Fédor Dostoïevski - Carnet D’un Inconnu (Stépantchikovo)

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Carnet D’un Inconnu (Stépantchikovo): краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre est plus connu sous le titre «Le bourg de Stépantchikovo et sa population».
Par une lettre, le narrateur est invité à rejoindre son oncle de toute urgence dans le village de Stépantchikovo, où il devra épouser une jeune gouvernante qu'il n'a pourtant jamais vue. Rendu sur les lieux, il pense se trouver dans un asile de fous: l'entière maisonnée est soumise à la tyrannie imbécile d'un tartuffe de province, animé d'une haine inexpugnable envers le monde qui a fait de lui un raté.
Ce roman porté par une belle énergie comique, celle de la farce ou du théâtre de marionnettes, fut écrit en 1859 par un auteur qui, après dix ans de bagne et de relégation, revenait dans la vie littéraire.

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Quand, à son retour de la ville, il n’avait plus retrouvé Foma, la colère de Stépane Alexiévitch avait été terrible; mais, trois jours plus tard, il se rendait à Stépantchikovo où, les larmes aux yeux, il avait demandé pardon à mon oncle et déchiré sa plainte. De son côté, mon oncle l’avait réconcilié le jour même avec Foma Fomitch et, de nouveau, on avait vu Stépane Alexiévitch suivre Foma avec la fidélité d’un chien, répondant à chacune de ses paroles: «Tu es un homme intelligent, Foma! Tu es un savant, Foma!»

Foma Fomitch dort à présent dans sa tombe, à côté de la générale, sous un précieux mausolée en marbre blanc où l’on peut lire quantité de citations attendries et de formules louangeuses. Souvent, après la promenade, Nastenka et Yégor Ilitch pénètrent pieusement dans l’enclos de l’église pour prier sur les restes du grand homme.

Il n’en peuvent parler sans une douce mélancolie et se rappellent chacune de ses paroles, et ce qu’il mangeait, et ce qu’il aimait. Ses vêtements sont conservés comme de précieuses reliques.

Seuls tous deux, mon oncle et sa femme ne s’en sont attachés que davantage. Dieu ne leur a pas envoyé d’enfants; mais, bien qu’ils en souffrent, ils n’osent se plaindre. Sachenka est depuis longtemps la femme d’un homme charmant, et Ilucha fait ses études à Moscou, de sorte que les deux époux vivent seuls.

Ils s’adorent. La préoccupation que chacun d’eux a de l’autre est véritablement touchante. Nastia ne cesse de prier pour son mari. Il me semble que si l’un d’eux venait à mourir, l’abandonné ne pourrait survivre huit jours. Mais que Dieu leur donne longue vie!

Ils reçoivent avec une charmante amabilité et sont toujours prêts à partager leur avoir avec les malheureux. Nastenka aime à lire la Vie des Saints et prétend que les œuvres ordinaires ne sont pas suffisantes, qu’il faudrait tout donner aux indigents et vivre heureux dans la pauvreté. Si ce n’était le souci d’Ilucha et de Sachenka, il y aurait longtemps que mon oncle l’aurait écoutée, car il est en tout de l’avis de sa femme.

Prascovia Ilinitchna vit avec eux et fait ses délices de leur consentement. C’est toujours elle qui tient la maison. Peu de temps après le mariage de mon oncle, M. Bakhtchéiev lui avait offert sa main, mais elle avait refusé carrément. On en avait conclu qu’elle allait se retirer dans un couvent; mais cette supposition ne se réalisa pas. Prascovia possède une singulière propriété de caractère: elle ne peut que s’anéantir devant ceux qu’elle aime, elle les mange des yeux, plie devant leurs moindres caprices, les suit pas à pas et les sert. Depuis la mort de sa mère, elle considéra que son devoir était de rester avec son frère et tout faire pour contenter Nastenka.

Le vieux Éjévikine est encore en vie et, depuis ces derniers temps, il fréquente de plus en plus sa fille; mais, au commencement, il désolait mon oncle par le soin qu’il apportait à écarter de Stépantchikovo et sa personne et sa marmaille (c’est ainsi qu’il qualifiait ses enfants). Les invitations de mon oncle n’avaient aucune prise sur lui: c’est un homme aussi fier que susceptible, et cette susceptibilité a même quelque chose de maladif.

À cette seule pensée que, pauvre, il serait reçu par générosité dans une riche maison, qu’il pourrait être considéré comme un importun, il s’affolait. Il refusa souvent l’aide de Nastenka et n’accepta jamais que l’indispensable. Il ne voulait jamais rien prendre de mon oncle. Nastenka s’était grandement trompée en me disant dans le jardin que c’était pour elle que son père jouait un rôle de bouffon.

Certes, il souhaitait ardemment de marier sa fille, mais, s’il bouffonnait, c’était tout simplement par un besoin intérieur de trouver une issue aux colères accumulées qui l’étouffaient. La nécessité de railler et de donner cours à de méchants propos faisait partie de sa nature. Il se présentait comme le plus vil flatteur, tout en laissant entendre qu’il ne cajolait les gens que par pose, et plus basse était sa flatterie, plus mordante était sa raillerie. Il était ainsi!

Mon oncle avait réussi à placer tous ses enfants dans les meilleurs établissements de Moscou et de Pétersbourg, mais le vieillard ne s’était laissé faire que lorsque Nastenka lui eût prouvé que tout cela se faisait à ses frais personnels, c’est-à-dire avec les trente mille roubles donnés par Tatiana Ivanovna.

À la vérité, on n’avait jamais accepté cet argent, mais on avait assuré à Tatiana Ivanovna, pour la consoler, qu’on aurait recours à elle au premier besoin d’argent et, pour mieux la convaincre, on lui avait par deux fois emprunté des sommes considérables. Mais Tatiana mourut il y a trois ans, et Nastia dut bien recevoir ses trente mille roubles. La mort de la pauvre demoiselle fut subite. Toute la famille se préparait à se rendre au bal chez des voisins, et Tatiana n’avait pas eu le temps de mettre sa robe de bal et de se poser sur les cheveux une magnifique couronne de roses blanches que, prise d’un malaise, elle s’était laissée tomber dans un fauteuil, où elle n’avait pas tardé à expirer.

On l’enterra avec sa couronne de bal. Nastia en éprouva un grand chagrin, car elle avait l’habitude de choyer Tatiana et de la soigner comme une enfant. Elle avait étonné tout le monde par la sagesse de son testament. À part les trente mille roubles qu’elle laissait à Nastenka, le reste, trois cent mille environ, devait être consacré à l’éducation de fillettes orphelines et à les doter à leur sortie des établissements scolaires.

C’est l’année de sa mort que se maria la demoiselle Pérépélitzina, qui était restée chez mon oncle après le trépas de la générale, dans l’espoir de gagner les bonnes grâces de Tatiana Ivanovna. Sur ces entrefaites, un fonctionnaire des environs était devenu veuf. C’était le possesseur de Michino, le petit village où s’était enfui Obnoskine en compagnie de Tatiana Ivanovna.

Terrible chicanier, ce fonctionnaire, qui avait six enfants d’un premier lit, soupçonna que la Pérépélitzina possédait quelque argent, et il présenta sa demande, qui fut immédiatement acceptée. Mais elle était plus pauvre qu’un rat d’église. Elle ne possédait en tout et pour tout que les trois cents roubles que Nastenka lui donna en cadeau de mariage.

Actuellement, le mari et la femme se battent du matin au soir. Elle passe son temps à tirer les cheveux de ses enfants, à leur distribuer des taloches et à griffer la figure de son mari (du moins à ce qu’on dit), en lui reprochant à tout instant sa qualité de fille d’un lieutenant-colonel.

Mizintchikov aussi s’est casé. Ayant sagement abandonné ses vues sur Tatiana Ivanovna, il se mit à étudier l’agriculture. Mon oncle le recommanda à un comte, riche propriétaire qui possédait trois mille âmes à environ quatre-vingt verstes de Stépantchikovo, et qui venait parfois visiter ses biens. Frappé des capacités de Mizintchikov et prenant en considération la recommandation de mon oncle, le comte proposait à l’ancien hussard la gérance de ses domaines, après en avoir, au préalable, chassé l’intendant allemand, qui le volait de son mieux, en dépit de la fameuse honnêteté allemande.

Cinq ans plus tard, la propriété du comte était devenue méconnaissable; les paysans étaient riches; les revenus avaient doublé; en un mot, le nouvel intendant s’était distingué, et il était devenu célèbre par ses capacités dans tout le gouvernement. Aussi, quelle ne fut pas la surprise et la douleur du comte lorsque, au bout de cinq ans, et malgré toute les prières et les offres d’augmentation de traitement, Mizintchikov démissionna.

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