Guy de Maupassant - Pièces de théâtre
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S’il n’avait point trouvé cet amour malfaisant,
Cette embûche cachée en ce corps séduisant,
Il restait probe et pur. C’est pour elle le crime
Et pour lui le pardon ; car il fut sa victime.
Songez donc qu’une femme avec cette beauté
A le même pouvoir que la fatalité,
Qu’un homme devant elle est toujours un esclave
Qu’une caresse enchaîne et qu’un baiser déprave.
LE COMTE
Duchesse, vous avez le droit de pardonner ;
Moi, mari, j’ai gardé celui de condamner,
J’en use.
LA DUCHESSE
Faites-lui grâce, je vous en prie.
LE COMTE
Et comptez-vous pour rien ma tendresse meurtrie,
Le nom terni, l’espoir brisé, le bonheur mort ?
Il me doit tout cela. Qu’il me paie. Ai-je tort ?
LA DUCHESSE
Le plus coupable, c’est l’autre amant, son complice.
LE COMTE
Qu’on me le donne.
LA DUCHESSE
Et vous feriez le sacrifice
De celui-ci ?
LE COMTE
Pour l’autre, oh ! oui, mais il attend.
Montrant d’un geste furieux la fenêtre qui est à gauche des deux lits.
Boisrosé ! Kerlevan ! Qu’on le jette à l’étang.
Avec la pierre au col et les deux mains liées.
LA DUCHESSE, montrant Suzanne d’Églou, à demi-voix.
Vos vengeances seront par ses larmes pliées :
Et l’Anglais sera pris tout à l’heure... Attendons.
JACQUES DE VALDEROSE, fièrement, avec la voix encore pleine de larmes par moments.
Mais moi, je ne veux point ni pitiés ni pardons.
A la duchesse, montrant le comte.
Votre bonté me touche, et la sienne m’outrage.
Quand il faudra mourir, j’aurai plus de courage
Montrant le corps de la comtesse, puis montrant le comte.
Que devant son amour, ou devant son sommeil.
Tuez-moi, car j’aurai sous l’eau meilleur réveil
A Kerlevan qui lui lie les mains.
Qu’ici. Toi, je te dois un baiser de ma mie.
Montrant le corps de la comtesse.
Va le prendre sans peur... Elle est bien endormie.
LE COMTE, à Boisrosé et Kervelan.
Finissez vite.
SUZANNE D’ÉGLOU, se précipitant aux pieds du comte.
Oh ! grâce, ayez pitié, pitié :
Car moi, je l’aime ! Il est à moi, je l’ai gagné.
J’ai tué ma cousine et je l’aimais. Oh grâce !
J’ai sauvé votre honneur, celui de votre race.
Oh pitié ! j’ai sauvé la comtesse de Blois.
A tous ceux qui l’entourent.
Vos cœurs sont-ils de pierre, et vos faces de bois
Que vous ne pleurez point ? Sauvez-le. C’est justice.
Je vous ai bien sauvés, moi. J’ai fait sacrifice
De tout ce qu’une femme a gardé de meilleur ;
Des rougeurs de mon front, des pudeurs de mon cœur,
De tout. J’ai donné mon orgueil de jeune fille,
Et perdu votre estime et livré ma famille.
Qu’on me le laisse, ou bien que, liée à son corps,
On me jette avec lui pour que nous soyons morts
Ensemble. Voyez-vous comme je suis infâme ?
Pitié ! Donnez-le-moi, car il a pris mon âme !
UN SOLDAT, ouvrant la porte de droite.
Un prisonnier.
Bertrand Du Guesclin entre, suivi d’un prisonnier les mains liées derrière le dos, entre deux gardes.
DU GUESCLIN
Voici l’Anglais Gautier Romas.
LA DUCHESSE, à Du Guesclin.
Merci, je savais bien qu’il n’échapperait pas
A Bertrand Du Guesclin.
DU GUESCLIN
J’avais suivi sa trace ;
Je le savais caché près de la porte basse.
Aussitôt qu’a sonné l’heure du rendez-vous,
Je n’eus qu’à le saisir comme l’on prend des loups.
LA DUCHESSE, au comte.
Il est mon prisonnier. Nous changeons l’un pour l’autre.
Montrant Valderose, puis montrant Gautier Romas.
Celui-là m’appartient. Comte, voici le vôtre.
LE COMTE, la face terrible, debout devant Gautier Romas.
Ah ! nous avons tramé des complots assez laids
Venant d’un chevalier, mais dignes d’un Anglais.
Un combat ne vaut point la ruse lâche et sourde,
Et l’amour d’une femme est une arme moins lourde
Qu’une épée, et pourtant meilleure à vos succès.
Indiquant la fenêtre d’un geste furieux.
Vous irez à l’étang, messire, et sans procès.
Boisrosé et Kerlevan s’emparent du prisonnier et le portent vers la fenêtre.
LA DUCHESSE, montrant au comte Valderose agenouillé devant elle et qui lui baise les mains.
Pardon pour cet enfant, comte.
LE COMTE
Je lui pardonne.
On entend le bruit du corps de Gautier Romas qui tombe dans l’eau. Le comte se retourne, puis, courant vers les lits, il saisit le corps de sa femme, l’emporte jusqu’à la fenêtre où l’on a jeté l’Anglais et la précipite à son tour.
LE COMTE, hurlant par la fenêtre au dehors.
Et maintenant, prends-la, félon, je te la donne !
FIN
La demande (1876)
Fragment de piece
Un homme du monde marié a une maîtresse, la femme de cet homme va avoir un amant. Et c'est le secret pressentiment d'être trahi qui fera revenir soudain l'homme du monde à sa femme.
Le sujet est mince ; Maupassant s'était surtout attaché à camper ses personnages, à rendre leurs propos, à restituer dans un style nerveux l'atmosphère factice de cette société.
Sallures, l'homme du monde, définit le salon tel qu'il le voudrait.
SALLURES
Quelques hommes d'esprit et quelques jeunes femmes, et pas de foule.
MADAME SALLURES
C'est impossible. On ne peut fermer sa porte.
JACQUES, l'ami de Mme Sallures
Oui, le monde aujourd'hui c'est la foule. C'est une coulée de gens à travers mille salons, dont toutes les ouvertures sont béantes.
SALLURES
Il n'y a donc plus d'hommes amusants ?
JACQUES
Oui, il y en a, mais ils ne sont pas amusants dans le monde.
SALLURES
Pourquoi ?
JACQUES
Parce qu'ils sont toujours interrompus et troublés par les sots.
SALLURES
Alors on exclut les sots.
JACQUES
Impossible.
SALLURES
Pourquoi encore ?
JACQUES
Parce que c'est l'élite.
SALLURES
Comment l'élite ?
JACQUES
Oui, l'élite de la société est formée de gens considérablement honorables, vénérés, connus et titrés, mais souverainement assommants, ignorants et vaniteux qu'il est impossible de ne pas recevoir.
(Incomplet ou inachevé.)
Une repetition
Comedie
– M. DESTOURNELLES, 55 ans.
– Madame DESTOURNELLES, 25 ans.
– M. René LAPIERRE, 25 ans.
– un domestique
Un salon. Portes au fond et à droite. Madame Destournelles, habillée en bergère Watteau, arrange sa coiffure devant la glace.
M. DESTOURNELLES, en redingote, prêt à sortir, entre par la porte de droite, et s'arrête stupéfait en apercevant sa femme.
M. DESTOURNELLES
Madame, qu'est-ce donc que cette mascarade ?
Je comprends ! vous allez jouer quelque charade !
Mme DESTOURNELLES
Vous l'avez dit, monsieur.
M. DESTOURNELLES
Le costume est charmant.
Vous êtes adorable en cet accoutrement.
Mme DESTOURNELLES
Fi donc ! des compliments ?... Mais je suis votre femme,
À quoi bon ?
M. DESTOURNELLES
La réplique est cruelle, madame.
Je dis la vérité simple, c'est mon devoir
Et d'homme et de mari.
Mme DESTOURNELLES
Merci.
M. DESTOURNELLES
Peut-on savoir
À quel sujet ma femme est devenue actrice,
Et poète peut-être, ou collaboratrice
De quelque auteur fameux ? J'ignorais jusqu'ici
Que l'art vous eût jamais causé quelque souci.
Pardon. Et la charade ?
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