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Guy de Maupassant: Le rosier de Madame Husson (1888)

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Guy de Maupassant Le rosier de Madame Husson (1888)

Le rosier de Madame Husson (1888): краткое содержание, описание и аннотация

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Le Rosier de Mme Husson est une nouvelle de Guy de Maupassant, parue en 1887. Elle ouvre le recueil homonyme publié l'année suivante. Un ami du narrateur, très imbu de l'histoire locale, raconte l'anecdote suivante : Mme Husson, modèle de vertu de Gisors, s'est mis en tête de promouvoir la chasteté dans sa ville en couronnant une rosière. Mais aucune fille ne résiste à l'enquête de mœurs, aussi Mme Husson se rabat-elle sur l'esprit simple du village, Isidore, qui est couronné « rosier ». Or celui-ci utilise sa récompense pour s'encanailler à Paris.

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Le rosier de Madame Husson (1888)

Le rosier de Madame Husson Un échec Enragée Le modèle La baronne Une vente - фото 1

Le rosier de Madame Husson

Un échec

Enragée ?

Le modèle

La baronne

Une vente

L'assassin

La Martine

Une soirée

La confession

Divorce

La revanche

L'odyssée d'une fille

La fenêtre

Le Rosier de Mme Husson

Nous venions de passer Gisors, où je m’étais réveillé en entendant le nom de la ville crié par les employés, et j’allais m’assoupir de nouveau, quand une secousse épouvantable me jeta sur la grosse dame qui me faisait vis-à-vis.

Une roue s’était brisée à la machine qui gisait en travers de la voie. Le tender et le wagon de bagages, déraillés aussi, s’étaient couchés à côté de cette mourante qui râlait, geignait, sifflait, soufflait, crachait, ressemblait à ces chevaux tombés dans la rue, dont le flanc bat, dont la poitrine palpite, dont les naseaux fument et dont tout le corps frissonne, mais qui ne paraissent plus capables du moindre effort pour se relever et se remettre à marcher.

Il n’y avait ni morts ni blessés, quelques contusionnés seulement, car le train n’avait pas encore repris son élan, et nous regardions, désolés, la grosse bête de fer estropiée, qui ne pourrait plus nous traîner et qui barrait la route pour longtemps peut-être, car il faudrait sans doute faire venir de Paris un train de secours.

Il était alors dix heures du matin, et je me décidai tout de suite à regagner Gisors pour y déjeuner.

Tout en marchant sur la voie, je me disais : « Gisors, Gisors, mais je connais quelqu’un ici. Qui donc ? Gisors ? Voyons, j’ai un ami dans cette ville. » Un nom soudain jaillit dans mon souvenir : « Albert Marambot. » C’était un ancien camarade de collège, que je n’avais pas vu depuis douze ans au moins, et qui exerçait à Gisors la profession de médecin. Souvent il m’avait écrit pour m’inviter ; j’avais toujours promis, sans tenir. Cette fois enfin, je profiterais de l’occasion.

Je demandai au premier passant : « Savez-vous où demeure M. le Docteur Marambot ? » Il répondit sans hésiter, avec l’accent traînard des Normands : « Rue Dauphine. » J’aperçus en effet, sur la porte de la maison indiquée, une grande plaque de cuivre où était gravé le nom de mon ancien camarade. Je sonnai ; mais la servante, une fille à cheveux jaunes, aux gestes lents, répétait d’un air stupide : « I y est paas, i y est paas. »

J’entendais un bruit de fourchettes et de verres, et je criai : « Hé ! Marambot. » Une porte s’ouvrit, et un gros homme à favoris parut, l’air mécontent, une serviette à la main.

Certes, je ne l’aurais pas reconnu. On lui aurait donné quarante-cinq ans au moins, et, en une seconde, toute la vie de province m’apparut, qui alourdit, épaissit et vieillit. Dans un seul élan de ma pensée, plus rapide que mon geste pour lui tendre la main, je connus son existence, sa manière d’être, son genre d’esprit et ses théories sur le monde. Je devinai les longs repas qui avaient arrondi son ventre, les somnolences après dîner, dans la torpeur d’une lourde digestion arrosée de cognac, et les vagues regards jetés sur les malades avec la pensée de la poule rôtie qui tourne devant le feu. Ses conversations sur la cuisine, sur le cidre, l’eau-de-vie et le vin, sur la manière de cuire certains plats et de bien lier certaines sauces me furent révélées, rien qu’en apercevant l’empâtement rouge de ses joues, la lourdeur de ses lèvres, l’éclat morne de ses yeux.

Je lui dis : « Tu ne me reconnais pas. Je suis Raoul Aubertin. »

Il ouvrit les bras et faillit m’étouffer, et sa première phrase fut celle-ci :

— Tu n’as pas déjeuné, au moins ?

— Non.

— Quelle chance ! Je me mets à table et j’ai une excellente truite.

Cinq minutes plus tard je déjeunais en face de lui.

Je lui demandai :

— Tu es resté garçon ?

— Parbleu !

— Et tu t’amuses ici ?

— Je ne m’ennuie pas, je m’occupe. J’ai des malades, des amis. Je mange bien, je me porte bien, j’aime à rire et chasser. Ça va.

— La vie n’est pas trop monotone dans cette petite ville ?

— Non, mon cher, quand on sait s’occuper. Une petite ville, en somme, c’est comme une grande. Les événements et les plaisirs y sont moins variés, mais on leur prête plus d’importance ; les relations y sont moins nombreuses, mais on se rencontre plus souvent. Quand on connaît toutes les fenêtres d’une rue, chacune d’elles vous occupe et vous intrigue davantage qu’une rue entière à Paris.

C’est très amusant, une petite ville, tu sais, très amusant, très amusant. Tiens, celle-ci, Gisors, je la connais sur le bout du doigt depuis son origine jusqu’à aujourd’hui. Tu n’as pas idée comme son histoire est drôle.

— Tu es de Gisors ?

— Moi ? Non. Je suis de Gournay, sa voisine et sa rivale. Gournay est à Gisors ce que Lucullus était à Cicéron. Ici, tout est pour la gloire, on dit : « les orgueilleux de Gisors ». À Gournay, tout est pour le ventre, on dit : « les maqueux de Gournay ». Gisors méprise Gournay, mais Gournay rit de Gisors. C’est très comique, ce pays-ci.

Je m’aperçus que je mangeais quelque chose de vraiment exquis, des œufs mollets enveloppés dans un fourreau de gelée de viande aromatisée aux herbes et légèrement saisie dans la glace.

Je dis en claquant la langue pour flatter Marambot : « Bon, ceci. »

Il sourit : « Deux choses nécessaires, de la bonne gelée, difficile à obtenir, et de bons œufs. Oh ! Les bons œufs, que c’est rare, avec le jaune un peu rouge, bien savoureux ! Moi, j’ai deux basses-cours, une pour l’œuf, l’autre pour la volaille. Je nourris mes pondeuses d’une manière spéciale. J’ai mes idées. Dans l’œuf comme dans la chair du poulet, du bœuf ou du mouton, dans le lait, dans tout, on retrouve et on doit goûter le suc, la quintessence des nourritures antérieures de la bête. Comme on pourrait mieux manger si on s’occupait davantage de cela ! »

Je riais.

— Tu es donc gourmand ?

— Parbleu ! Il n’y a que les imbéciles qui ne soient pas gourmands. On est gourmand comme on est artiste, comme on est instruit, comme on est poète. Le goût, mon cher, c’est un organe délicat, perfectible et respectable comme l’œil et l’oreille. Manquer de goût, c’est être privé d’une faculté exquise, de la faculté de discerner la qualité des aliments, comme on peut être privé de celle de discerner les qualités d’un livre ou d’une œuvre d’art ; c’est être privé d’un sens essentiel, d’une partie de la supériorité humaine ; c’est appartenir à une des innombrables classes d’infirmes, de disgraciés et de sots dont se compose notre race ; c’est avoir la bouche bête, en un mot, comme on a l’esprit bête. Un homme qui ne distingue pas une langouste d’un homard, un hareng, cet admirable poisson qui porte en lui toutes les saveurs, tous les arômes de la mer, d’un maquereau ou d’un merlan, et une poire crassane d’une duchesse, est comparable à celui qui confondrait Balzac avec Eugène Sue, une symphonie de Beethoven avec une marche militaire d’un chef de musique de régiment, et l’Apollon du Belvédère avec la statue du général de Blanmont !

— Qu’est-ce donc que le général de Blanmont ?

— Ah ! C’est vrai, tu ne sais pas. On voit bien que tu n’es point de Gisors ? Mon cher, je t’ai dit tout à l’heure qu’on appelait les habitants de cette ville les « orgueilleux de Gisors » et jamais épithète ne fut mieux méritée. Mais déjeunons d’abord, et je te parlerai de notre ville en te la faisant visiter.

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