», répéta Monte-Cristo.
Et il lui sembla encore entendre la voix de l’abbé Faria lorsqu’il lui avait demandé son nom, et que celui-ci avait crié ce numéro à travers la muraille.
«Venez.
– Attendez, dit Monte-Cristo, que je jette un dernier regard sur toutes les faces de ce cachot.
– Cela tombe bien, dit le guide, j’ai oublié la clef de l’autre.
– Allez la chercher.
– Je vous laisse la torche.
– Non, emportez-la.
– Mais vous allez rester sans lumière.
– J’y vois la nuit.
– Tiens, c’est comme lui.
– Qui, lui?
– Le numéro 34. On dit qu’il s’était tellement habitué à l’obscurité, qu’il eût vu une épingle dans le coin le plus obscur de son cachot.
– Il lui a fallu dix ans pour en arriver là», murmura le comte.
Le guide s’éloigna emportant la torche.
Le comte avait dit vrai: à peine fut-il depuis quelques secondes dans l’obscurité, qu’il distingua tout comme en plein jour.
Alors il regarda tout autour de lui, alors il reconnut bien réellement son cachot.
«Oui, dit-il, voilà la pierre sur laquelle je m’asseyais! voilà la trace de mes épaules qui ont creusé leur empreinte dans la muraille! voilà la trace du sang qui a coulé de mon front, un jour que j’ai voulu me briser le front contre la muraille… Oh! ces chiffres… je me les rappelle… je les fis un jour que je calculais l’âge de mon père pour savoir si je le retrouverais vivant, et l’âge de Mercédès pour savoir si je la retrouverais libre… J’eus un instant d’espoir après avoir achevé ce calcul… Je comptais sans la faim et sans l’infidélité!»
Et un rire amer s’échappa de la bouche du comte. Il venait de voir, comme dans un rêve, son père conduit à la tombe… Mercédès marchant à l’autel!
Sur l’autre paroi de la muraille, une inscription frappa sa vue. Elle se détachait, blanche encore, sur le mur verdâtre:
«MON DIEU! lut Monte-Cristo, CONSERVEZ-MOI LA MÉMOIRE!»
«Oh! oui, s’écria-t-il, voilà la seule prière de mes derniers temps. Je ne demandais plus la liberté, je demandais la mémoire, je craignais de devenir fou et d’oublier. Mon Dieu! vous m’avez conservé la mémoire, et je me suis souvenu. Merci, merci, mon Dieu!»
En ce moment, la lumière de la torche miroita sur les murailles; c’était le guide qui descendait.
Monte-Cristo alla au-devant de lui.
«Suivez-moi», dit-il.
Et, sans avoir besoin de remonter vers le jour, il lui fit suivre un corridor souterrain qui le conduisit à une autre entrée.
Là encore Monte-Cristo fut assailli par un monde de pensées.
La première chose qui frappa ses yeux fut le méridien tracé sur la muraille, à l’aide duquel l’abbé Faria comptait les heures; puis les restes du lit sur lequel le pauvre prisonnier était mort.
À cette vue, au lieu des angoisses que le comte avait éprouvées dans son cachot, un sentiment doux et tendre, un sentiment de reconnaissance gonfla son cœur, deux larmes roulèrent de ses yeux.
«C’est ici, dit le guide, qu’était l’abbé fou; c’est par là que le jeune homme le venait trouver. (Et il montra à Monte-Cristo l’ouverture de la galerie qui, de ce côté était restée béante.) À la couleur de la pierre continua-t-il, un savant a reconnu qu’il devait y avoir dix ans à peu près que les deux prisonniers communiquaient ensemble. Pauvres gens, ils ont dû bien s’ennuyer pendant ces dix ans.»
Dantès prit quelques louis dans sa poche, et tendit la main vers cet homme qui, pour la seconde fois, le plaignait sans le connaître.
Le concierge les accepta, croyant recevoir quelques menues pièces de monnaie, mais à la lueur de la torche, il reconnut la valeur de la somme que lui donnait le visiteur.
«Monsieur, lui dit-il, vous vous êtes trompé.
– Comment cela?
– C’est de l’or que vous m’avez donné.
– Je le sais bien.
– Comment! vous le savez?
– Oui.
– Votre intention est de me donner cet or?
– Oui.
– Et je puis le garder en toute conscience?
– Oui.»
Le concierge regarda Monte-Cristo avec étonnement.
«Et honnêteté , dit le comte comme Hamlet.
– Monsieur, reprit le concierge qui n’osait croire à son bonheur, monsieur, je ne comprends pas votre générosité.
– Elle est facile à comprendre, cependant, mon ami, dit le comte: j’ai été marin, et votre histoire a dû me toucher plus qu’un autre.
– Alors, monsieur, dit le guide, puisque vous êtes si généreux, vous méritez que je vous offre quelque chose.
– Qu’as-tu à m’offrir, mon ami? des coquilles, des ouvrages de paille? merci.
– Non pas, monsieur, non pas; quelque chose qui se rapporte à l’histoire de tout à l’heure.
– En vérité! s’écria vivement le comte, qu’est-ce donc?
– Écoutez, dit le concierge, voilà ce qui est arrivé: je me suis dit: On trouve toujours quelque chose dans une chambre où un prisonnier est resté quinze ans, et je me suis mis à sonder les murailles.
– Ah! s’écria Monte-Cristo en se rappelant la double cachette de l’abbé, en effet.
– À force de recherches, continua le concierge, j’ai découvert que cela sonnait le creux au chevet du lit et sous l’âtre de la cheminée.
– Oui dit Monte-Cristo, oui.
– J’ai levé les pierres, et j’ai trouvé…
– Une échelle de corde, des outils? s’écria le comte.
– Comment savez-vous cela? demanda le concierge avec étonnement.
– Je ne le sais pas, je le devine, dit le comte; c’est ordinairement ces sortes de choses que l’on trouve dans les cachettes des prisonniers.
– Oui, monsieur, dit le guide, une échelle de corde, des outils.
– Et tu les as encore? s’écria Monte-Cristo.
– Non, monsieur; j’ai vendu ces différents objets, qui étaient fort curieux, à des visiteurs; mais il me reste autre chose.
– Quoi donc? demanda le comte avec impatience.
– Il me reste une espèce de livre écrit sur des bandes de toile.
– Oh! s’écria Monte-Cristo, il te reste ce livre?
– Je ne sais pas si c’est un livre, dit le concierge; mais il me reste ce que je vous dis.
– Va me le chercher, mon ami, va, dit le comte; et, si c’est ce que je présume, sois tranquille.
– J’y cours, monsieur.
Et le guide sortit.
Alors il alla s’agenouiller pieusement devant les débris de ce lit dont la mort avait fait pour lui un autel.
«Ô mon second père, dit-il, toi qui m’as donné la liberté, la science, la richesse; toi qui, pareil aux créatures d’une essence supérieure à la nôtre, avais la science du bien et du mal, si au fond de la tombe il reste quelque chose de nous qui tressaille à la voix de ceux qui sont demeurés sur la terre, si dans la transfiguration que subit le cadavre quelque chose d’animé flotte aux lieux où nous avons beaucoup aimé ou beaucoup souffert, noble cœur, esprit suprême, âme profonde, par un mot, par un signe, par une révélation quelconque, je t’en conjure, au nom de cet amour paternel que tu m’accordais et de ce respect filial que je t’avais voué, enlève-moi ce reste de doute qui, s’il ne se change en conviction, deviendra un remords.
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