Guy de Maupassant - Le rosier de Madame Husson (1888)

Здесь есть возможность читать онлайн «Guy de Maupassant - Le rosier de Madame Husson (1888)» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классическая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le rosier de Madame Husson (1888): краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le rosier de Madame Husson (1888)»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le Rosier de Mme Husson est une nouvelle de Guy de Maupassant, parue en 1887. Elle ouvre le recueil homonyme publié l'année suivante.
Un ami du narrateur, très imbu de l'histoire locale, raconte l'anecdote suivante : Mme Husson, modèle de vertu de Gisors, s'est mis en tête de promouvoir la chasteté dans sa ville en couronnant une rosière. Mais aucune fille ne résiste à l'enquête de mœurs, aussi Mme Husson se rabat-elle sur l'esprit simple du village, Isidore, qui est couronné « rosier ». Or celui-ci utilise sa récompense pour s'encanailler à Paris.

Le rosier de Madame Husson (1888) — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le rosier de Madame Husson (1888)», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Pas du tout.

— Eh bien, restez ici. Je m’efforcerai de vous faire passer le temps.

— Vous êtes trop aimable, Monsieur.

— Vous êtes descendue à l’hôtel ?

Elle nomma le premier hôtel de Rouen.

— Eh bien, Mademoiselle, voulez-vous permettre à votre futur… notaire de vous offrir à dîner ce soir. Elle parut hésiter, inquiète, indécise ; puis elle se décida :

— Oui, Monsieur.

— Je vous prendrai chez vous à sept heures.

— Oui, Monsieur.

— Alors, à ce soir, Mademoiselle ?

— Oui, Monsieur.

Et je la reconduisis jusqu’à ma porte.

À sept heures j’étais chez elle. Elle avait fait des frais de toilette pour moi et me reçut d’une façon très coquette.

Je l’emmenai dîner dans un restaurant où j’étais connu, et je commandai un menu troublant.

Une heure plus tard, nous étions très amis et elle me contait son histoire. Fille d’une grande dame séduite par un gentilhomme, elle avait été élevée chez des paysans. Elle était riche à présent, ayant hérité de grosses sommes de son père et de sa mère, dont elle ne dirait jamais les noms, jamais. Il était inutile de les lui demander, inutile de la supplier, elle ne les dirait pas. Comme je tenais peu à les savoir, je l’interrogeai sur sa fortune. Elle en parla aussitôt en femme pratique, sûre d’elle, sûre des chiffres, des titres, des revenus, des intérêts et des placements. Sa compétence en cette matière me donna aussitôt une grande confiance en elle, et je devins galant, avec réserve cependant ; mais je lui montrai clairement que j’avais du goût pour elle.

Elle marivauda, non sans grâce. Je lui offris du champagne, et j’en bus, ce qui me troubla les idées. Je sentis alors clairement que j’allais devenir entreprenant, et j’eus peur, peur de moi, peur d’elle, peur qu’elle ne fût aussi un peu émue et qu’elle ne succombât. Pour me calmer, je recommençai à lui parler de sa dot, qu’il faudrait établir d’une façon précise, car mon client était homme d’affaires.

Elle répondit avec gaieté :

— Oh ! Je sais. J’ai apporté toutes les preuves.

— Ici, à Rouen ?

— Oui, à Rouen.

— Vous les avez à l’hôtel ?

— Mais oui.

— Pouvez-vous me les montrer ?

— Mais oui.

— Ce soir ?

— Mais oui. Cela me sauvait de toutes les façons. Je payai l’addition, et nous voici rentrant chez elle. Elle avait, en effet, apporté tous ses titres. Je ne pouvais douter, je les tenais, je les palpais, je les lisais. Cela me mit une telle joie au cœur que je fus pris aussitôt d’un violent désir de l’embrasser. Je m’entends, d’un désir chaste, d’un désir d’homme content. Et je l’embrassai, ma foi. Une fois, deux fois, dix fois… si bien que… le champagne aidant… je succombai… ou plutôt… non… elle succomba.

Ah ! Monsieur, j’en fis une tête, après cela… et elle donc ! Elle pleurait comme une fontaine, en me suppliant de ne pas la trahir, de ne pas la perdre. Je promis tout ce qu’elle voulut, et je m’en allai dans un état d’esprit épouvantable.

Que faire ? J’avais abusé de ma cliente. Cela n’eût été rien si j’avais eu un client pour elle, mais je n’en avais pas. C’était moi, le client, le client naïf, le client trompé, trompé par lui-même. Quelle situation ! Je pouvais la lâcher, c’est vrai. Mais la dot, la belle dot, la bonne dot, palpable, sûre ! Et puis avais-je le droit de la lâcher, la pauvre fille, après l’avoir ainsi surprise ? Mais que d’inquiétudes plus tard !

Combien peu de sécurité avec une femme qui succombait ainsi !

Je passai une nuit terrible d’indécision, torturé de remords, ravagé de craintes, ballotté par tous les scrupules. Mais, au matin, ma raison s’éclaircit. Je m’habillai avec recherche et je me présentai, comme onze heures sonnaient, à l’hôtel qu’elle habitait.

En me voyant elle rougit jusqu’aux yeux.

Je lui dis :

— Mademoiselle, je n’ai plus qu’une chose à faire pour réparer mes torts. Je vous demande votre main.

Elle balbutia :

— Je vous la donne.

Je l’épousai.

Tout alla bien pendant six mois.

J’avais cédé mon étude, je vivais en rentier, et vraiment je n’avais pas un reproche, mais pas un seul à adresser à ma femme.

Cependant je remarquai peu à peu que, de temps en temps, elle faisait de longues sorties. Cela arrivait à jour fixe, une semaine le mardi, une semaine le vendredi. Je me crus trompé, je la suivis.

C’était un mardi. Elle sortit à pied vers une heure, descendit la rue de la République, tourna à droite, par la rue qui suit le palais archiépiscopal, puis la rue Grand-Pont jusqu’à la Seine, longea le quai jusqu’au pont de Pierre, traversa l’eau. À partir de ce moment, elle parut inquiète, se retournant souvent, épiant tous les passants.

Comme je m’étais costumé en charbonnier, elle ne me reconnut pas.

Enfin, elle entra dans la gare de la rive gauche ; je ne doutais plus, son amant allait arriver par le train d’une heure quarante-cinq.

Je me cachai derrière un camion et j’attendis. Un coup de sifflet… un flot de voyageurs… Elle s’avance, s’élance, saisit dans ses bras une petite fille de trois ans qu’une grosse paysanne accompagne, et l’embrasse avec passion. Puis elle se retourne, aperçoit un autre enfant, plus jeune, fille ou garçon, porté par une autre campagnarde, se jette dessus, l’étreint avec violence, et s’en va, escortée des deux mioches et des deux bonnes, vers la longue et sombre et déserte promenade du Cours-la-Reine.

Je rentrai effaré, l’esprit en détresse, comprenant et ne comprenant pas, n’osant point deviner.

Quand elle revint pour dîner, je me jetai vers elle, en hurlant :

— Quels sont ces enfants ?

— Quels enfants ?

— Ceux que vous attendiez au train de Saint-Sever ?

Elle poussa un grand cri et s’évanouit. Quand elle revint à elle, elle me confessa, dans un déluge de larmes, qu’elle en avait quatre. Oui, Monsieur, deux pour le mardi, deux filles, et deux pour le vendredi, deux garçons.

Et c’était là – quelle honte ! – c’était là l’origine de sa fortune. – Les quatre pères !… Elle avait amassé sa dot.

— Maintenant, Monsieur, que me conseillez-vous de faire ?

L’avocat répondit avec gravité :

— Reconnaître vos enfants, Monsieur.

La revanche

Scène I

M. DE GARELLE, seul, au fond d’un fauteuil.

Me voici à Cannes, en garçon, drôle de chose. Je suis garçon ! À Paris, je ne m’en apercevais guère. En voyage, c’est autre chose. Ma foi, je ne m’en plains pas.

Et ma femme est remariée !

Est-il heureux, lui, mon successeur, plus heureux que moi ? Quel imbécile ça doit être pour l’avoir épousée après moi ? Au fait, je n’étais pas moins sot pour l’avoir épousée le premier. Elle avait des qualités, pourtant, des qualités… physiques… considérables, mais aussi des tares morales importantes.

Quelle rouée, et quelle menteuse, et quelle coquette, et quelle charmeuse, pour ceux qui ne l’avaient point épousée ! Étais-je cocu ? Cristi ! Quelle torture de se demander cela du matin au soir sans obtenir de certitude !

En ai-je fait des marches et des démarches pour l’épier, sans rien savoir. Dans tous les cas, si j’étais cocu, je ne le suis plus, grâce à Naquet. Comme c’est facile tout de même, le divorce ! Ça m’a coûté une cravache de dix francs et une courbature dans le bras droit, sans compter le plaisir de taper à cœur que veux-tu sur une femme que je soupçonnais fortement de me tromper !

Quelle pile, quelle pile !…

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le rosier de Madame Husson (1888)»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le rosier de Madame Husson (1888)» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le rosier de Madame Husson (1888)»

Обсуждение, отзывы о книге «Le rosier de Madame Husson (1888)» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x