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Fédor Dostoïevski: Les Pauvres Gens

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Dostoïevski décrit lui-même la genèse de ce roman épistolaire, première oeuvre qu'il a publiée: «La fumée sortait des naseaux des chevaux, des colonnes de fumée montaient des toits des deux rives et il semblait que de nouveaux édifices surgissaient au-dessus des anciens, qu'une nouvelle ville se bâtissait dans l'air… Il me semblait que toute cette ville, avec tous ses habitants, puissants et faibles, avec toutes leurs habitations, asiles de mendiants ou palais dorés, ressemblait en cette heure de crépuscule à une rêverie fantastique, enchantée, qui disparaîtrait et se dissiperait en fumée montant vers le ciel sombre. Je me suis mis à regarder et je vis soudain des figures étranges. C'étaient des figures étranges, bizarres, tout à fait prosaïques, qui n'avaient rien de Don Carlos ni de Posa, rien que de simples conseillers titulaires, mais en même temps des conseillers titulaires fantastiques. Quelqu'un grimaçait devant moi, en se dissimulant derrière cette foule fantastique et tirait des ficelles, des ressorts. Les poupées se mouvaient, et il riait, il riait! C'est alors que m'apparut une autre histoire, dans quelque coin sombre, un cœur de conseiller titulaire, honnête et pur, candide et dévoué à ses chefs, et, avec lui, une jeune fille, offensée et triste, et leur émouvante histoire me déchira le cœur.»

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Votre ami désintéressé,

Makar DIÉVOUCHKINE.

P.-S. Je n'écris de satire sur personne, ma bien chère amie. Je suis trop vieux, ma petite mère Varvara Alexéievna, pour m'amuser à être méchant sans motif. On se moquerait de moi aussi en ce cas, d'après le vieux proverbe russe qui dit: «Tel qui creuse un fossé pour autrui, y tombe… lui-même.»

* * * * *

9 avril.

Cher Monsieur Makar Alexéievitch,

Comment n'avez-vous pas honte, Makar Alexéievitch, mon ami et mon bienfaiteur, de vous renfrogner ainsi et de faire le capricieux? Se peut-il vraiment que je vous aie blessé! Hélas! il m'arrive souvent d'être imprudente, mais j'étais bien loin de penser que vous prendriez mes paroles pour des allusions ironiques. Soyez certain que je ne me permettrai jamais de plaisanter au sujet de votre âge et de votre caractère. Tout çà, c'est à cause de ma légèreté, et plus encore parce que je m'ennuie terriblement, et l'on sait bien que l'ennui peut pousser à tout. J'avais pensé, de mon côté, que vous aviez vous-même plaisanté dans votre lettre. Je me suis sentie affreusement triste ensuite en me rendant compte que vous êtes mécontent de moi. Non, mon bon ami et bienfaiteur, vous vous trompez si vous me prenez pour une insensible et une ingrate. Je sais apprécier dans mon cœur tout ce que vous avez fait pour moi, en prenant ma défense contre les méchants, en me protégeant de leurs persécutions et de leur haine. Je prierai éternellement le Seigneur pour vous et si seulement mes prières atteignaient le ciel et pouvaient être exaucées, vous serez heureux.

Je me sens très malade aujourd'hui. J'ai de la fièvre, entrecoupée de frissons. Fédora est très inquiète à mon sujet. C'est à tort que vous vous gênez de nous rendre visite, Makar Alexéievitch. Cela ne regarde personne. Vous êtes notre connaissance, c'est bien simple!… Adieu, Makar Alexéievitch. Je n'ai rien d'autre à dire pour l'instant, et je ne pourrais pas écrire davantage, car je me sens très mal. Je vous prie encore une fois de ne pas m'en vouloir et de croire au respect et à l'attachement que j'aurai toujours l'honneur d'éprouver pour vous

votre servante fidèle et dévouée,

Varvara DOBROSIOLOVA.

* * * * *

12 avril.

Chère Madame Varvara Alexéievna,

Que vous arrive-t-il donc, oh! ma petite mère! Vous me causez continuellement des angoisses! Je vous supplie, dans chacune de mes lettres, de prendre soin de vous, de vous vêtir chaudement, de ne pas sortir par mauvais temps, d'être prudente en tout, mais vous ne voulez pas m'écouter, mon bon ange! Vrai, ma petite colombe, vous n'êtes qu'une enfant! Vous êtes de constitution fragile, vous êtes comme un fétu de paille, je le sais. Il suffit d'un peu de vent pour vous rendre malade. Il faut prendre garde pour cette raison, veiller sur vous-même, ne pas vous exposer au danger et ne pas plonger vos amis dans la douleur et le désespoir.

Vous me dites, ma petite mère, que vous désirez être exactement informée de mon train de vie et de tout ce qui m'entoure. Je m'empresse avec joie d'obtempérer à votre vœu, ma très chère amie. Je commencerai par le commencement, parce qu'il faut de l'ordre. Tout d'abord, l'entrée de la maison. Elle est très convenable et les escaliers sont parfaits, notamment celui qui est utilisé par les maîtres: il est clair, large et propre, partout du métal ou de l'acajou. Quant à l'escalier de service, mieux vaudrait ne pas en parler: il est en colimaçon; avec cela humide et sale, et les marches en sont à moitié brisées; en outre, les murs sont à ce point graisseux que la main y colle quand on s'y appuie. Sur chaque palier, des débris de vieux meubles, de malles, de chaises et d'armoires traînent en désordre, des chiffons sont pendus çà et là, et les carreaux des fenêtres sont cassés. Dans les coins, il y a des caisses de détritus, pleines de saletés, de déchets, de coquilles d'œufs et de vessies de poissons. Ça sent mauvais… bref, ce n'est pas très beau.

Je vous ai déjà décrit la disposition des chambres. Il n'y a rien à dire là-dessus. C'est très commode, il est vrai, mais on y étouffe un peu, ou plutôt – comment l'indiquer? Ce n'est point que l'odeur y soit mauvaise, non, mais cela sent, si l'on peut dire, le moisi, avec des relents piquants et douçâtres. La première impression est assez désagréable, mais ce n'est rien. Il suffit de rester quelques minutes chez nous pour que cette impression disparaisse, sans même qu'on se rende compte qu'elle a disparu. L'odeur en question vous imprégnera vous-même, et tout sentira en vous de la même façon. Vos vêtements, vos mains, prendront la même odeur, en sorte que vous ne la remarquerez plus car vous y serez habitué. Les serins meurent chez nous l'un après l'autre. L'enseigne de vaisseau vient d'acheter le cinquième, mais ils ne peuvent pas vivre dans l'air de notre appartement. Notre cuisine est vaste, large et claire. Certes, il y a de la fumée le matin, lorsqu'on rôtit la viande ou qu'on cuit le poisson. Et puis, le plancher est mouillé en maints endroits, il y a de l'eau ou de la sauce par terre. Le soir, en revanche, c'est un vrai paradis. Du vieux linge pend constamment à la cuisine sur une corde, et comme ma chambre n'en est pas loin, qu'elle est, pour ainsi dire, attenante à la cuisine, l'odeur de ce linge m'incommode parfois. Mais ce n'est rien, car on s'y habitue avec le temps.

Dès les premières heures du matin, Varinka, c'est un grand remue-ménage chez nous. Les gens se lèvent, marchent, font du bruit. Tous ceux qui doivent aller travailler se dépêchent, et les autres se lèvent aussi. Tout le monde boit du thé à ce moment. Les samovars appartiennent pour la plupart à notre logeuse et, comme il n'y en a que très peu, nous nous servons à tour de rôle. Celui qui se présente avec sa théière avant son tour reçoit une volée de bois vert. Il paraît que je n'ai pas observé le roulement le premier jour, mais… à quoi bon en parler d'ailleurs? C'est ainsi que j'ai fait la connaissance de tous mes voisins. J'ai lié conversation, tout d'abord, avec l'enseigne de vaisseau. C'est un homme si franc: il m'a raconté sa vie, m'a parlé de son père, de sa mère, de sa sœur, celle qui a épousé un assesseur de Toula, et il m'a décrit la ville de Cronstadt. Il m'a promis sa protection en tout et m'a aussi invité à prendre le thé chez lui. Je l'ai retrouvé dans cette chambre où l'on joue habituellement aux cartes chez nous. On m'a offert du thé et on a voulu à tout prix me pousser à jouer à ces jeux passionnés. Se moquaient-ils de moi à ce moment, je l'ignore? Le fait est qu'ils ont joué eux-mêmes toute la nuit sans arrêter. Le jeu allait grand train lorsque je suis entré dans cette pièce: la craie et les cartes, voilà ce que je vis au premier instant, car la chambre était pleine de fumée de cigarettes, au point que mes yeux me faisaient mal. J'ai refusé de jouer, et on m'a fait observer alors que je faisais de la philosophie. Personne ne m'a plus adressé la parole après cela, et, à vrai dire, je ne m'en plaignais pas. Je n'irai pas chez eux à l'avenir; ce sont des joueurs, ils ne songent qu'au jeu, à ce damné jeu de hasard. Chez le fonctionnaire de la chancellerie littéraire il y a aussi des réunions le soir, mais là tout est bien, discret, innocent et plein de délicatesse. Tout y est très distingué.

Tout de même, Varinka, il faut que je le note en passant: notre logeuse est une vilaine mégère, et avec cela une vraie sorcière. Vous avez vu Thérèse. Elle fait réellement pitié à voir, maigre, pareille à un poulet phtisique que l'on aurait plumé. Il y a deux domestiques en tout dans la maison: Thérèse et Faldoni, le serviteur de la logeuse. Il se peut qu'il ait un autre nom encore, mais je ne le connais pas, car c'est ainsi qu'on l'appelle toujours. Tout le monde lui donne ce nom. Il est roux; c'est un Finnois quelconque, tordu, au nez camus, un grossier personnage. Il ne fait que s'insulter avec Thérèse et ils en viennent presque aux mains. D'une manière générale, je ne puis pas dire que ma vie ici soit en tous points agréable… Et pour ce qui est de la nuit, cela ne m'arrive jamais de pouvoir m'endormir du premier coup dans le calme et le repos. On entend constamment du bruit quelque part. Tantôt ce sont des joueurs de cartes, tantôt d'autres choses qui se passent ici et que l'on aurait honte de raconter. Je m'y suis plus ou moins habitué maintenant, mais je m'étonne seulement que des gens avec des enfants puissent vivre dans cette Sodome. C'est ainsi qu'une famille entière de miséreux loue une pièce chez notre logeuse. Toutefois leur chambre n'est pas située à côté des autres chambres; elle est à l'autre bout du corridor, dans un coin, comme isolée. Ce sont des gens si tranquilles! On ne les entend jamais. Ils vivent tous dans cette seule pièce, qu'ils ont partagée en deux par une cloison. Le père semble être un fonctionnaire sans emploi, qui a été exclu du service il y a sept ans pour un motif que j'ignore. Son nom est Gorchkov. Il est petit et grisonnant. Il porte des vêtements tellement graisseux et usés que cela fait peine à voir. Bien plus usés que les miens! Il a l'air pitoyable, maladif aussi (il m'arrive de le croiser dans le corridor). Ses genoux tremblent, ses mains tremblent, sa tête tremble, comme s'il était atteint d'une maladie particulière. Dieu sait! Il est timide, a peur de tout le monde, et marche en s'effaçant. Je suis timide moi-même, mais celui-ci l'est bien plus. Sa famille se compose de sa femme et de trois enfants. L'aîné, un garçon, est le portrait de son père, aussi chétif que lui. La femme a dû être assez bien jadis et on s'en aperçoit encore, mais elle est si lamentablement fagotée, la pauvre! On m'a dit qu'ils doivent de l'argent à la logeuse, qui n'est pas très gentille avec eux d'ailleurs. J'ai ouï dire également que ce Gorchkov a des difficultés, qui sont la cause de son chômage. Il ne s'agit pas exactement d'un procès, ni de poursuites judiciaires, mais d'une enquête administrative, semble-t-il. Je ne sais au juste. Pauvres, ils le sont, Seigneur! C'est toujours tranquille dans leur chambre, au point qu'on ne croirait pas qu'elle est habitée. Même les enfants ne font pas de bruit. On ne les entend jamais crier ou courir, et c'est un mauvais signe. Il m'est arrivé un soir de passer devant leur porte. C'était à un moment où l'appartement était silencieux de façon inaccoutumée. J'ai perçu des soupirs, comme des sanglots étouffés, suivis de chuchotements, puis des sanglots de nouveau. On pleurait là-dedans, mais si bas, si pitoyablement, que mon cœur s'est serré, et la pensée de ces malheureux ne me quitta plus de la nuit, si bien que j'ai eu beaucoup de peine à m'endormir.

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