Fédor Dostoïevski - Carnet D’un Inconnu (Stépantchikovo)

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Carnet D’un Inconnu (Stépantchikovo): краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre est plus connu sous le titre «Le bourg de Stépantchikovo et sa population».
Par une lettre, le narrateur est invité à rejoindre son oncle de toute urgence dans le village de Stépantchikovo, où il devra épouser une jeune gouvernante qu'il n'a pourtant jamais vue. Rendu sur les lieux, il pense se trouver dans un asile de fous: l'entière maisonnée est soumise à la tyrannie imbécile d'un tartuffe de province, animé d'une haine inexpugnable envers le monde qui a fait de lui un raté.
Ce roman porté par une belle énergie comique, celle de la farce ou du théâtre de marionnettes, fut écrit en 1859 par un auteur qui, après dix ans de bagne et de relégation, revenait dans la vie littéraire.

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Et puis, d’où venait cette animosité générale à mon égard? Pourquoi mon arrivée leur apparaissait-elle comme une provocation, selon mon oncle? Quelles étaient ces craintes, ces inquiétudes? Que signifiait ce mystère? Tout cela me sembla toucher à la folie et mes rêves héroïques et romanesques s’envolèrent à tire-d’aile au premier choc avec la réalité. Ce n’est qu’à ce moment que m’apparut toute l’absurdité de la proposition de mon oncle. En pareille occurrence, une idée de ce calibre ne pouvait venir à l’esprit de personne autre que lui. Je compris aussi que le fait d’être accouru à bride abattue et tout ravi dès le premier mot ressemblait beaucoup à celui d’un sot. Absorbé dans ces pensées troublantes, je m’habillais à la hâte et ne n’avais pas remarqué le domestique qui me servait. Soudain, il prit la parole avec une politesse extrême et doucereuse:

– Quelle cravate Monsieur mettra-t-il, la cravate Adélaïde ou la quadrillée?

Je le regardai et il me parut digne d’examen. C’était un homme jeune encore et fort bien habillé pour un valet; on eut dit un petit maître de la ville. Il portait un habit brun, un pantalon blanc, un gilet paille, des chaussures vernies et une cravate rose, le tout composant évidemment une harmonie voulue et destinée à attirer l’attention sur le goût délicat du jeune élégant. Il avait le teint pâle jusqu’à la verdeur, le nez fort grand et extrêmement blanc, on eut dit en porcelaine. Le sourire de ses lèvres fines exprimait une tristesse distinguée. Ses grands yeux saillants et qui semblaient de verre avaient un air incommensurablement bête en même temps que plein d’afféterie. Ses oreilles minces étaient bourrées de coton, par délicatesse aussi, sans doute, et ses longs cheveux d’un blond fadasse luisaient de pommade. Il avait les mains blanches, propres et comme lavées à l’eau de roses et ses doigts se terminaient par des ongles longs et soignés. Il grasseyait à la mode, faisait des mouvements de tête, soupirait, minaudait et fleurait la parfumerie. De petite taille, chétif, il marchait en pliant les genoux d’une façon particulière qu’il devait estimer le dernier mot de la grâce. En un mot, il était tout imprégné d’exquisité, de coquetterie et d’un sentiment de dignité extraordinaire. Cette dernière circonstance me déplut au premier coup d’œil, je ne sais pourquoi.

– Alors, cette cravate est de nuance Adélaïde? lui demandai-je en le regardant avec sévérité.

– De nuance Adélaïde, me répondit-il.

– Il n’existe pas de nuance Agraféna?

– Non, c’est impossible.

– Et pourquoi?

– Parce que ce nom d’Agraféna est indécent.

– Comment indécent?

– Mais certainement, Adélaïde est un nom étranger et plein de noblesse, tandis que n’importe quelle villageoise peut s’appeler Agraféna.

– Mais tu es fou!

– Que non. J’ai toute ma tête. Il vous est loisible de m’injurier. Je vous ferai seulement observer que ma conversation a énormément plu à nombre de généraux et même à quelques comtes de la capitale.

– Comment t’appelles-tu?

– Vidopliassov.

– Ah! c’est toi Vidopliassov?

– Oui.

– Attends un peu. Je ferai aussi ta connaissance.

Et, en descendant l’escalier, je ne pus m’empêcher de penser que cette maison était une sorte de Bedlam.

IV LE THÉ

La salle où l’on prenait le thé donnait sur la terrasse où j’avais rencontré Gavrilo. Les étranges prédictions de mon oncle sur l’accueil qui m’était réservé ne laissaient pas de m’inquiéter beaucoup. La jeunesse est parfois excessivement fière et le jeune amour-propre toujours susceptible. Aussi me sentis-je assez mal à mon aise en pénétrant dans la salle à l’aspect de la nombreuse assistance réunie autour de la table. Ce fut cause que je me pris le pied dans le tapis, et fut contraint de bondir au beau milieu de la pièce pour retrouver mon équilibre.

Aussi confus que si j’eusse compromis du coup et ma carrière, et mon honneur, et ma réputation, je restai figé sur place, plus rouge qu’une écrevisse et promenant sur la compagnie un regard stupide. Si je signale cet incident insignifiant, c’est qu’il eût une extrême influence sur mon humeur au cours de presque toute cette journée et, par suite, sur mes relations subséquentes avec quelques-uns des personnages de ce récit. Je voulus saluer, mais ne pas en venir à bout: je rougissais encore davantage, me précipitai vers mon oncle, m’emparai de ses mains et m’écriai d’un voix haletante:

– Bonjour, mon oncle!

Mon intention était de dire quelque chose de très fin, mais je ne trouvai que: «Bonjour, mon oncle!»

– Bonjour, bonjour, mon cher ami, répondit l’oncle qui souffrait pour moi. Nous nous sommes déjà vus. Mais, ajouta-t-il à voix basse, sois donc plus brave; je t’en supplie! Cela arrive à tout le monde. Parfois, on ne sait quelle figure faire!… Permettez-moi, ma mère, de vous présenter notre jeune homme que vous aimerez certainement. Mon neveu Serge Alexandrovitch, – dit-il en s’adressant à toute la compagnie.

Mais, avant d’aller plus loin, je demande au lecteur la permission de lui présenter les personnages qui m’entouraient. C’est indispensable pour l’intelligence de cette histoire.

Il y avait là plusieurs dames et seulement deux hommes, outre mon oncle et moi. Foma Fomitch que je désirais tant voir et qui, je le pressentais déjà, était le maître absolu de la maison, Foma Fomitch brillait par son absence comme s’il eût emporté le jour avec lui. Tout le monde était morne et préoccupé. Cela sautait aux yeux et, si confus et ennuyé que je fusse alors moi-même, je ne pouvais pas ne pas voir que mon oncle était presque aussi ennuyé que moi, malgré ses efforts pour cacher son souci sous une gaieté de commande. Quelque chose lui pesait sur le cœur.

L’un des messieurs qui se trouvaient là, un jeune homme d’environ vingt-cinq ans, n’était autre que cet Obnoskine dont mon oncle avait tant loué l’intelligence et la moralité. Il me déplut souverainement. Tout en lui décelait le mauvais ton. Son costume était usé comme son visage où une moustache fine et décolorée et une barbiche hirsute prétendaient visiblement à proclamer l’indépendance intellectuelle de leur propriétaire, et peut-être même la libre pensée. Il clignait des yeux sans cesse, souriait avec une feinte malice et, se prélassant sur sa chaise, il braquait son lorgnon sur moi à tout instant pour le laisser craintivement retomber dès que mon regard se tournait vers lui. Autre monsieur: mon cousin Mizintchikov, âgé de vingt-huit ans, étaient en effet un silencieux. Il ne dit pas un mot de tout le thé et restait grave quand tout le monde riait. Mais il ne me parut pas avoir l’air timide annoncé par mon oncle. Au contraire, le regard de ses yeux bruns exprimait la résolution et la fermeté de caractère. C’était un assez beau garçon au teint foncé, aux yeux noirs et très correctement vêtu (au compte de mon oncle, comme je l’ai su plus tard).

Parmi les dames, je fus tout d’abord frappé par la demoiselle Pérépélitzina à cause de sa face livide et méchante. Assise près de la générale, mais légèrement en arrière, par déférence, elle se penchait à chaque instant pour chuchoter à l’oreille de sa bienfaitrice. Deux ou trois personnes âgées et complètement privées du don de la parole, se tenaient près de la fenêtre, les yeux fixés sur la générale, dans l’attente respectueuse d’un peu de thé. Je remarquai aussi une grosse dame d’une cinquantaine d’années, fagotée, fardée et dont les dents avaient cédé la place à quelques chicots noircis, ce qui ne l’empêchait pas de minauder et de faire de l’œil.

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