• Пожаловаться

Fédor Dostoïevski: Les Frères Karamazov

Здесь есть возможность читать онлайн «Fédor Dostoïevski: Les Frères Karamazov» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. категория: Классическая проза / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

libcat.ru: книга без обложки

Les Frères Karamazov: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Frères Karamazov»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Ce chef d'oeuvre de Dostoïevski nous raconte l'histoire d'un père et de ses fils dans une petite ville russe, au XIXe siècle. C'est à la fois un roman «policier», psychologique, philosophique, c'est avant tout le roman de la Passion, cette passion pleine de violence et de sensualité, si caractéristique de l'«âme russe». Ce livre foisonnant vous «prend», vous embarque pour un voyage que vous ne regretterez pas.

Fédor Dostoïevski: другие книги автора


Кто написал Les Frères Karamazov? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Les Frères Karamazov — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Frères Karamazov», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

«Le pain, on a oublié le pain!» s’écria-t-il tout à coup avec effroi.

Mais les enfants lui rappelèrent aussitôt qu’il venait de prendre un morceau de pain et l’avait mis dans sa poche. Il le sortit et se calma en le voyant.

«C’est Ilioucha qui le veut, expliqua-t-il à Aliocha; une nuit que j’étais à son chevet, il me dit tout à coup: «Père, quand on m’enterrera, émiette du pain sur ma tombe, pour attirer les moineaux; je les entendrai et cela me fera plaisir de ne pas être seul.»

– C’est très bien, dit Aliocha; il faudra en porter souvent.

– Tous les jours, tous les jours!» murmura le capitaine comme ranimé.

On arriva enfin à l’église et le cercueil fut placé au milieu. Les enfants l’entourèrent et eurent, durant la cérémonie, une attitude exemplaire. L’église était ancienne et plutôt pauvre, beaucoup d’icônes n’avaient pas de cadres, mais dans de telles églises on se sent plus à l’aise pour prier. Pendant la messe, Sniéguiriov sembla se calmer un peu, bien que la même préoccupation inconsciente reparût par moments chez lui; tantôt il s’approchait du cercueil pour arranger le poêle, le vient-chik [205], tantôt quand un cierge tombait du chandelier, il s’élançait pour le replacer et n’en finissait pas. Puis il se tranquillisa et se tint à la tête, l’air soucieux et comme perplexe. Après l’épître, il chuchota à Aliocha qu’on ne l’avait pas lue comme il faut , sans expliquer sa pensée. Il se mit à chanter l’hymne chérubique [206], puis se prosterna, le front contre les dalles, avant qu’il fût achevé, et resta assez longtemps dans cette position. Enfin, on donna l’absoute, on distribua les cierges. Le père affolé allait de nouveau s’agiter, mais l’onction et la majesté du chant funèbre le bouleversèrent. Il parut se pelotonner et se mit à sangloter à de brefs intervalles, d’abord en étouffant sa voix, puis bruyamment vers la fin. Au moment des adieux, lorsqu’on allait fermer le cercueil [207], il l’étreignit comme pour s’y opposer et commença à couvrir de baisers les lèvres de son fils. On l’exhorta et il avait déjà descendu le degré, lorsque tout à coup il étendit vivement le bras et prit quelques fleurs du cercueil. Il les contempla et une nouvelle idée parut l’absorber, de sorte qu’il oublia, pour un instant, l’essentiel. Peu à peu, il tomba dans la rêverie et ne fit aucune résistance lorsqu’on emporta le cercueil.

La tombe, située tout près de l’église, dans l’enceinte, coûtait cher; Catherine Ivanovna avait payé. Après le rite d’usage, les fossoyeurs descendirent le cercueil. Sniéguiriov, ses fleurs à la main, se penchait tellement au-dessus de la fosse béante, que les enfants effrayés se cramponnèrent à son pardessus et le tirèrent en arrière. Mais il ne paraissait pas bien comprendre ce qui se passait. Lorsqu’on combla la fosse, il se mit à désigner, d’un air préoccupé, la terre qui s’amoncelait, et commença même à parler, mais personne n’y comprit rien; d’ailleurs, il se tut bientôt. On lui rappela alors qu’il fallait émietter le pain; il se trémoussa, le sortit de sa poche, l’éparpilla en petits morceaux sur la tombe: «Accourez, petits oiseaux, accourez, gentils moineaux!» murmurait-il avec sollicitude. Un des enfants lui fit remarquer que ses fleurs le gênaient et qu’il devait les confier à quelqu’un. Mais il refusa, parut même craindre qu’on les lui ôtât, et après s’être assuré d’un regard que tout était accompli et le pain émietté, il s’en alla chez lui d’un pas d’abord tranquille, puis de plus en plus rapide. Les enfants et Aliocha le suivaient de près.

«Des fleurs pour maman, des fleurs pour maman! On a offensé maman!» s’exclama-t-il soudain.

Quelqu’un lui cria de mettre son chapeau, qu’il faisait froid. Comme irrité par ces paroles, il le jeta sur la neige en disant:

«Je ne veux pas de chapeau, je n’en veux pas!»

Le jeune Smourov le releva et s’en chargea. Tous les enfants pleuraient, surtout Kolia et le garçon qui avait découvert Troie. Malgré ses larmes, Smourov trouva moyen de ramasser un fragment de brique qui rougissait sur la neige, pour viser au vol une bande de moineaux. Il les manqua naturellement et continua de courir, tout en pleurant. À mi-chemin, Sniéguiriov s’arrêta soudain, comme frappé de quelque chose, puis, se retournant du côté de l’église, prit sa course vers la tombe délaissée. Mais les enfants le rattrapèrent en un clin d’œil, se cramponnant à lui de tous côtés. À bout de forces, comme terrassé, il roula sur la neige, se débattit en sanglotant, se mit à crier: «Ilioucha, mon cher petit!» Aliocha et Kolia le relevèrent, le supplièrent de se montrer raisonnable.

«Capitaine, en voilà assez; un homme courageux doit tout supporter, balbutia Kolia.

– Vous abîmez les fleurs, dit Aliocha; la «maman» les attend, elle pleure parce que vous lui avez refusé les fleurs d’Ilioucha. Le lit d’Ilioucha est encore là.

– Oui, oui, allons voir maman, dit soudain Sniéguiriov; on va emporter le lit!» ajouta-t-il comme s’il craignait vraiment qu’on l’emportât.

Il se releva et courut à la maison, mais on n’en était pas loin et tout le monde arriva en même temps. Sniéguiriov ouvrit vivement la porte, cria à sa femme, envers laquelle il s’était montré si dur:

«Chère maman, voici des fleurs qu’Ilioucha t’envoie; tu as mal aux pieds!»

Il lui tendit ses fleurs, gelées et abîmées quand il s’était roulé dans la neige. À ce moment, il aperçut dans un coin, devant le lit, les souliers d’Ilioucha que la logeuse venait de ranger, de vieux souliers devenus roux, racornis, rapiécés. En les voyant, il leva les bras, s’élança, se jeta à genoux, saisit un des souliers, qu’il couvrit de baisers en criant:

«Ilioucha, mon cher petit, où sont tes pieds?

– Où l’as-tu emporté? Où l’as-tu emporté?» s’écria la folle d’une voix déchirante.

Nina aussi se mit à sangloter. Kolia sortit vivement, suivi par les enfants. Aliocha en fit autant:

«Laissons-les pleurer, dit-il à Kolia; impossible de les consoler. Nous reviendrons dans un moment.

– Oui, il n’y a rien à faire, c’est affreux, approuva Kolia. Savez-vous, Karamazov, dit-il en baissant la voix pour n’être pas entendu: j’ai beaucoup de chagrin, et pour le ressusciter je donnerais tout au monde!

– Moi aussi, dit Aliocha.

– Qu’en pensez-vous, Karamazov, faut-il venir ce soir? Il va s’enivrer.

– C’est bien possible. Nous ne viendrons que tous les deux, ça suffit, passer une heure avec eux, avec la maman et Nina. Si nous venions tous à la fois, cela leur rappellerait tout, conseilla Aliocha.

– La logeuse est en train de mettre le couvert, est-ce pour la commémoration [208]? le pope viendra; faut-il y retourner maintenant, Karamazov?

– Certainement.

– Comme c’est étrange, Karamazov; une telle douleur et des crêpes; comme tout est bizarre dans notre religion!

– Il y aura du saumon, dit tout à coup le garçon qui avait découvert Troie.

– Je vous prie sérieusement, Kartachov, de ne plus nous importuner avec vos bêtises, surtout lorsqu’on ne vous parle pas et qu’on désire même ignorer votre existence», fit Kolia avec irritation.

Le jeune garçon rougit, mais n’osa rien répondre. Cependant tous suivaient lentement le sentier et Smourov s’écria soudain:

«Voilà la pierre d’Ilioucha, sous laquelle on voulait l’enterrer.»

Tous s’arrêtèrent en silence à côté de la pierre. Aliocha regardait, et la scène que lui avait naguère racontée Sniéguiriov, comment Ilioucha, en pleurant et en étreignant son père, s’écriait: «Papa, papa, comme il t’a humilié!», cette scène lui revint tout d’un coup à la mémoire. Il fut saisi d’émotion. Il regarda d’un air sérieux tous ces gentils visages d’écoliers, et leur dit:

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Frères Karamazov»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Frères Karamazov» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Alain Robbe-Grillet: La reprise
La reprise
Alain Robbe-Grillet
Frédéric Beigbeder: Une vie sans fin
Une vie sans fin
Frédéric Beigbeder
libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Michel Zévaco
Emmanuel Carrère: La moustache
La moustache
Emmanuel Carrère
libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Fédor Dostoïevski
Fédor Dostoïevski: Roman En Neuf Lettres
Roman En Neuf Lettres
Fédor Dostoïevski
Отзывы о книге «Les Frères Karamazov»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Frères Karamazov» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.