Friedrich Nietzsche - Ainsi parlait Zarathoustra
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- Название:Ainsi parlait Zarathoustra
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Vous n’avez pas volé assez haut: maintenant les tombes balbutient: «Sauvez donc les morts! Pourquoi fait-il nuit si longtemps? La lune ne nous enivre-t-elle pas?»
Ô hommes supérieurs, sauvez donc les tombes, éveillez donc les cadavres! Hélas! Pourquoi le ver ronge-t-il encore? L’heure approche, l’heure approche, -
– la cloche bourdonne, le cœur râle encore, le ver ronge le bois, le ver du cœur. Hélas! hélas le monde est profond !
6.
Douce lyre! Douce lyre! J’aime le son de tes cordes, ce son enivré de crapaud flamboyant! – comme ce son me vient de jadis et de loin, du lointain, des étangs de l’amour!
Vieille cloche! Douce lyre! toutes les douleurs t’ont déchiré le cœur, la douleur du père, la douleur des ancêtres, la douleur des premiers parents, ton discours est devenu mûr, -
mûr comme l’automne doré et l’après-midi, comme mon cœur de solitaire – maintenant tu parles: le monde lui-même est devenu mûr, le raisin brunit.
– maintenant il veut mourir, mourir de bonheur. Ô hommes supérieurs, ne le sentez-vous pas? Secrètement une odeur monte,
– un parfum et une odeur d’éternité, une odeur de vin doré, bruni et divinement rosé de vieux bonheur,
– un bonheur enivré de mourir, un bonheur de minuit qui chante: le monde est profond et plus profond que ne pensait le jour .
7.
Laisse-moi! Laisse-moi! Je suis trop pur pour toi. Ne me touche pas! Mon monde ne vient-il pas de s’accomplir?
Ma peau est trop pure pour tes mains. Laisse-moi, jour sombre, bête et lourd! L’heure de minuit n’est-elle pas plus claire?
Les plus purs doivent être les maîtres du monde, les moins connus, les plus forts, les âmes de minuit qui sont plus claires et plus profondes que tous les jours.
Ô jour, tu tâtonnes après moi? Tu tâtonnes après mon bonheur? Je suis riche pour toi, solitaire, une source de richesse, un trésor?
Ô monde, tu me veux? Suis-je mondain pour toi? Suis-je religieux? Suis-je devin pour toi? Mais jour et monde, vous êtes trop lourds,
– ayez des mains plus sensées, saisissez un bonheur plus profond, un malheur plus profond, saisissez un dieu quelconque, ne me saisissez pas
– mon malheur, mon bonheur est profond, jour singulier, et pourtant je ne suis pas un dieu, pas un enfer de dieu: profonde est sa douleur .
8.
La douleur de Dieu est plus profonde, ô monde singulier! Saisis la douleur de Dieu, ne me saisis pas, moi! Que suis-je? Une douce lyre pleine d’ivresse, -
– une lyre de minuit, une cloche-crapaud que personne ne comprend, mais qui doit parler devant des sourds, ô hommes supérieurs! Car vous ne me comprenez pas!
C’en est fait! C’en est fait! Ô jeunesse! Ô midi! Ô après-midi! Maintenant le soir est venu et la nuit et l’heure de minuit, – le chien hurle, et le vent:
– le vent n’est-il pas un chien? Il gémit, il aboie, il hurle. Hélas! Hélas! Comme elle soupire, comme elle rit, comme elle râle et geint, l’heure de minuit!
Comme elle parle sèchement, cette poétesse ivre! A-t-elle dépassé son ivresse? a-t-elle prolongé sa veille, se met-elle à remâcher?
– Elle remâche sa douleur en rêve, la vieille et profonde heure de minuit, et plus encore sa joie. Car la joie, quand déjà la douleur est profonde: la joie est plus profonde que la peine.
9.
Vigne, que me joues-tu? Ne t’ai-je pas coupée? Je suis si cruel, tu saignes: que veut la louange que tu adresses à ma cruauté ivre?
«Tout ce qui s’est accompli, tout ce qui est mûr – veut mourir!» ainsi parles-tu. Béni soit, béni soit le couteau du vigneron! Mais tout ce qui n’est pas mûr veut vivre: hélas!
La douleur dit: «Passe! va-t’en douleur!» Mais tout ce qui souffre veut vivre, pour mûrir, pour devenir joyeux et plein de désirs,
– plein de désirs de ce qui est plus lointain, plus haut, plus clair. «Je veux des héritiers, ainsi parle tout ce qui souffre, je veux des enfants, je ne me veux pas moi .» -
Mais la joie ne veut ni héritiers ni enfants, – la joie se veut elle-même, elle veut l’éternité, le retour des choses, tout ce qui se ressemble éternellement.
La douleur dit: «Brise-toi, saigne, cœur! Allez jambes! Volez ailes! Au loin! Là-haut, douleur!» Eh bien! Allons! Ô mon vieux cœur: la douleur dit: passe et finis!
10.
Ô hommes supérieurs, que vous en semble? Suis-je un devin? suis-je un rêveur? suis-je un homme ivre? un interprète des songes? une cloche de minuit?
Une goutte de rosée? une vapeur et un parfum de l’éternité! Ne l’entendez-vous pas? Ne le sentez-vous pas? Mon monde vient de s’accomplir, minuit c’est aussi midi.
La douleur est aussi une joie, la malédiction est aussi une bénédiction, la nuit est aussi un soleil, – éloignez-vous, ou bien l’on vous enseignera qu’un sage est aussi un fou.
Avez-vous jamais approuvé une joie? Ô mes amis, alors vous avez aussi approuvé toutes les douleurs. Toutes les choses sont enchaînées, enchevêtrées, amoureuses, -
– vouliez-vous jamais qu’une même fois revienne deux fois? Avez-vous jamais dit: «Tu me plais, bonheur! Moment! Clin d’œil!» C’est ainsi que vous voudriez que tout revienne!
– tout de nouveau, tout éternellement, tout enchaîné, enchevêtré, amoureux, ô c’est ainsi que vous avez aimé le monde, -
– vous qui êtes éternels, vous l’aimez éternellement et toujours: et vous dites aussi à la douleur: passe, mais reviens: car toute joie veut – l’éternité!
11.
Toute joie veut l’éternité de toutes choses, elle veut du miel, du levain, une heure de minuit pleine d’ivresse, elle veut la consolation des larmes versées sur les tombes, elle veut le couchant doré -
– que ne veut-elle pas, la joie! Elle est plus assoiffée, plus cordiale, plus affamée, plus épouvantable, plus secrète que toute douleur, elle se veut elle même , elle se mord elle-même , la volonté de l’anneau lutte en elle, -
– elle veut de l’amour, elle veut de la haine, elle est dans l’abondance, elle donne, elle jette loin d’elle, elle mendie pour que quelqu’un veuille la prendre, elle remercie celui qui la prend. Elle aimerait être haïe, -
– la joie est tellement riche qu’elle à soif de douleur, d’enfer, de haine, de honte, de ce qui est estropié, soif du monde, – car ce monde , oh vous le connaissez!
Ô hommes supérieurs, c’est après vous qu’elle languit, la joie, l’effrénée, la bienheureuse, – elle languit, après votre douleur, vous qui êtes manqués! Toute joie éternelle languit après les choses manquées.
Car toute joie se veut elle-même, c’est pourquoi elle veut la peine! Ô bonheur, ô douleur! Oh brise-toi, cœur! Hommes supérieurs, apprenez-le donc, la joie veut l’éternité, – la joie veut l’éternité de toutes choses , veut la profonde éternité!
12.
Avez-vous maintenant appris mon chant? Avez-vous deviné ce qu’il veut dire? Eh bien! Allons! Hommes supérieurs, chantez mon chant, chantez à la ronde!
Chantez maintenant vous-mêmes le chant, dont le nom est «encore une fois», dont le sens est «dans toute éternité»! – chantez, ô hommes supérieurs, chantez à la ronde le chant de Zarathoustra!
Ô homme! Prends garde!
Que dit minuit profond?
«J’ai dormi, j’ai dormi, -
«D’un profond sommeil je me suis éveillé: -
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