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Fédor Dostoïevski: Le Joueur

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Qui mieux qu'un joueur pouvait décrire la descente dans l'enfer du jeu? Courant les grands casinos européens, Dostoïevski est criblé de dettes quand il écrit ce court roman. Dans une ville d'eau imaginaire, Alexis est employé dans la maison d'un général russe endetté auprès de son entourage. Paulina, pupille du général, demande à Alexis de jouer à la roulette pour elle, son rang lui interdisant les jeux de hasard. Elle a besoin d'argent mais ne dit pas pourquoi à Alexis, amoureux d'elle. Le général a également besoin d'argent, il attend la mort d'une tante et l'héritage, condition pour pouvoir épouser Blanche de Comminges, une femme beaucoup plus jeune que lui. Mais, voilà, la tante découvre le jeu de la roulette…

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– Et pourquoi me fâcherais-je? Tu fais très bien de te pourvoir des choses qui te sont nécessaires. Tout cela te servira plus tard. Il faut que tu aies l’air de dépenser les rentes d’un million pour pouvoir en gagner le capital. Nos cent mille francs ne sont que le commencement, une goutte dans la mer.

Blanche ne s’attendait pas à de tels raisonnements. Elle tombait des nues.

– Comment! c’est toi qui me dis ça? Mais tu as donc de l’esprit! Sais-tu, mon garçon? tu n’es qu’un outchitel, mais tu aurais dû naître prince. Tu ne regrettes donc pas que l’argent ait été si vite dépensé?

– Ah! qu’il s’en aille plus vite encore!

– Mais… sais-tu?… mais, dis donc, tu es donc riche? Sais-tu? tu méprises tout de même trop l’argent. Que feras-tu ensuite, hein?

– Après? J’irai à Hombourg, et je gagnerai encore cent mille francs.

– Oui, oui, c’est ça, c’est magnifique. Je suis convaincue que tu les gagneras… et que tu les apporteras ici!… Dis donc, mais je finirai par t’aimer pour tout de bon! Puisque tu es ainsi, je t’aimerai et je te promets de ne pas te faire une seule infidélité. Vois-tu, je ne t’aimais pas jusqu’à présent, parce que je croyais que tu n’étais qu’un outchitel, quelque chose comme un laquais, n’est-ce pas? Et, pourtant, je t’ai toujours été fidèle parce que je suis bonne fille.

– Tu mens! et Albert, ce petit officier basané?… je l’ai bien vu.

– Oh! oh! mais tu es…

– Allons! allons! ne mens pas. Crois-tu donc que je me fâche pour si peu? Je m’en moque. Je ne pouvais pas le chasser; tu le connaissais avant que nous nous fussions vus, et tu l’aimes. Seulement, ne lui donne pas d’argent, entends-tu?

– Alors, tu ne te fâches pas pour cela non plus? Mais tu es un vrai philosophe, sais-tu, un vrai philosophe! s’écria-t-elle toute transportée. Eh bien! je t’aimerai, je t’aimerai, tu verras, tu seras content…

Et, en effet, de ce moment elle s’attacha véritablement à moi, amoureusement, et ainsi se passèrent nos dix derniers jours.

Je ne m’étendrai pas là-dessus. Ce serait tout un autre roman, que je ne veux pas écrire ici.

Je ne songeais plus qu’à en finir le plus vite possible. Nos cent mille francs durèrent donc un mois, ce qui ne laissa pas que de m’étonner, car, Blanche en ayant dépensé quatre-vingt mille pour elle-même, il n’en restait que vingt mille pour la vie. Blanche, qui, vers la fin, était presque sincère avec moi, – du moins sur certaines questions, – m’avoua que les dettes qu’elle avait dû faire ne seraient pas à ma charge.

– Je n’ai pas voulu te faire payer toutes les notes, me dit-elle; j’ai eu pitié de toi. Remarque bien qu’une autre n’aurait pas eu tant de scrupules, et que tu serais à cette heure en prison. Tu vois bien que je t’aime et que je suis bonne. Mais, que ce maudit mariage va me coûter!

En effet, il y avait un mariage à l’horizon. Cela survint à la fin du mois, et je pense que c’est là que passa le reste de mon argent. C’est alors que je donnai formellement ma démission.

Voici comment.

Une semaine après notre installation à Paris, le général arriva. Il se présenta aussitôt chez Blanche et n’en sortit plus guère, quoiqu’il eût quelque part un petit appartement. Blanche l’accueillit avec joie, riant et criant, et se jeta même à son cou. Elle ne le lâcha plus. Il la suivait partout, au Bois, au boulevard, au théâtre, chez ses amis. C’était un emploi que le général pouvait encore tenir. Il était présentable, convenable, d’une taille au-dessus de la moyenne, avec des favoris teints et ses grandes moustaches de cuirassier. D’excellentes manières d’ailleurs; il portait très congrûment le frac et exhibait toutes ses décorations. Enfin, un tel cavalier était très bon à montrer au boulevard, très bon et très recommandable. Ce pauvre homme ne se tenait pas de joie, car il ne comptait guère sur un tel accueil; il était dans un perpétuel transport de félicité fébrile que je me gardais bien de troubler. – Notre départ de Roulettenbourg l’avait laissé comme fou. On l’avait condamné à un traitement rigoureux; mais, un beau jour, il s’échappa: servir de laquais à Blanche était pour lui le seul traitement efficace. Toutefois, les symptômes de son mal persistèrent encore longtemps après. Je pus m’en apercevoir durant les longues heures que je passai avec lui quand Blanche disparaissait pour tout un jour. (On l’eût retrouvée chez Albert.) Il jetait autour de lui d’étranges regards, comme s’il cherchait quelque chose. Mais, n’apercevant rien, il perdait le souvenir de ce qu’il désirait et tombait en torpeur jusqu’au moment où Blanche, gaie, vive, vêtue à miracle, apparaissait, après s’être annoncée par un frais éclat de rire. Elle courait à lui, le secouait, et même l’embrassait, – cela, toutefois, rarement.

Elle plaidait ensuite devant moi la cause du «bon homme»; elle était même, je vous jure, très éloquente. Elle me rappelait que c’était pour moi qu’elle avait quitté le général, qu’elle était depuis longtemps sa fiancée, qu’elle s’était engagée à lui par serment, qu’il avait abandonné sa famille pour elle, qu’enfin j’étais son ancien serviteur, que je ne devais pas l’oublier, que je devais avoir honte… Je gardais le silence, je me mettais à rire, et tout finit par là; c’est-à-dire qu’elle me crut d’abord sot, puis elle s’arrêta à la pensée que j’étais bon et d’humeur très coulante. En un mot, je sus mériter la bienveillance de cette respectable fille. Une bonne fille, d’ailleurs, en vérité, – à un certain point de vue. Je l’avais d’abord mal comprise.

– Tu es un homme intelligent et bon, me disait-elle vers la fin, et… et… je regrette seulement que tu sois si sot; tu n’auras jamais rien. Un vrai Russe, quoi, un Kalmouk!

Elle me chargea plusieurs fois de promener le général, à peu près comme on l’ordonne à un laquais en livrée. Je menais donc le «bon homme» au théâtre, au bal Mabille, au restaurant. Blanche me donnait pour cela de l’argent. Pourtant, le général n’en manquait pas et aimait fort à étaler son portefeuille devant les gens. Peu s’en fallut, un jour, que je ne dusse employer la force pour l’empêcher d’acheter une broche de sept cents francs qu’il avait vue au Palais-Royal et qu’il voulait, coûte que coûte, offrir à Blanche. Qu’était-ce pour elle qu’une broche de sept cents francs? Le général ne possédait pas plus de mille francs, et je ne sais même d’où cet argent lui venait. La générosité de M. Astley était l’explication la plus plausible, d’autant plus qu’il avait pu payer à l’hôtel la note du général. La conduite du «bon homme» à mon égard était de nature à me faire croire qu’il ne soupçonnait même pas mes relations avec Blanche. Je suppose qu’il s’expliquait ma présence chez elle en m’attribuant quelque emploi, comme de secrétaire particulier, voire de domestique. Il me traitait de haut, et même me réprimandait de temps en temps.

Un matin, à l’heure du café, il nous fit rire aux larmes, Blanche et moi. Il n’était pas susceptible, à son ordinaire; mais, ce matin-là, il se fâcha contre moi, je ne sais pas encore pourquoi, et j’imagine qu’il ne le savait pas davantage lui-même. Brusquement, il se mit à proférer des paroles incohérentes, me traitant de gamin, disant qu’il m’apprendrait à vivre, etc. Blanche riait à se tordre. Enfin, on réussit à le calmer, et on l’emmena se promener. Depuis quelque temps, je le voyais triste, et j’avais le sentiment que, même quand Blanche était là, quelque chose ou quelqu’un lui manquait. Des mots lui échappaient où revenait le nom de sa femme. J’essayais alors de lui parler de ses enfants; mais il se dérobait aussitôt à la conversation.

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