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Fédor Dostoïevski: Les Pauvres Gens

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Dostoïevski décrit lui-même la genèse de ce roman épistolaire, première oeuvre qu'il a publiée: «La fumée sortait des naseaux des chevaux, des colonnes de fumée montaient des toits des deux rives et il semblait que de nouveaux édifices surgissaient au-dessus des anciens, qu'une nouvelle ville se bâtissait dans l'air… Il me semblait que toute cette ville, avec tous ses habitants, puissants et faibles, avec toutes leurs habitations, asiles de mendiants ou palais dorés, ressemblait en cette heure de crépuscule à une rêverie fantastique, enchantée, qui disparaîtrait et se dissiperait en fumée montant vers le ciel sombre. Je me suis mis à regarder et je vis soudain des figures étranges. C'étaient des figures étranges, bizarres, tout à fait prosaïques, qui n'avaient rien de Don Carlos ni de Posa, rien que de simples conseillers titulaires, mais en même temps des conseillers titulaires fantastiques. Quelqu'un grimaçait devant moi, en se dissimulant derrière cette foule fantastique et tirait des ficelles, des ressorts. Les poupées se mouvaient, et il riait, il riait! C'est alors que m'apparut une autre histoire, dans quelque coin sombre, un cœur de conseiller titulaire, honnête et pur, candide et dévoué à ses chefs, et, avec lui, une jeune fille, offensée et triste, et leur émouvante histoire me déchira le cœur.»

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Les soucis, les chagrins et les échecs rongeaient l'âme de mon père et l'usaient à l'extrême. Il devint méfiant, bilieux. Il était souvent dans un état proche du désespoir, commença à négliger sa santé, prit froid un jour et tomba subitement malade. Il ne souffrit pas longtemps: sa mort survint d'une façon si brusque, si imprévue, que nous demeurâmes plusieurs jours comme foudroyées par ce coup du destin. Ma mère était dans une sorte de prostration, si bien que je craignis même pour sa raison. À peine mon père s'était-il éteint, que les créanciers affluèrent chez nous, comme s'ils sortaient de terre, et envahirent notre logis. Nous dûmes leur abandonner tout ce que nous possédions. Il fallut se résoudre à vendre également la petite maison que mon père avait achetée sur la rive droite six mois après notre installation à Saint-Pétersbourg. Je ne sais pas comment nous avons fait pour nous tirer d'affaire pour le reste, mais nous sommes restées nous-mêmes sans gîte, sans abri, sans moyens d'existence. Ma mère souffrait d'une maladie de langueur et il était impossible de l'alimenter ainsi que son état l'exigeait. Nous n'avions pas de quoi vivre, et devant nous s'ouvrait l'abîme. Je venais d'avoir quatorze ans. C'est à ce moment qu'Anna Fiodorovna vint nous voir. Elle nous raconta qu'elle possédait des domaines et qu'elle nous était parente en quelque sorte. Ma mère disait aussi qu'elle était notre parente, mais très éloignée. Du vivant de mon père, elle n'était jamais venue chez nous. Elle nous rendit visite maintenant, affirmant, avec des larmes dans les yeux, qu'elle s'intéressait beaucoup à notre sort. Elle se lamenta sur la perte que nous avions faite, sur notre situation désastreuse, en ajoutant que mon père en avait été lui-même l'artisan, qu'il avait voulu vivre sur un pied ne correspondant pas à ses ressources, qu'il était ambitieux et comptait trop sur ses propres forces. Elle exprima le désir de mieux nous connaître et nous proposa d'oublier nos griefs mutuels. Lorsque ma mère lui déclara n'avoir jamais éprouvé d'hostilité pour elle, Anna Fiodorovna passa son mouchoir sur ses yeux, et conduisit ensuite ma mère à l'église où elle commanda une messe pour le repos de l'âme de mon pauvre père (c'est ainsi qu'elle s'exprima). Ensuite, elle se réconcilia pompeusement avec ma mère.

Après toutes sortes d'exhortations et de réflexions générales, Anna Fiodorovna nous dépeignit en couleurs vives notre situation désespérée, notre abandon, notre impuissance, l'absence de tout espoir d'en sortir, et nous invita, selon sa propre expression, à nous réfugier chez elle. Ma mère la remercia, mais hésita longtemps. Cependant, comme il n'y avait pas d'autre chose à faire et qu'aucune issue ne s'offrait à nous, elle déclara finalement à Anna Fiodorovna que nous acceptions son invitation avec gratitude. Je me souviens, comme si c'était hier, de la matinée où nous quittâmes notre domicile pour l'île Vassilievski. C'était un matin d'automne, clair, sec et glacé. Ma mère pleurait. Je ressentais une affreuse tristesse. Mon cœur paraissait vouloir se rompre dans ma poitrine et une lourde mélancolie, comme un pressentiment inexplicable, pesait sur mon âme… Ce fut une époque douloureuse.

* * * * *

II

Dans les premiers temps, alors que nous n'étions pas encore, ma mère et moi, habituées à notre nouveau domicile, nous nous sentions mal à l'aise et comme angoissées chez Anna Fiodorovna. Celle-ci vivait dans sa propre maison, dans la sixième rue. Il y avait en tout et pour tout cinq chambres dans cet immeuble. Trois d'entre elles étaient occupées par Anna Fiodorovna et ma cousine germaine Sacha, une enfant, orpheline de père et de mère, qu'elle avait prise chez elle. Une autre pièce nous fut réservée, et dans la dernière chambre enfin, voisine de la nôtre, logeait un étudiant pauvre du nom de Pokrovski, un locataire d'Anna Fiodorovna. Notre hôtesse vivait très largement et semblait beaucoup plus riche que nous ne le supposions auparavant. Mais l'origine de ses ressources demeurait énigmatique, tout comme ses occupations réelles. Elle était perpétuellement en mouvement, paraissait avoir de constantes préoccupations, sortait ou prenait la voiture plusieurs fois par jour. En quoi consistait son activité, de quoi ou de qui elle se préoccupait, c'est là une chose que je ne parvins pas à savoir. Ses relations étaient nombreuses et variées. À tout instant, des gens venaient la voir, et Dieu sait quelles gens, toujours pour affaires et pour quelques minutes seulement. Ma mère m'emmenait chaque fois dans ma chambre, dès que retentissait la sonnette de la porte d'entrée. Cette attitude de ma mère déplaisait à Anna Fiodorovna; elle répétait constamment que nous étions trop fières, plus que ne le permettait notre situation. «S'il y avait encore de quoi», disait-elle, en se lançant dans des rodomontades interminables. Je ne comprenais pas alors ces reproches de fierté. C'est aujourd'hui seulement que je comprends, ou que je devine à tout le moins pour quelle raison ma mère avait tant hésité à s'installer chez Anna Fiodorovna. C'était une femme méchante. Elle nous tourmentait sans cesse. Je me demande, à présent encore, ce qui avait bien pu l'inciter à nous inviter chez elle. Au début elle se montra assez gentille avec nous, mais son vrai caractère ne tarda pas à se montrer en plein, dès qu'elle s'aperçut que nous étions absolument sans défense et ne savions où aller. Par la suite, elle se fit plus douce envers moi, d'une douceur déplaisante, exagérée, allant jusqu'à la flatterie. Mais les premiers mois, je dus souffrir autant que ma mère. Elle nous faisait de constants reproches, nous rappelant ses bienfaits à tout bout de champ. Elle nous présentait aux étrangers comme des parents pauvres, une veuve et une orpheline sans appui, qu'elle avait accueillies chez elle par charité, par dévouement chrétien. À table, elle suivait des yeux chaque morceau que nous nous mettions dans la bouche. En revanche, lorsque nous ne mangions pas, cela devenait une histoire: nous méprisions l'ordinaire de sa maison, disait-elle. «Je ne puis vous donner que ce que j'ai. Je souhaiterais moi-même pouvoir m'offrir davantage.» Elle ne se lassait pas de dire du mal de mon père, prétendant qu'il se croyait supérieur aux autres et que cela a mal fini pour cette raison; qu'il avait laissé sa femme et sa fille sans ressources, et que si nous n'avions pas eu la chance de rencontrer une parente généreuse, une âme chrétienne et compatissante, Dieu sait si nous n'aurions pas dû, pour finir, crever de faim dans la rue. Nous l'écoutions avec plus de répugnance encore que d'amertume. Ma mère pleurait tout le temps, et sa santé empirait de jour en jour. Elle dépérissait à vue d'œil, et nous devions néanmoins travailler du matin jusqu'au soir. Nous prenions des commandes de couture au dehors, ce qui déplaisait fort à Anna Fiodorovna; elle ne cessait de répéter que sa maison n'était pas un salon de modes. Mais il nous fallait avoir de quoi nous vêtir, il nous fallait mettre aussi de l'argent de côté pour l'imprévu. Nous voulions absolument disposer de quelques ressources à nous. Nous nous faisions une petite réserve d'argent, à tout hasard, dans l'espoir que cela nous permettrait, avec le temps, de nous établir quelque part. Les dernières forces de ma mère s'usèrent à ce travail. Elle faiblissait chaque jour davantage. Comme un ver rongeur, la maladie minait lentement sa vie et la menait au tombeau. Je le voyais, je le sentais; ce que j'en ai souffert! Tout cela se passait sous mes yeux.

Les jours se suivaient sans changement, monotones et tristes. Nous vivions dans la retraite, comme si nous n'étions plus de la ville. Anna Fiodorovna s'était peu à peu calmée, en prenant pleinement conscience de son omnipotence. D'ailleurs, personne ne songea jamais à la contredire. Notre chambre était séparée par le corridor des pièces qu'elle habitait, et nous avions pour voisin, ainsi que je l'ai dit déjà, l'étudiant Pokrovski. Il donnait à Sacha des leçons de français, d'allemand, d'histoire et de géographie; bref, il lui enseignait toutes les sciences, comme disait Anna Fiodorovna, qui, en échange, le logeait et le nourrissait gratuitement. Sacha était fort intelligente, bien que très vive et espiègle. Elle avait alors treize ans. Anna Fiodorovna fit observer un jour à ma mère que je ferais bien de profiter de ces leçons, car mon éducation n'avait pas été très poussée au pensionnat. Ma mère y consentit avec joie, et j'étudiai une année entière avec Pokrovski et Sacha.

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