Fédor Dostoïevski - Carnet D’un Inconnu (Stépantchikovo)

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Carnet D’un Inconnu (Stépantchikovo): краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre est plus connu sous le titre «Le bourg de Stépantchikovo et sa population».
Par une lettre, le narrateur est invité à rejoindre son oncle de toute urgence dans le village de Stépantchikovo, où il devra épouser une jeune gouvernante qu'il n'a pourtant jamais vue. Rendu sur les lieux, il pense se trouver dans un asile de fous: l'entière maisonnée est soumise à la tyrannie imbécile d'un tartuffe de province, animé d'une haine inexpugnable envers le monde qui a fait de lui un raté.
Ce roman porté par une belle énergie comique, celle de la farce ou du théâtre de marionnettes, fut écrit en 1859 par un auteur qui, après dix ans de bagne et de relégation, revenait dans la vie littéraire.

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– Non, mon cher oncle, ne le faites pas.

– Je suis de ton avis. Vois-tu, Sérioja, je ne suis pas un philosophe, mais je crois que tout homme est beaucoup meilleur qu’il ne le paraît. Il en est de même avec Korovkine: il n’a pas pu supporter cette honte… Mais allons donc auprès de Foma! Voilà trop longtemps que nous sommes ici; il pourrait se sentir blessé de notre ingratitude, de notre manque d’attentions… Allons! Ah! Korovkine! Korovkine!

Mon récit est terminé. Les amants sont réunis et le génie de la Bonté s’est définitivement établi dans la maison, sous les apparences de Foma Fomitch. Nous pourrions nous livrer à de nombreux commentaires, mais ne sont-ils pas dès à présent superflus? Tel est, du moins, mon avis.

Je suppléerai à ces commentaires par quelques mots sur le sort de mes héros, car on sait qu’un roman ne saurait finir autrement; c’est formellement interdit par la tradition.

On unit les heureux époux quelque six semaines après les événements que je viens de rapporter. Tout se passa en famille, sans bruit, sans grand apparat, sans innombrables invités. J’étais le garçon d’honneur de Nastenka; Mizintchikov était celui de mon oncle. Il y avait bien quelques invités, mais le principal personnage de la cérémonie fut naturellement Foma Fomitch. Il advint bien qu’on l’oublia une fois en versant le champagne. Ce fut une grave affaire, accompagnée de reproches, de gémissements, de cris. Foma s’était réfugié dans sa chambre et, s’y étant enfermé, il clamait qu’on le dédaignait, que des «gens nouveaux» s’étaient introduits dans la famille et qu’il était tout au plus un copeau bon à jeter dehors. Mon oncle était désolé. Nastenka pleurait; la générale, selon sa coutume en pareil cas, avait une crise de nerfs… La fête ressemblait plutôt à un enterrement.

Cette vie se prolongea pour mon oncle, et, pour la pauvre petite Nastia, pendant sept ans de cohabitation avec Foma Fomitch qui mourut l’an dernier. Jusqu’au jour de sa mort, il ne fit que des siennes, sans parvenir jamais à lasser l’adoration de «ceux dont il avait fait le bonheur». Tout au contraire, elle ne fit que croître de jour en jour et proportionnellement à l’extravagance de ses caprices.

Yégor Ilitch et Nastenka étaient si heureux qu’ils tremblaient pour une félicité dont Dieu s’était montré par trop prodigue, à leur gré. Ils ne pouvaient se reconnaître dignes de pareils bienfaits et étaient persuadés qu’il leur faudrait les payer plus tard par des souffrances.

On pense bien que, dans cette douce maison, Foma faisait la pluie et le beau temps. Et que ne fit-il pas pendant ces sept ans? On ne saurait même imaginer jusqu’à quelles fantaisies extrêmes le mena parfois son âme oisive et repue, et ce qu’il sut inventer de caprices raffinés, de friandises morales.

Trois ans après le mariage de mon oncle, ma grand’mère trépassait et l’on vit Foma, devenu orphelin, en proie au plus violent désespoir. Même après un si long temps passé, ce n’est qu’avec une véritable épouvante qu’on parle chez mon oncle de son état à ce moment.

La tombe à moitié comblée, il s’y précipita, exigeant qu’on l’enterrât aussi et, pendant tout un mois, on ne put lui laisser ni fourchette ni couteau. Une fois même, il fallut se mettre à quatre pour lui ouvrir la bouche et en extraire une épingle. Un des spectateurs de cette scène dramatique n’avait pu s’empêcher de remarquer que Foma eût eu mille fois le temps d’avaler cette épingle, si tel eût été son caprice; pourtant, il s’en était abstenu. Une telle appréciation n’en fut pas moins repoussée avec indignation par tous les assistants et le malencontreux observateur se vit convaincu de malveillance et d’insensibilité.

Seule, Nastenka avait gardé le silence et ce n’avait pas été sans inquiétude que mon oncle avait surpris sur son visage un imperceptible sourire. Il faut d’ailleurs remarquer que, malgré les invraisemblables caprices auxquels Foma s’abandonna dans la maison de Yégor Ilitch, il ne s’était plus permis les sermons despotiques ni l’arrogance d’antan.

Il se plaignait, pleurait, faisait des reproches, mais ne se laissait plus aller à des créations dans le genre de «Votre Excellence» et je crois bien que tout l’honneur de ce changement revenait à Nastenka. Insensiblement, elle avait contraint Foma de se plier devant certaines nécessités. Ne voulant pas assister à l’humiliation de son mari, elle était arrivée à faire respecter sa volonté.

Foma voyait très clairement qu’elle l’avait presque deviné. Je dis: presque, parce que Nastenka ne cessa point de le dorloter et de faire chorus avec son mari chaque fois qu’il chantait les louanges du grand homme. Elle voulait que chacun respectât mon oncle en toutes choses, et c’est pourquoi elle approuvait à haute voix son attachement à Foma Fomitch.

Mais je suis bien sûr que le cœur d’or de Nastenka avait su oublier les outrages et qu’une fois que Foma l’eut unie à mon oncle, elle lui avait tout pardonné. De plus, je crois qu’elle avait accepté de tout son cœur l’opinion de mon oncle, qu’on ne pouvait trop exiger d’un martyr et d’un ex-bouffon, qu’on devait ménager sa susceptibilité. La pauvre Nastenka avait appartenu à la catégorie des «humiliés» et elle s’en souvenait.

Au bout d’un mois, Foma s’était calmé. Il était même devenu doux et bon, mais, en revanche, on vit d’autres accidents se manifester chez lui: il tombait soudain en une sorte de catalepsie qui plongeait tous les assistants dans la plus folle épouvante.

Brusquement, alors que le martyr parlait d’abondance ou même qu’il riait, on le voyait devenir soudain comme figé, pétrifié dans la posture même où il se trouvait au moment de l’accès. Supposons qu’il ait ri: alors, il conservait le sourire aux lèvres. Tenait-il une fourchette? l’objet restait en sa main levée. Puis, la main s’abaissait d’elle-même, mais Foma Fomitch ne se souvenait de rien, n’avait rien senti. Il restait assis, battant des paupières, mais n’entendant rien, ne comprenant rien, ne disant rien. Et cela durait parfois une heure entière.

Bien entendu, tous les habitants de la maison se mouraient de peur, marchaient sur la pointe des pieds, pleuraient. À la fin, Foma se réveillait, accusant une extrême fatigue et assurant que de tout ce temps, il n’avait rien vu, rien entendu. Faut-il donc prétendre que cet homme eût la passion de poser jusqu’à supporter des heures entières de volontaire martyre, dans le but unique de pouvoir dire ensuite: «Voyez donc si mes sentiments sont plus nobles que les vôtres?»

Il advint un jour qu’ayant maudit mon oncle «pour les offenses dont il l’abreuvait à toute heure et ses manques de respect», Foma se transporta chez M. Bakhtchéiev, qui, depuis le mariage, s’était maintes fois querellé avec Foma, mais n’avait jamais manqué de lui demander pardon. Cette fois, Stépane Alexiévitch s’était employé avec une ardeur extraordinaire. Il avait reçu Foma avec le plus grand enthousiasme, l’avait gavé de victuailles, et s’était engagé à dire son fait à mon oncle et même à déposer une plainte contre lui, car il existait entre leurs deux propriétés une parcelle de terrain contestable et dont ils n’avaient jamais discuté, mon oncle en laissant la jouissance à Stépane Alexiévitch sans la moindre protestation.

Négligeant de l’aviser, M. Bakhtchéiev faisait atteler, gagnait la ville au galop, y formulait une demande de jugement lui attribuant formellement la propriété de ce lopin, à charge pour mon oncle de payer tous frais et dommages-intérêts que de droit en punition de son arbitraire et de son accaparement. Mais, dès le lendemain, Foma, s’ennuyant chez Bakhtchéiev, pardonnait à mon oncle venu pour lui offrir sa tête coupable et regagnait Stépantchikovo en sa compagnie.

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