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Fédor Dostoïevski: Le Joueur

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Qui mieux qu'un joueur pouvait décrire la descente dans l'enfer du jeu? Courant les grands casinos européens, Dostoïevski est criblé de dettes quand il écrit ce court roman. Dans une ville d'eau imaginaire, Alexis est employé dans la maison d'un général russe endetté auprès de son entourage. Paulina, pupille du général, demande à Alexis de jouer à la roulette pour elle, son rang lui interdisant les jeux de hasard. Elle a besoin d'argent mais ne dit pas pourquoi à Alexis, amoureux d'elle. Le général a également besoin d'argent, il attend la mort d'une tante et l'héritage, condition pour pouvoir épouser Blanche de Comminges, une femme beaucoup plus jeune que lui. Mais, voilà, la tante découvre le jeu de la roulette…

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– J’ai gagné deux cent mille francs, prononçai-je en jetant les derniers rouleaux sur la table.

Le tas de billets et les pièces couvraient la table. Je ne pouvais les quitter des yeux. J’en oubliais Paulina elle-même. J’essayais de les mettre en ordre, puis je mêlais tout, puis je me mettais à marcher à travers la chambre, rêveur, puis je recommençais à compter. Tout à coup, je me jetai vers la porte, que je fermai à double tour, et, allant me planter devant ma petite valise:

– Si j’enfermais tout ça là-dedans jusqu’à demain? Jusqu’à demain, répétai-je en me tournant vers Paulina.

Je m’étais souvenu d’elle en cet instant même. Paulina restait toujours immobile, me suivant des yeux. Étrange était l’expression de son visage, une expression désagréable. Il y avait de la haine dans son regard.

Je m’approchai d’elle.

– Paulina, lui dis-je, voici vingt-cinq mille florins, plus de cinquante mille francs. Jetez-les-lui demain à la figure.

Elle ne me répondit pas.

– Si vous voulez, je les lui porterai moi-même, demain, de bonne heure. Voulez-vous?

Elle se mit à rire, et elle rit longtemps. Je la regardais avec stupeur, avec douleur. C’était le rire qu’elle affectait à l’ordinaire quand je lui faisais mes déclarations les plus passionnées. Elle cessa enfin, devint morne et me regarda en dessous.

– Je ne veux pas de votre argent, dit-elle avec mépris.

– Pourquoi? Pourquoi donc, Paulina?

– Je ne veux rien pour rien.

– Je vous l’offre en ami, je vous offre aussi… ma vie.

Elle me jeta un long et perçant regard, comme si elle eût voulu lire au fond de mes pensées.

– Vous payez bien! reprit-elle en souriant. La maîtresse de De Grillet ne vaut pas cinquante mille francs.

– Paulina, pouvez-vous me parler ainsi? Suis-je donc un de Grillet?

– Je vous hais! Oui!… oui!… Je ne vous aime pas plus que de Grillet, s’écria-t-elle les yeux enflammés.

Elle cacha ensuite son visage dans ses mains et fut prise d’une crise de nerfs. Je me précipitai vers elle.

Je compris que, pendant mon absence, quelque chose d’anormal avait dû lui arriver. Elle était comme folle.

– Achète-moi, veux-tu? veux-tu? Pour cinquante mille francs comme de Grillet? criait-elle d’une voix entrecoupée de sanglots.

Je la pris dans mes bras, je baisai ses mains, ses pieds; j’étais agenouillé devant elle.

La crise passa.

Revenue à elle, elle posa ses deux mains sur mes épaules, et m’examina avec attention. Elle m’écoutait; mais, visiblement, elle n’entendait pas ce que je lui disais. Son visage était devenu soucieux. Je craignais pour elle; il me semblait que son intelligence se troublait. Tantôt elle m’attirait doucement vers elle et me souriait avec confiance; tantôt elle me repoussait, et, de nouveau, m’examinait d’un air désespéré.

Tout à coup elle m’étreignit.

– Mais tu m’aimes? tu m’aimes? demandait-elle. Tu as donc voulu… te battre avec le baron pour moi?…

Elle s’interrompit et se mit à rire comme si une idée comique lui avait passé par la tête. Elle pleurait et riait à la fois. Que faire? Je me sentais venir la fièvre. Je ne comprenais plus ce qu’elle me disait. C’était une sorte de délire, comme si elle eût voulu me raconter tout en très peu de mots, un délire interrompu de folles gaietés qui m’épouvantaient,

– Non, non! Tu es ma joie, répétait-elle, tu m’es fidèle, toi.

Et elle posait de nouveau ses mains sur mes épaules, me regardant au fond des yeux, et répétait:

– Tu m’aimes! Tu m’aimes!… Tu m’aimeras?

Je ne la quittais pas des yeux. Je ne l’avais jamais vue dans un tel accès d’amour. C’était du délire, il est vrai, mais… Elle souriait malicieusement à mon regard passionné. Tout à coup, à brûle-pourpoint, elle se mit à parler de M. Astley; elle répétait sans cesse: «Qu’il attende! qu’il attende!» et me demandait si je savais qu’il était là sous la fenêtre.

– Oui, oui, sous la fenêtre. Ouvre. Regarde. Il y est?

Elle me poussait vers la fenêtre; mais aussitôt que je faisais un mouvement pour me lever, elle éclatait de rire et recommençait à m’étreindre.

– Nous partirons, nous partirons demain, dit-elle tout à coup.

Elle resta songeuse.

– Qu’en penses-tu? Atteindrons-nous la babouschka? Qu’en penses-tu? Je crois que nous la trouverons à Berlin. Que crois-tu qu’elle dise en nous voyant? Et M. Astley?… Ce n’est pas lui qui sauterait du haut du Schlagenberg! Qu’en penses-tu?

Elle se mit à rire.

– Écoute. Sais-tu où il ira l’été prochain? Au pôle Nord! pour des recherches scientifiques! et il me proposait de l’accompagner! Ha! ha! ha! ha! Il dit que nous autres Russes, nous ne savons rien par nous-mêmes, que nous ne sommes capables de rien et que nous devons tout aux Européens… Mais il est très bon. Il excuse le général. Il dit que Blanche… la passion… Enfin, je ne sais pas moi-même, le pauvre! Je le plains!… Écoute, comment tueras-tu de Grillet? As-tu pensé que je te laisserai te battre avec lui? Mais tu ne tueras personne, pas même le baron. Oh! que tu étais drôle avec le baron! Je vous regardais tous les deux; comme tu étais ridicule! C’est que tu ne voulais pas y aller, il a fallu pourtant! Ah! que j’ai ri alors!

Et, tout en riant encore, elle se mit de nouveau à m’embrasser, à me serrer dans ses bras, reprise d’une crise de tendresse. Je ne pensais plus à rien, je n’entendais plus rien; c’est alors que la tête me tourna…

Il devait être sept heures du matin quand je revins à moi. Le soleil éclairait la chambre. Paulina était assise près de moi et me regardait étrangement, se détournant parfois pour regarder la table et l’argent.

J’avais mal à la tête. Je voulus prendre la main de Paulina, mais elle me repoussa et se leva. Elle s’approcha de la fenêtre, l’ouvrit et resta appuyée à la croisée pendant trois minutes. Je me demandais: que va-t-il arriver? comment tout cela finira-t-il? Tout à coup, elle revint à la table et, me regardant avec une haine extraordinaire, me dit, les lèvres tremblantes de colère:

– Eh bien, rends-moi maintenant mes cinquante mille francs.

– Paulina, encore? encore?

– Tu as peut-être réfléchi? Ha! ha! ha! Tu les regrettes déjà?

Les vingt-cinq mille florins étaient encore en tas sur la table; je les pris et les lui remis.

– Ils sont bien à moi, n’est-ce pas? me demanda-t-elle avec une physionomie méchante.

– Mais ils étaient à toi dès que je les eus.

– Eh bien! les voilà, tes cinquante mille francs!

Elle leva la main, me jeta avec force les liasses de billets en plein visage et sortit en courant.

Je sais qu’elle était en ce moment comme folle, mais je ne puis comprendre cet accès de folie. Il est vrai que, maintenant encore, un mois après cette soirée, elle n’est pas guérie. Qu’est-ce qui l’avait mise en cet état? Était-ce le regret d’être venue à moi? Lui ai-je laissé voir trop de vanité de ce bonheur? A-t-elle cru que je voulais, comme de Grillet, me délivrer d’elle en lui donnant cinquante mille francs? Il n’en était rien, certes. Je pense que son amour-propre était pour beaucoup dans tout cela. C’est cet amour-propre qui la dissuada de me croire. Elle m’offensait sans se rendre exactement compte de son offense. Elle s’est vengée de De Grillet sur moi. Il est vrai que tout cela n’était que l’effet du délire, et que je n’aurais pas dû l’oublier. Peut-être ne me pardonnera-t-elle pas de l’avoir oublié, maintenant: mais alors, alors? Son délire ne lui enlevait donc pas la conscience de ses actes? Elle savait donc ce qu’elle faisait en venant chez moi avec la lettre de De Grillet?

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